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Amel Karboul pointée du doigt par les hôteliers pour copinage dans l’affaire de Swicorp

Aujourd’hui, vendredi 14 novembre 2014, la ministre du Tourisme, Amel Karboul a organisé une table ronde sous le titre « Workshop projets touristiques ». Selon un PV de réunion interne dont le magazine Letourismemagazine.com a eu une copie, il est noté que parmi les principaux acteurs de ladite table ronde sont la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Swicorp et Action Stream en plus d’investisseurs du secteur et les fédérations professionnelles. Les hôteliers tunisiens réunis sous la chape de la Fédération Tunisienne des Hôteliers ont décidé de boycotter la ministre et ne pas assister à la table ronde. Ils ont été au même moment rencontrer le leader de Nidaa Tounes et candidat à la présidentielle, Béji Caïd Essebsi. La raison étant que plusieurs zones d’ombre planent sur l’événement en question.
En effet, ledit PV rapporte que la préparation de la liste des bailleurs de fonds qui seront sollicités pour prendre part à la table ronde, sera à la charge de Safia Hachicha qui est en même temps la directrice générale de la société Siyaha Capital. Toujours selon la même source, le premier projet qui sera exposé à l’ensemble des bailleurs de fonds, se trouve être celui de Siyaha Capital. Le document précise, en outre, que les conclusions de la table ronde porteront sur la préparation d’une tournée dans les pays du Golfe en vue d’organiser des rencontres avec les investisseurs et ce, au cours de la dernière semaine du mois de novembre 2014 ou au plus tard la première semaine du mois de décembre. C’est à Swicorp d’établir une identification des investisseurs, au cours de la tournée du Golfe, qui seront invités au workshop. Quant au ministère du Tourisme, il jouera simplement le rôle de « secrétaire » pour le compte de Swicorp en exécutant des tâches qualifiées d’administratives telles que prendre contact avec les ambassades tunisiennes et lancer les invitations.
Les hôtels endettés sont, en effet, la cible de la manœuvre et conduisent la ministre du Tourisme, Amel Karboul à une position délicate : elle se trouve en véritable conflit d’intérêts entre ses fonctions ministérielles et sa proximité avec le patron de Swicorp, comme le relève ledit article. Le site Letourismemagazine.com s’interroge à ce titre sur la possibilité qu’Amel Karboul pourrait avoir pour promouvoir l’investissement direct dans le secteur touristique tel que c’est le cas pour le projet Kerkennah Founkhal lorsque la promotion est confiée à un fonds spéculatif qui n’arrive pas à recruter des bailleurs de fonds pour le démarrage de son unique projet déclaré à savoir : la reprise de douze hôtels endettés.
Par ailleurs, et dans le même contexte, le document en question attire l’attention sur la possible déviation de la Caisse des Dépôts et Consignations de son rôle d’investisseur public. Sachant que la CDC est définie selon son directeur général Jamel Bel Hadj Abdallah comme « un investisseur avisé de long terme ayant pour objectif le financement durable au service de l’intérêt général », il est une question qui s’impose : de quelle manière ce type d’organisme peut-il investir dans la dette des hôtels en procédant à la cession de la majorité de sa société de gestion, c’est-à-dire la DCD Gestion pour le compte de privés tels que IMBank et le cabinet Action Stream ?
Contacté par Business News, un hôtelier nous a confirmé l’existence d’un réel conflit d’intérêts à ce niveau. Il nous explique qu’il est absurde d’organiser une tournée au Golfe, alors que la loi portant sur la création de l’AMC (Assets Management Company) n’a pas été votée à l’Assemblée nationale constituante. « Ce que je ne comprends pas c’est que comment l’Etat peut mettre à la disposition d’un fonds spéculatif, tous ces moyens pour ramener des fonds lors d’une tournée au Golfe pour racheter des hôtels endettés alors que la priorité pour le ministère du Tourisme devrait au contraire les soutenir afin de les aider à sortir de leur crise », nous précise l’hôtelier. Et d’ajouter qu’il est étonnant de voir qu’un organisme public tel que la CDC ingéré par un fonds privé spéculatif. « Nous avons environ une vingtaine de proposition de solutions pour le problème des hôtels endettés mais aucune d’entre elles n’a même été entendue sans que nous n’ayons une explication quelconque.
En effet, ledit PV rapporte que la préparation de la liste des bailleurs de fonds qui seront sollicités pour prendre part à la table ronde, sera à la charge de Safia Hachicha qui est en même temps la directrice générale de la société Siyaha Capital. Toujours selon la même source, le premier projet qui sera exposé à l’ensemble des bailleurs de fonds, se trouve être celui de Siyaha Capital. Le document précise, en outre, que les conclusions de la table ronde porteront sur la préparation d’une tournée dans les pays du Golfe en vue d’organiser des rencontres avec les investisseurs et ce, au cours de la dernière semaine du mois de novembre 2014 ou au plus tard la première semaine du mois de décembre. C’est à Swicorp d’établir une identification des investisseurs, au cours de la tournée du Golfe, qui seront invités au workshop. Quant au ministère du Tourisme, il jouera simplement le rôle de « secrétaire » pour le compte de Swicorp en exécutant des tâches qualifiées d’administratives telles que prendre contact avec les ambassades tunisiennes et lancer les invitations.
Les hôtels endettés sont, en effet, la cible de la manœuvre et conduisent la ministre du Tourisme, Amel Karboul à une position délicate : elle se trouve en véritable conflit d’intérêts entre ses fonctions ministérielles et sa proximité avec le patron de Swicorp, comme le relève ledit article. Le site Letourismemagazine.com s’interroge à ce titre sur la possibilité qu’Amel Karboul pourrait avoir pour promouvoir l’investissement direct dans le secteur touristique tel que c’est le cas pour le projet Kerkennah Founkhal lorsque la promotion est confiée à un fonds spéculatif qui n’arrive pas à recruter des bailleurs de fonds pour le démarrage de son unique projet déclaré à savoir : la reprise de douze hôtels endettés.
Par ailleurs, et dans le même contexte, le document en question attire l’attention sur la possible déviation de la Caisse des Dépôts et Consignations de son rôle d’investisseur public. Sachant que la CDC est définie selon son directeur général Jamel Bel Hadj Abdallah comme « un investisseur avisé de long terme ayant pour objectif le financement durable au service de l’intérêt général », il est une question qui s’impose : de quelle manière ce type d’organisme peut-il investir dans la dette des hôtels en procédant à la cession de la majorité de sa société de gestion, c’est-à-dire la DCD Gestion pour le compte de privés tels que IMBank et le cabinet Action Stream ?
Contacté par Business News, un hôtelier nous a confirmé l’existence d’un réel conflit d’intérêts à ce niveau. Il nous explique qu’il est absurde d’organiser une tournée au Golfe, alors que la loi portant sur la création de l’AMC (Assets Management Company) n’a pas été votée à l’Assemblée nationale constituante. « Ce que je ne comprends pas c’est que comment l’Etat peut mettre à la disposition d’un fonds spéculatif, tous ces moyens pour ramener des fonds lors d’une tournée au Golfe pour racheter des hôtels endettés alors que la priorité pour le ministère du Tourisme devrait au contraire les soutenir afin de les aider à sortir de leur crise », nous précise l’hôtelier. Et d’ajouter qu’il est étonnant de voir qu’un organisme public tel que la CDC ingéré par un fonds privé spéculatif. « Nous avons environ une vingtaine de proposition de solutions pour le problème des hôtels endettés mais aucune d’entre elles n’a même été entendue sans que nous n’ayons une explication quelconque.
Nadya B’CHIR
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