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Affaire Lazard : Habib Essid défend Yassine Brahim
18/11/2015 | 13:06
1 min
Affaire Lazard : Habib Essid défend Yassine Brahim

 

Revenant sur l’affaire Lazard, Habib Essid, a déclaré lundi 16 novembre 2015 qu’il approuvait la démarche de Yassine Brahim, ministre le l’Investissement et du Développement.

 

Le chef du gouvernement a indiqué que celui-ci avait bien respecté les procédures et qu’il n’avait pas, sur ce point, de reproches à lui faire. Interviewé sur Al Hiwar Ettounsi par Myriam Belkadhi, Habib Essid a indiqué que son ministre l’a consulté sur ce dossier.

 

« Le choix ici revient au gouvernement et non au ministère du Développement », a-t-il souligné. Il a tenu également à préciser que la banque française n’interviendra pas dans l’élaboration du plan de développement et que sa tâche se limite principalement à faire la promotion de celui-ci.

 

E.Z.

18/11/2015 | 13:06
1 min
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Commentaires (6)

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DIEHK
| 19-11-2015 00:52
Le royaume pardon le Califat des vendus!!!!
Le Calife Ghanouchi a réussi son OPA sur
la Tunisie et à défaut de l'Islamiser à 100%, il a réussi à la vendre et revendre aux:
Anglo-Saxons
Les Monarchies du Golfe.
Et on trouve encore environ un Million et demi de traîtres dans notre Tunisie.
A vous les Gueux de libérer votre pays car personne ne viendra vous aider et au contraire Nida & Ennahda enfonceront davantage la Tunisie et vous ne vous rendez pas compte qu'au nom du combat contre les Terroristes ils sont en train de vous concocter des lois liberticides pires que les lois de ZABA !!!
Debout peuple de fainéants, Libère ton pays et arrête de quémander les Barbus.

Illico
| 18-11-2015 19:32
Si à chaque fois qu'on entreprend une action d'envergure on doit faire appel à des intervenants étrangers rémunérés en espèces sonnantes et trébuchantes,à quoi servent alors nos "compétences" bancaires du secteur public et privé,de la haute administration (dont M. YASSINE lui-même) ainsi que de la Banque Centrale, si ils ne sont pas capables d'apporter leur "expertise" pour mobiliser les investisseurs, les décideurs et les divers acteurs de la finance mondiale en faveur de notre plan de développement?

aelle
| 18-11-2015 17:32
est très dplomate

Citoyen_H
| 18-11-2015 16:54

le jour où vous serez obligé de payer un droit de passage pour rentrer chez vous, vous vous direz, mince je ne le savais pas.

Notre pays a été jeté en pâture aux charognards de tout bord, dès que ZABA avait quitté le territoire.

Le pseudo je ne sais quoi, rached ben cacahuète ben fosse sceptique, avait ouvert les enchères, dès la première seconde ou il avait foulé le sol de notre patrie.

Si vous croyez que les occidentaux l'avaient entretenu royalement par humanité, vous vous fourrez tous vos orteils dans l'oeil.

La majorité des pingouins ayant reçu moult décorations chez l'oncle sam, sont ceux dont on doit le plus se méfier.


Radwen
| 18-11-2015 16:00
S'il faut se faire une opinion sur la base du document fuité, la nature de l'accord avec Lazard n'a rien de choquant ou de préjudiciable pour notre souveraineté nationale. Je ne sais pas s'il y a eu vice de procédure dans l'attribution du marché, et ça, c'est le boulot du Ministère des Finances et de la Cour des Comptes, pas celui de Ben Gharbia. Aucune banque tunisienne ou cabinet d'affaires local ne peuvent offrir la même prestation, il faut arrêter de se leurrer. Je soupçonne même qu'on a bénéficié de nos réseaux d'Atugéens (c'est bien qu'ils servent à quelque chose de temps en temps) pour intéresser Lazard à cette mission, à un coût non prohibitif. Il s'agit d'une mission de conseil stratégique et financier, donc Lazard ne décide de rien du tout. Le gouvernement élaborera son plan et l'ARP décidera d'approuver ou non. En Juin 1995, au sein du Ministère de la Coopération Internationale et de l'Investissement Extérieur, j'avais participé à l'organisation d'une conférence de bailleurs de fonds à Tunis. Nous avions rencontré 4 difficultés:
1. Il faut avoir les contacts, et les bons: nous avions pu assurer la représentation des bailleurs de fonds bilatéraux (France, Allemagne, Pays-Bas, Japon, Golfe...) et multilatéraux (Banque Mondiale, FMI, BAD, FADES, BEI...), partenaires traditionnels de la Tunisie mais pas toujours la présence de décideurs, et malgré le soutien de nos Ambassades à l'étranger, il y avait au final une faible représentation d'acteurs privés (banques et fonds d'investissements).
2. Les projets présentés n'étaient pas assez ciblés (JP Morgan et Merrill Lynch ne sont pas vraiment intéressés par des projets de taille très modeste ou l'aménagement de pistes rurales) et les fiches projets manquaient d'informations pratiques (dates? privatisation, concession ou Build-Operate-Transfer?).
3. L'encadrement des participants n'a pas été bien assuré durant la conférence, et ça n'était pas faute de bonne volonté. Les visiteurs VIP ont eu des audiences avec les ministres mais les quelques rares représentants de banques d'affaires étrangères souvent influents mais avec des titres modestes, étaient abandonnés à eux-mêmes ou n'avaient accès qu'à des cadres juniors terrifiés à l'idée de nuire à l'impartialité de l'administration en partageant trop d'informations d'initiés.
4. Il n'y a pas eu de suivi effectif après la conférence de l'intérêt des investisseurs. À quelques exceptions près, les projets proposés ont vu leur échéancier glisser, nous n'étions pas en mesure de répondre aux questions des bailleurs de fonds et des investisseurs, et ces derniers n'étaient pas assez attentifs ou préparés lorsque les appels d'offres ont été lancés.
J'anticipe que la participation de Lazard nous aidera à mieux gérer ces points.
Alors pourquoi cette polémique?
1. Rivalités politiques. Je ne suis pas Afek mais il est vrai qu'il n'y a que les ministres qui bougent qui s'exposent aux critiques. C'est amusant que l'attaque vienne de Ben Gharbia...
2. Certaines parties étrangères voudraient faire de la Tunisie une chasse gardée. Le soutien que peut nous apporter Lazard ne va pas dans leur sens.
3. Certaines banques locales et cabinets d'avocats auraient probablement aimé s'accaparer ou s'associer à ce marché, malgré leur inexpérience, et incompétence en la matière.
4. L'ignorance. Il y a eu un phénomène de diabolisation des banques d'affaires et les gens mélangent tout. Faut arrêter avec les dogmatismes idéologiques. Je suis opposé aux PPP mais favorable à certaines privatisations, pas n'importe lesquelles. Renseignez-vous, faites-vous votre propre opinion et ne vous laissez pas manipuler...

3ABROUD
| 18-11-2015 14:53
La tâche de la Banque Lazard "se limite principalement à faire la promotion" du plan de développement de la Tunisie. Mais c'est une banque de charité ! Quelle chance pour la Tunisie ! Toutefois, le mot "principalement" donne à réfléchir et risque de renverser la vapeur. Il n'y a qu'à se rappeler les conditions drastiques du PAS et leurs conséquences sur l'organisation sociale et économique de l'espace en Tunisie pour apprécier l'intervention de ces "conseillers charismatiques".