
Dans une lettre ouverte adressée à l’opinion publique nationale et internationale, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a affirmé ce mercredi 4 juin 2025 être maintenue en détention de manière illégale après avoir purgé la peine de prison de seize mois à laquelle elle avait été condamnée. Relayée par son comité de défense, la missive dénonce une « violation manifeste du droit » et accuse les autorités de vouloir « la neutraliser politiquement » en toute illégalité.
Abir Moussi assure qu’aucune nouvelle décision judiciaire n’a été émise pour justifier sa détention au-delà de la peine écoulée. « Je suis en situation de détention sans titre légal, en l’absence de tout mandat de dépôt en vigueur », écrit-elle, rappelant que ses avocats ont alerté à plusieurs reprises la présidence de la République, le ministère de la Justice, le parquet général, l’administration pénitentiaire et la direction de la prison de la Mornaguia, sans obtenir de réponse.
Abir Moussi invoque l’article 107 du Code de procédure pénale, qui stipule qu’un mandat de dépôt délivré par le juge d’instruction cesse de produire effet une fois l’affaire transmise à la chambre d’accusation, sauf renouvellement exprès. Elle cite également un arrêt de la Cour de cassation (n° 28953 du 18 mars 2022) selon lequel, à défaut d’un nouveau mandat, l’accusé doit être considéré en état de liberté légale.
La présidente du PDL considère ce silence des autorités comme une preuve de « volonté délibérée de violer la loi » et accuse les institutions de l’État d’être désormais « au service du pouvoir politique, même au détriment des principes juridiques fondamentaux ».
Dans un passage fortement chargé d’émotion, Abir Moussi annonce qu’elle boycottera le lit de sa cellule la nuit de l’Aïd, refusant de s’y allonger. Elle passera la nuit assise sur une chaise en plastique obtenue à la suite d’une demande médicale. « Ma place naturelle en cette fête bénie est auprès de mes filles, pas en prison », déclare-t-elle.
« Que ceux qui ont contribué à cette injustice profitent de l’Aïd avec leurs familles… mais que leur joie soit entachée par les larmes de l’injustice », ajoute-t-elle dans une conclusion virulente.
S.H



-Elle a transformé le parlement en porcherie
-Elle est la cause du clivage politique par lequel Saied s'est infiltré
-elle a salit l'image des politiciens avec ses casques et ses couettes
Sa place n'était pas au parlement pourtant elle y a dormi jour et nuit
Qu'elle dorme en prison maintenant sa place plus que naturelle
En Tunisie, les lois sont sur le papier. En pratique c'est la jungle. On fait ce qu'on veut avec qui on veut et comme on veut. Les exemples sont partout.
Elle peut se plaindre tant qu'elle veut. Elle ne sera libérée que s'il ya une vraie pression. Pour le moment elle continuera de rester en captivité.
Il n'y a peut etre pas de raison pour la garder en prison mais il n'y en a pas non plus pour la libérer. La violation de la loi n'est pas une raison valide en tunisie.
Liberez Abir Moussi !!!