Lors des festivités organisées par le mouvement Ennahdha, jeudi 20 mars 2014, pour commémorer les 58 ans d’indépendance de la Tunisie, l’ancien ministre des transports, Abdelkarim Harouni a encensé le travail fourni par le gouvernement de la Troïka qui a su sauvegarder les objectifs de la révolution. Il a rajouté que cette révolution s’inscrit dans le sillage de la lutte pour l’indépendance contre l’occupation française, en la qualifiant de « seconde vague de libération ». M. Harouni a ainsi rendu hommage aux martyrs de la Nation et aux mouvements qui ont permis la réalisation des « deux phases d’indépendance ».

Il a assuré la fierté du parti Ennahdha de s’être inscrit dans les luttes pour la liberté et la démocratie en Tunisie à travers ces militants qui ont combattu les deux dictatures. Il a néanmoins précisé que cette fête de l’indépendance est particulière. En effet, l’ancien ministre et dirigeant d’Ennahdha a précisé qu’elle n’était pas inscrite parmi les priorités de son parti lorsqu’il était au pouvoir, vu les tâches ardues que les membres du gouvernement étaient tenus d’assurer : la mise en place d’une justice transitionnelle et la consolidation du processus démocratique ainsi que la protection et la sauvegarde des valeurs de la révolution.

Par ailleurs, Harouni souligne que l’avenir politique de la Tunisie sera, il l’espère, entre les mains d’Ennahdha. Il a rajouté que l’objectif immédiat du mouvement islamiste était de gagner les prochaines élections pour « honorer le sang des martyres ».
Sous les slogans des partisans qui scandaient « le peuple veut qu’Ennahdha revienne », Harouni aajouté qu’Ennahdha, se basant sur les valeurs sacrées de l’islam sera, à coup sûr, victorieuse et qu’elle ne dérogera pas à ces préceptes religieux qui lui servent de guide.