Intervenant sur les ondes d’Express fm, mardi 18 juin 2013, Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, réagit fermement aux déclarations de guerre que Recoba, un des leaders des Ligues de protection de la révolution, avait proférées lors d’une manifestation à Sfax en faveur de l’instauration de la loi dite d’immunisation de la Révolution, dimanche 16 juin. Des propos incitant à la haine que Samir Dilou a jugés « inacceptables » et ne représentent pas l’esprit révolutionnaire en Tunisie qui « aspire à réaliser ses objectifs sous couvert de la loi ».

Il a également affirmé que, contrairement à ce qu’a dit Recoba, « on ne peut que se réjouir que la Révolution tunisienne ait été pacifique et que les Tunisiens ne se soient pas entretués dans les rues ».

Rappelons que Recoba a appelé à une véritable guerre entre « d’un côté, un peuple musulman et révolté et, de l’autre, une fraction de ‘’chiens ‘’ du RCD » et a menacé d’ « écraser [ces derniers] dans les rues, si une nouvelle Révolution se déclare », tout en soulignant qu’il est conscient d’être en train de faire de l’incitation à la violence.