Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert lundi 24 janvier 2011, une enquête préliminaire sur les biens en France de Zine El Abidine Ben Ali et de son entourage à la suite d'une plainte de trois organisations non gouvernementales, ont indiqué l’AFP et Reuters.

Sherpa, Transparency International et la Commission arabe des droits humains sont les trois ONG qui ont récemment déposé une plainte pour corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment aggravé commis en bande organisée.
Cette enquête, ouverte à la suite de cette plainte et d'éléments transmis par la police, a été confiée à l'office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) et à la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie français, Tracfin, a précisé le parquet.

Le but de la plainte est de faire recenser ces avoirs, les faire saisir et provoquer leur restitution à la Tunisie, s'il est démontré qu'ils ont été acquis avec de l'argent sale.
Des poursuites pénales contre Zine ben Ali et sa famille deviendraient en outre possibles si les faits étaient avérés.