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Tunisie – Imed Daimi réagit à la création du nouveau front politique tripartite. En quelle qualité ?!
29/01/2013 | 1
min
Tunisie – Imed Daimi réagit à la création du nouveau front politique tripartite. En quelle qualité ?!
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Imed Daimi, directeur du cabinet présidentiel, vient de publier sur sa page Facebook officielle, un commentaire dans lequel il donne son avis sur la signature officielle de l’accord portant création d'un front politique et électoral tripartite groupant, Al Joumhouri, Nidaa Tounès et Al Massar. En voici la traduction intégrale :

 «L’accord signé aujourd’hui entre Nidaa Tounès, Al Joumhouri et Al Massar constitue une remise à jour du front du 13 janvier 2011 qui avait donné lieu au premier gouvernement de Ghannouchi et qu’on peut résumer dans l’équation suivante : le parti du RCD sans Ben Ali, associé à certains hommes d’affaires ayant peur de la révolution pour leurs intérêts, à des intellectuels pleins de haine idéologique et à des partis démocratiques qui ont privilégié les intérêts partisans et les calculs électoraux pragmatiques.

Ce front peut paraître, médiatiquement parlant, tentant et attractif, mais il demeure fragile car ses composantes ne sont pas homogènes et sont liées uniquement par les intérêts qui vont, inéluctablement, se contredire.
 
Ce qui est certain, c’est que ce front ne résistera à aucune bataille électorale, objective et transparente face au front du 14 janvier 2011 qui a cru en la capacité de notre peuple à se débarrasser du dictateur et a refusé de tendre la main à son régime pour le sauver en cette nuit de sa chute, et qui refuse, aujourd’hui, de tendre la main aux résidus de l’ancien régime, car il regarde l’avenir avec espoir malgré les difficultés du présent ».
 
Ce commentaire, même s’il est exprimé théoriquement à titre personnel, il n’en demeure pas moins que M Daimi est tenu par l’obligation de réserve car vu son statut de directeur du cabinet présidentiel, il engage son patron M. Marzouki, théoriquement, président de tous les Tunisiens.

Sous d’autres cieux dans des pays démocratiques qui se respectent, la présidence de la République ne prend jamais position dans la vie des partis, que ce soit à titre officiel ou individuel. En tous les cas, par sa réaction, Imed Daimi prouve que, au moins lui et son parti le CPR ont été, d’une manière ou d’une autre, « piqués par l’émergence de ce nouveau front politique.
29/01/2013 | 1
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