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Bassem Trifi : la LTDH s’oppose au projet de loi portant sur les associations
14/02/2024 | 20:53
2 min
Bassem Trifi : la LTDH s’oppose au projet de loi portant sur les associations

 

Le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi a assuré que l’organisation s’opposait au projet de loi visant les associations. « Nous sommes contre la diabolisation des associations ayant milité par le passé en raison de quatre, six ou même dix associations douteuses, finançant les partis et ne respectant pas les normes de transparence, la loi et le décret 88 », a-t-il dit.

S’exprimant le 14 février 2024 durant l'émission « Men Tounes El Yawm » de Myriam Belkadhi sur Telvza Tv, Bassme Trifi a insisté sur l’importance et le rôle de la société civile en Tunisie. Il a expliqué que la société civile représentait 30.000 emplois. Il a expliqué qu’appliquer des restrictions et réprimer la société civile poussera ces derniers vers le chômage. « Les associations créent, de nos jours, des emplois directs et indirects… Elles appuient l’État dans plusieurs domaines, à savoir l’enfance, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, la lutte contre l’analphabétisme, l’éducation à la citoyenneté ou encore la protection des ouvrières agricoles », a-t-il ajouté.

 

Bassem Trifi a assuré que le décret 88 relatif aux associations était un acquis. Ce texte, en plus de la législation en vigueur, suffit à réglementer les associations et à contrôler leur financement. Il a indiqué que le nombre d’associations faisant l’objet de poursuites judiciaires était de seulement six ou cinq organisations. D’après lui, il ne faut pas mettre toutes les associations dans le même sac. Il a appelé à appliquer la loi. « On ne veut pas contrôler les associations par cette loi… On veut étouffer, réprimer et faire taire les associations critiquant la politique de l’État dans plusieurs domaines. Il ne s’agit pas seulement des droits politiques. Les critiques concernent, également, les droits économiques et sociaux, la migration et autres thématiques », a-t-il poursuivi.

 

Bassem Trifi a exprimé son opposition au projet de loi, récemment, annoncé par la présidence du gouvernement. Il a considéré que le texte en question avait pour objectif d'isoler et d'exclure les corps intermédiaires, à savoir les associations et les syndicats. Il a indiqué que le projet de loi comportait plusieurs dispositions restrictives.

 

 

 

Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed a multiplié les déclarations évoquant une corruption et des activités douteuses d'associations. Ces dernières seraient, d'après lui, impliquées dans des actions visant à porter atteinte à la Tunisie, voire comploter contre l'État. Un projet de loi a, récemment, été annoncé par la présidence du gouvernement et ayant pour principal objectif de contrôler le financement des associations.

 

S.G

14/02/2024 | 20:53
2 min
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Commentaires
SALIM
CHEIKH THIFA DE L'ASSOCIATION EL KHOTTAB AL BEB ETAIT UN GRAND DEMAGOGUE!!!U d
a posté le 15-02-2024 à 10:59
Discutons les points de l'intervention de ce Monsieur :

1-MAN ANTE (je suis le fils de mon père)

De quelle qualité vous voudriez vous 'opposer' à un projet de loi?. Etes vous un député pour voter contre, ou pour intenter un recours. Etes vous le président ou un membre de le la cour CONSTITUTIONNELE pour refuser ce projet de loi. Etes vous le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE pour ne pas signer cette loi. MAN ANTE.

2-Les associations font travailler 30000 personnes.

Et alors. Est ce un argument pour ne pas les controler.Il ya des HOMMES D'AFFAIRES qui sont detenus et qui font travailler des dizaines de milliers. Doit on les liberer. Il ya les CONTRBANDIERS et l'économie parallele qui emploient des centaines de milliers. doit on les laisser sans contole. En plus il faut poser la question sur l'apport de ces 30000 employés pour la patrie et qui LES PAYE.Sont ils declarés à la CNSS et à la direction des impots.

3-Ces ASSOCIATIONS sont comme UNE IMPRIMANTE MULTI-FONCTIONS!!!!

Ils s'occupent de TOUT , mais de Rien .De l'eclairage, des égouts , et peut etre des mariages et du pré-mariage (AL KHOTTAB AL BEB).Et il y a meme un directeur regional de cette association qui prone LA POLYGAMIE ,en attendant le ORFI!!!!

4-Quelle est la différence entre les association au service de NAHDHA et ANSAR charia et les associations 'de la société civile'

Les premiers sont financés par QUATAR .et les seconds,et je ne généralise pas, par les americains et l'UNION EUROPEENNE (I WATCHE, ou plutot I DONT WATCH? I ONLY RECEIVE a reçu 9milliards 500 millions de 'dons' étrangers en 2023 seulement dont plus que 4MILLIARDS 500 MILLIONS DE L'E.U.Lisez le bon article de R.B.H du 05/01/2024 : 9,5 MDT pour I Watch en 2023 dont 4,5 MDT de l'Union européenne et mes commentaires sur B.N).
Houcine
Contrôler....le financement....
a posté le 15-02-2024 à 07:50
Si le principal objectif consiste à contrôler les financements des associations, on peut contester cet aspect et rapporter arguments et faits justifiant la contestation.
Mais, généraliser en parlant de projet attentatoire aux corps intermédiaires, c'est donner du grain à moudre à qui considère votre initiative biaisée et un peu partisane.
Peut-être même dictée par des arrière-pensées.
Par ailleurs, une association du pont de vue sociologique est un groupement d'individus, de personnes physiques et morales ayant un intérêt commun à agir, promouvoir une cause, défendre et soutenir ...corps intermédiaire placé entre l'Etat et le citoyen.
Mais, dirigé par des citoyens. Ce qui en fait un organe d'intérêts particuliers.
Le financement est le point crucial, capital, car les cotisations de ses adhérents ne sont jamais la seule ressource financière.
Ce qui fait qu'en principe toute association est contrôlée par des services de l'Etat, et sa gestion est vérifiée par des commissaires aux comptes, condition requise non pas pour la seule transparence, mais aussi pour l'utilisation des deniers publics accordés sous forme de subventions.
On peut noter, et c'est un des aspects à garder à l'esprit, le poids des associations, l'influence de leurs dirigeants sur les choix politiques dans les domaines de leur intervention.
De ce point de vue, ce que certains verraient sous l'angle contributif peut se révéler contradictoire avec les intérêts collectifs sous tel ou tel aspect.
Les associations peuvent, compte tenu de leur nombre et poids, se révéler si puissantes au pont de devenir un pouvoir décisionnel par destination empiétant ou allant contre le pouvoir légitime, celui issu des urnes, législatif et autres.
Le syndicalisme, par exemple, est institué sur le modèle associatif.
Beaucoup prennent parti contre l'UGTT, au moins en contestent le poids et les prétentions à dire son mot sur les affaires publiques, et pourtant c'est une association.
D'où il peut être soutenu que la défense dans le concept, ou le rejet global de l'associationnisme ne peuvent se soutenir sans situer l'argument et son auteur dans un camp.
C'est, par exemple, Tocqueville qui vanté l'association lorsqu'il vante sa démocratie en Amérique.
Ce sont, très souvent, presque toujours des gens issus des classes favorisées qui agissent dans ces réseaux, les associations, et parce qu'ils ont leurs intérêts matériels, philosophiques, politiques à défendre. Au moins, à promouvoir.
C'est par le militantisme, terme à interroger, que beaucoup se font connaître, et rentabiliser leur "dévouement" en place ou siège même électifs.
Du désintéressement intéressé.
Qui peut conduire jusqu'à la captation matérielle......
La vérité en la matière est affaire de rapports de pouvoir.
Il est souvent utile de garder l'oeil vigilant lorsqu'un humain dit agir pour le bien général.
Il est nécessaire, impératif, de l'être toujours quand il s'agit de deniers publics, d'argent dont l'origine n'est pas connue, ou dissimulée, tout argent destiné à faire et agir au nom de la collectivité.
Dernière obligation, et pas sans importance, celle de veiller à la conduite de l'action telle que conforme aux attendus du projet associatif, et protéger si besoin les usagers et bénéficiaires de ladite association.


SALIM
LES BLAGUES DU CHEIKH THIFA!!!!
a posté le 14-02-2024 à 22:02
Les associations s'occupent de l'eclairage!!!!(El inara, à la 3eme minute de son intervention ) mais ou est la municipalité ou est la STEG.Il lui manque de nous dire que les associations s'occupent du débouchage des égouts !!!. Et qui etes vous pour 's'opposer' à un projet de loi.ECH TEHKI.MAN ANTOM.WINI EL MOUBADRA. TAIBTOUHA BARCHA HATTE THARKET.(carbonisée).