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Slim Khalbous : Nous faisons face à un syndicat radical !
10/04/2019 | 09:19
2 min
Slim Khalbous : Nous faisons face à un syndicat radical !

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, a indiqué, lors de son passage à RTCI, ce matin, mercredi 10 avril 2019, que le département a effectué plusieurs séances de négociation avec l’Union des enseignants universitaires-chercheurs tunisiens (Ijaba) considéré comme un partenaire important.

Selon le ministre, ce syndicat est radical, revendique des choses impossibles à satisfaire, diffuse des intox et refuse le débat.

« Lorsque le secrétaire général d’Ijaba changera de discours, je le ferai mais pas aujourd’hui, pas avec le discours qu’il tient ou avec cet extrémisme ou cette image qu’il donne de l’universitaire au public devant caméras de la nation! C’est de la calomnie et un comportement inacceptable ! Le jour où les esprits se calmeront et les discours changeront, je serai prêt à le faire avec quiconque», a lancé M. Khalbous.

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que le département a proposé aux députés de la nation une proposition pour régler cette crise. Or, cette proposition a été refusée par Ijaba sans donner de raisons claires.

« La police avait peur qu’il y ait débordement et une excitation hors norme. Les policiers ne sont jamais intervenus. Les ordres étaient très clairs ! Pas de violences et pas de levée de sit-in. Nous n’avons jamais décidé une levée du sit-in. Il fallait calmer les esprits pour éviter tout débordement », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous avons invité Ijaba pour trouver ensemble une solution sur la question du gel des salaires. Or, ils ont refusé par communiqué. Le salaire a été suspendu pour travail non accompli ! ».

Slim Khalbous a également indiqué que le département essaie de dégeler les salaires des enseignants-chercheurs universitaires pour éviter une année blanche et pour le bien des universités publiques.

E.B.A.

 

10/04/2019 | 09:19
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Commentaires (1)

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Auditeur neutre
| 10-04-2019 10:00
Dire que c est syndicat est "radical" c est emettre une appreciation politique, peut etre que le syndicat a des exigences maximalistes et radicales, mais cela est autre chose que d etre un syndicat radical. L interwiew donne l impression que ce ministre personnalise le conflit et il risque de subir le meme sort que Naji Jalloul, il accuse,denigre et diabolise sans etre concret malgre les efforts du journaliste. Qualifier le syndicat a plusieurs reprises de radical alors qu il s agit peut etre de demandes maximalistes n inspire pas confiance.