« Ce n’est pas moi, c’est l’huissier qui s’est trompé ! ». C’est en substance ce qu’on peut lire sur son mur FB comme justification de la part de Samir Ben Amor débouté aujourd’hui dans l’affaire qu’il a intentée contre deux dirigeants de Nidaa Tounes et deux responsables d’Al Chourouk.
D’après lui, l’huissier s’est trompé dans la transmission de la convocation ce qui a fait tomber l’affaire à l’eau. Pour cela, il a préféré ne pas « publier » l’affaire et fixer l’audience à la première semaine de juillet après s’être assuré du respect des procédures.
Les juristes démêleront certainement le vrai du faux dans toute cette histoire, mais d’après nos connaissances en la matière, il n’est pas possible de fixer une autre audience après le non-respect des procédures une première fois. Pire, Samir Ben Amor risque de faire l’objet d’une plainte pour avoir convoqué les quatre dirigeants sans raison valable. Il pourrait même être attaqué pour propagation de fausses informations puisque c’est lui qui a informé les médias de la date du 11 juin d’un procès qui n’a pas été programmé par le tribunal.

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