Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT est revenu, sur Express Fm au micro de Wassim Ben Larbi, ce matin du 30 mars 2015, sur les négociations entre la centrale syndicale et le ministère de l’Education.
Les négociations devaient prendre fin avant début avril, « mais les derniers événements ont imposé d’autres priorités », a indiqué M. Tahri. Commentant le dernier sondage de Sigma selon lequel 85% des Tunisiens s’opposeraient à la grève des enseignants et 50 % seraient contre l’augmentation de leurs salaires, M. Tahri a manifesté une mise en doute de ces chiffres. « 2 millions de Tunisiens sont bénéficiaires de cette augmentation. D’où viennent alors les 50% ? On les amène de Djibouti ? », s’est interrogé d’une manière sarcastique Sami Tahri.
Quant aux négociations ayant lieu avec le ministère concerné, le dirigeant de l’UGTT les qualifie de positives quoique les chiffres avancés relèvent encore de la spéculation. Tout en indiquant que la situation générale du pays permet une possibilité d’augmentation des salaires, M. Tahri a fait allusion à ce qu’il désigne comme un fait grave. Il s’agit de la manière péjorative dont les demandes des enseignants ont été traitées par les médias et au niveau de la société, d’une manière réduisant l’enseignant aux yeux des élèves et faisant d’eux « des pirates qui les prennent en otage ». « La relation entre l’enseignant et ses élèves s’en trouve altérée », a regretté M. Tahri.
I.O
Jamais une personne n'a été aussi détestable depuis les Trabelsi.
Le bras de fer a trop duré et n'a pas servi les enseignants , ni les élèves.
l'UGTT doit se ressaisir et clôturer en beauté ces négociations.
Avec tout ça vous vous étonnez de la réaction du peuple envers vos arnaques à répétition.
Attendez-vous au pire.