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Présentation de ''Le miroir et l’horizon, rêver la Tunisie'' de Taoufik Baccar
17/11/2018 | 15:42
3 min
Présentation de ''Le miroir et l’horizon, rêver la Tunisie'' de Taoufik Baccar

 

A travers son livre ''Le miroir et l’horizon, rêver la Tunisie’’, le président et fondateur du Centre international Hédi Nouira de prospective et d'études sur le développement (Ciped) et l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Taoufik Baccar, parle de son parcours, de son expérience, de la révolution, mais aussi de ses rêves et ambitions pour la Tunisie ainsi que d’une feuille de route et de réformes capables de redresser le pays. 

 

 

Cet ouvrage de 405 pages édité par Sotepa Graphic et vendu au prix 29,5 dinars est préfacé par Christian De Boissieu, l’économiste français universitaire émérite. Il comprend deux parties ‘’Le miroir‘’ reflet du parcours de Taoufik Baccar,  avec ses points forts et ses épreuves et ‘’L’horizon‘’ qui évoque la révolution et comment il l’a vécue, tout en proposant une feuille de route et de réformes à entreprendre pour sortir le pays de cette situation de crise.

 

A l’occasion de la parution de ce livre, une séance de dédicace-débat a été organisée, samedi 17 novembre 2018 à l’Institut arabe des chefs d’entreprises. «Emotion, liberté de pensée et beaucoup de recul par rapport à ce qui s’est passé» résume Fayza Kefi pour exprimer ce qu’elle a ressenti en lisant le livre. Fayza Kefi était présente au côté de Taoufik Baccar pour parler de cet ouvrage.

 

 

 

 

«Ce livre est destiné à la Tunisie et à son redressement, il est destiné à cette jeunesse perdue et qui quitte vers de nouveaux horizons, à ce peuple qui a perdu confiance. Il dit en substance que les possibilités de redresser la situation sont encore là pour peu qu’on prenne la voie de la sagesse et qu'on accepte quelques sacrifices, qu’on revienne aux valeurs de travail et de confiance», a expliqué M. Baccar.

Il a avoué que question timing, la parution était un pur hasard. «Depuis 2012, j’ai alerté sur la dérive économique du pays. Depuis j’ai lancé deux initiatives : la création du Ciped et la rédaction de ce livre, l’objectif étant de proposer quelques mesures et quelques stratégies de nature à aider les décideurs à redresser la situation».

 

S’agissant du titre, il indique qu’il est porteur d'un message. «On ne peut pas construire un avenir sans avoir en mémoire le souvenir des expériences, réussies et ratées, en oubliant ses success stories. Comment expliquer qu’un pays qui était en 2008 classé 2ème sur 140 pays en termes de maitrise de ses déficits globaux, se retrouve dans cette situation de déséquilibre total? Comment expliquer qu’un pays qui était choisi en 2010 parmi les 40 pays où la balance de paiement était la meilleure et sollicité pour concourir à des tours de table pour le soutien de pays à travers le FMI, arrive à cette situation de déséquilibre et à des taux de déficit extérieur de 10%? Le problème de la Tunisie est plus un problème de déficit extérieur et courant que de déficit intérieur et budgétaire», a-t-il martelé.

 

A travers son livre, Taoufik Baccar propose, ainsi, une feuille de route et des réformes à entreprendre pour sauver l’économie du pays, en s’appuyant sur son expérience et sur ses échecs.

 

I.N

17/11/2018 | 15:42
3 min
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Commentaires (14)

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OUAFFY ;Y :
| 19-11-2018 13:23
DUS | 18-11-2018 17:38 :Il me semble et par respects
vous appartenez au groupe de tendance : se sont des chèvres méme s'elle volent ) ou est la liberté avec la misère et les différences crises contrôlez vous avant de commenter pour évitez les contradictoire .
Le président Ben Ali était le président le plus compétent les risques étaient à zero .

DUS
| 18-11-2018 17:38
Huit ans après la révolution du jasmin, M Baccar a toujours la nostalgie de la Tunisie « grandiose » de l'ère Ben Ali. On comprend pourquoi, il persiste à refuser de regarder la réalité en face .Cette réalité est la suivante : aujourd'hui, le peuple tunisien préfère la Démocratise (avec toutes ses crises économiques, ses conflits sociaux, ses tiraillements, ses misères) à la Dictature (avec sa sécurité, sa stabilité et les louanges complaisants des forums économiques internationaux. Bien sûr, pour M.Baccar, le plus important c'est la croissance, les exportations, les taux de change, la dette publique. Pour les martyrs de la révolution, le plus important c'est la liberté, la dignité, la justice'?'

Rationnel
| 18-11-2018 16:53
Taoufik Baccar ministre de développement économique de 1995 à 1999, ministre des finances de 1999 à 2004, gouverneur de la banque centrale de 2004 à 2011. Il est l'un des principaux architectes et acteurs de la scène économique et la politique de développement la Tunisie depuis 1995 soit 20 ans ou plus dans des positions de décisions. Cette période est un échec indiscutable. Le niveau de vie du Tunisien moyen est moins le PIB per capita (PPP) était de 2000 dollars en 1999 et est de 3300 en 2017 (evolution de 65%), au Maroc le GDP per capita était de 1400 en 1999 et est de 3000 en 2017 (114%). En chine le PIB per capita était de 2630 en 1999 et est de 16670 en 2017 ( une évolution de 633%). Si on tient compte de l'inflation, le Tunisien moyen à un niveau de vie qui a stagné et n'a pas suivi l'évolution. Taoufik Baccar a choisi la pauvreté pour la Tunisie en orientant le pays vers des activités à faible valeurs ajoutées comme l'a bien expliqué @mjr. Pour la prochaines période des leaders ratés comme Taoufik Baccar doivent laisser la place à des leaders visionnaires, des Steve Jobs ou Elon Musk Tunisiens et ces leaders tunisiens existent ( et j'en connais plusieurs) mais nos media préfèrent toujours donner toutes la place aux plus médiocres et les rates. Les changements technologiques donnent la chance d'un nouveau début à la Tunisie et aux Tunisiens on doit éviter de rater une autre chance. Pour exploiter cette nouvelle chance on doit se concentrer sur les nouvelles technologies qui vont changer le monde dans la prochaines décennie tel que:
- Les énergies renouvelables: la Tunisie peut facilement devenir un pays exportateur d'énergie ('?olienne et Solaire), il suffit d'investir dans ce domaine et construire un câble sous marins pour relier le réseau Tunisien au Réseau européen via l'Italie. Le projet du câble sous marin évolue très lentement.
- Les voitures électriques. Une societe Tunisienne a déjà construit une voiture traditionnelle (Wallyscar), une voiture électrique Tunisienne est à la portée.
- Les batteries électriques pour voitures électriques surtout les batteries LFP (Lithium Fer Phosphates). Non seulement ces batteries sont moins dangereuses mais elles utilisent le Phosphates donc une autre débouché pour le Phosphate Tunisien.
- L'intelligence artificielle.
Toutes ces industries sont a la portée mais nos saboteurs comme Baccar et l'UGTT sont un obstacle contre le progrès qui vont garantir que la Tunisie va manquer encore une chance de devenir un pays qu'on ne rêve pas de quitter.

larioss
| 18-11-2018 15:09
Tant que nos décideurs politiques n'ont pas su et n'ont pas eu le culot le,courage et l'abnégation pour lutter acharnement contre toute sorte de corruption , contre toute sorte de banditisme, contre les charognards barrons des lobbies en utilisants tous les moyens méme militaires, notre chére TUNISIE ne sortira jamais du profond gouffre et n'évitera de subir la banqueroute tot ou tard, c'est comme ça qu'on pourra voir l'horizon de réver d'une TUNISIE DE BIEN ETRE ET DE DEVELOPPEMENT

EL OUAFFY
| 18-11-2018 14:54
Dans cette anarchie de gérance d'?tat ou le président n'a pas de Valeur morale et même la valeur réelle impossible qu'un '?tat sera dépourvu d'un chef supérieur qui juge'?'; programmer qui décide et dans ce clama instable rien ne pourra améliorer je me suis étonné que un connaisseur de gérance d'état comme BCE acceptera ce qu'inscrit sur la constitution de 2014 aussi ce qui est incroyable qu'un président les autres décide à sa place sans qu'il soit averti.
Il me semble que ce président cherche à se débarrasser de la responsabilité pour qu'il ne soit pas responsable devant le peuple car lui il connaisse bien que la majorité des préoccupations sont d'ordres financiers et la situation financière de l'état depuis la dite révolution est en état de crise .
Taoufik Baccar , l'écrivain n'a pas réservé un passage sur l'organisation actuelle de l'état ou le premièr responsable ne décide pas ni ordonne et les choses passaient sont qu'il soit au courant.

Foued
| 18-11-2018 14:45
Je suis d accord avec toi , il a fait rouler les banques , il était membre du clan ben Ali.

Walid ch expert comptable
| 18-11-2018 13:44
Excellent livre qui retrace le parcours d un grand homme patriote source d inspiration pour les jeunes

mjr
| 18-11-2018 10:42
Certes les équilibres macroéconomiques sont d'une importance certaine mais quelques observations peuvent être faites : -La croissance qui a été réalisée dans les décennies passées ne semble durable ni sur le plan économique (car elle s'est faite sans développement), ni sur le plan social (où l'individualisme acharné a miné tout sentiment de communauté) et a abouti à un profond déséquilibre avec un PIB généré à 80 % sur la bande côtière ,une certaine désindustrialisation et une agriculture délaissée. Car la Tunisie apparaît de plus en plus comme un pays touristique et non industriel, ni agricole -A titre indicatif on peut lire dans un article concernant l'audit de la dette datant de 2012 d'un journal électronique Tunisien : "La Tunisie avait contracté un premier souverain (Samourai) sur la Place de Tokyo. Il était destiné à financer l'enveloppe des subventions à allouer à la mise à niveau de son industrie. La maison de titres Nomura avait refusé de s'engager, arguant que la Tunisie était un pays touristique et non industriel " -Le journal le Monde écrivait déjà en 1975 : "Ainsi, il suffit de réaliser un investissement « industriel » qui crée dix emplois permanents pour bénéficier de toute une série d'avantages fiscaux et financiers (loi du 4 août 1974) ; favorisé par un dispositif juridique comparable à celui que les promoteurs trouvent à Singapour et en Malaisie ,n'importe quel hangar, devenu « usine », peut désormais rapporter"
-Après le 14 Janvier les choses se sont aggravées. Dans une analyse de la note d'orientation du Plan 2016-2020 un éminent économiste Monsieur Mansour Moalla qui a été ministre des finances dans les années 70 affirme : "Aucune mesure n'a été envisagée pour mettre notre production à l'abri des concurrences insupportables ou déloyales) Ce qui fait que notre économie n'est pas parvenue à soutenir la concurrence européenne en qualité et en coût. L'importation devient un réflexe courant. Il est plus conforme au génie commercial des Tunisiens"
-Le tourisme quant à lui a atteint ses limites et les recettes en devises n'ont jamais dépassé un milliard huit cent millions d'euros depuis la fin des années 90.
Sans parler de l'agriculture, les choix d'une économie basée sur un secteur industriel à faible valeur ajoutée et à bas coût de main d'?uvre et un tourisme low cost ont amené la Tunisie à son positionnement actuel et sont parmi les principales causes des déséquilibres actuels. Les orientations de la politique économique devraient être corrigées pour essayer d'atténuer les dérives à long terme.

Hannibal
| 18-11-2018 08:29
Pays classé 2eme en matière de déficit globaux? De quel classement s'agit-il? Et quels sont les 140 pays dans ce classement? Et qui a organisé ce classement? Pays choisi en 2010 ou la balance des paiements était la meilleure ? C'est un nouveau concept inventé par monsieur Baccar. Il n'ya pas en économie ni en Finances de concept pareil. Monsieur Baccar est resté pendant 20 ans ministre des finances ( par magouille politique en écartant son prédécesseur) et Gouverneur de la BCT( par magouille également). Il n'a fait aucune réforme : il a laissé le secteur bancaire dans une situation aussi catastrophique sinon pire qu'aujourd'hui (entre les mains de Belhassan Trabelsi, S. El Materi et les Mabrouk et co.) La situation macroéconomique s'est dégradée et les premiers déséquilibres ont commencé des 2004-05 . Monsieur le Trésorier du clan Ben Ali taisez-vous ! Vous êtes et vous serez toujours incompétent et nul.

Zohra
| 17-11-2018 20:54
Chacun doit aider a sa manière de sortir le pays de l'impasse. Il faudrait prendre en compte les gens qui ont une expérience dans tous les domaines et chaque pays a sa spécificité.