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Nizar Bahloul : « Ma conscience ne me permet pas d'accuser des gens sans preuves » (vidéo)
30/01/2013 | 1
min
Nizar Bahloul : « Ma conscience ne me permet pas d'accuser des gens sans preuves » (vidéo)
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Comme annoncé plus tôt, Nizar Bahloul, directeur du journal électronique Business News a été ce soir 30 janvier, l’invité de Naoufel Ouertani dans l’émission Labess sur la chaîne Ettounsiya.


M. Bahloul est revenu sur l’affaire qui l’oppose à l’ex-ambassadeur tunisien aux Emirats Arabes Unis, Ahmed Ben Mustapha, où il a expliqué qu’il était dans l’incompréhension du déroulement de cette affaire, dans la mesure où il n’a pas reçu de convocation le prévenant de la tenue du procès ainsi que de la condamnation dont il a appris la teneur à travers les médias.


Nizar Bahloul a, en outre, expliqué les dessous de l’affaire en rappelant les détails qui accusaient l’ex-ambassadeur, des faits qui sont basés, dans l’essence, sur des procès verbaux des tribunaux auxquels il a pu avoir accès à l’époque, soit au milieu de l’année 2010.


Sur la question du droit de réponse qu’Ahmed Ben Mustapha revendiquait sur le journal Business News au cours de l’année 2010, Nizar Bahloul a indiqué qu’il le lui a accordé après l’avoir reçu dans son bureau où ils ont échangé des propos concernant l’affaire. L’ex-ambassadeur a confirmé à Nizar Bahloul qu’il n’existait pas de raisons occultes d’ordre politique, une sorte de cabale, qui pousseraient les plaignants à déposer plainte contre lui. Pis, Nizar Bahloul confirme que son adversaire ne lui a jamais parlé de Jalila Trabelsi, qui serait derrière les accusations à son encontre. « Si M. Ben Mustapha avait évoqué un quelconque lien avec Mme Trabelsi dans son affaire, je ne me serais pas risqué à m’y impliquer de quelque manière que ce soit. », dixit Nizar Bahloul.


Depuis la médiatisation de l’affaire « Bahloul-Ben Mustapha », les déclarations de ce dernier se sont succédé dans divers supports médiatiques. Il a ainsi répliqué que toute cette affaire est un plat de vengeance que l’ancien régime de Ben Ali lui a concocté et ce, au regard de son refus de s’impliquer dans une affaire de fuite de fonds par Jalila Trabelsi.


 A ce titre, le directeur de Business News a rétorqué qu’il avait formellement refusé de publier cette version comportant des accusations claires contre Jalila Trabelsi et Abdelwahab Abdallah, accusations dont il ne peut vérifier l’authenticité, eu égard à l’absence de preuves tangibles et que les intéressés croupissent dans une cellule de prison depuis laquelle ils ne peuvent s’exprimer.


A certains qui ont pointé du doigt Nizar Bahloul disant qu’il a sans doute été briefé sur l’affaire et reçu des ordres afin d’agir en tant que propagandiste de l’ancien régime contre l’ex-ambassadeur, il répond qu’aucune consigne ne lui a été donnée en ce sens et qu’il défie quiconque pouvant avancer une preuve pouvant étayer de pareils propos.


Sachant que le ministère des Affaires étrangères est au courant du dossier complet, il devrait, selon Nizar Bahloul, présenter les explications nécessaires au grand public. Seulement voilà, il est possible que cette affaire soit de second ordre et qu’elle ne soit donc pas prioritaire.

 

« Si l’ex-ambassadeur est innocent qu’il reprenne son poste et que ceux qui l’ont accusé à tort soient sanctionnés. Ma conscience est tranquille et ne me permet pas d’accuser des gens sans preuves ni avant ni après le 14 janvier. Je ne crains rien, mon travail est fait selon les règles professionnelles et j’aurais réellement aimé comparaître devant le juge, car je n’ai rien à cacher », a indiqué Nizar Bahloul.

 

Naoufel Ouertani a exprimé, au passage, la solidarité de toute l’équipe de la chaîne Ettounsiya avec Nizar Bahloul soulignant que l’entretien ne pouvait être neutre à ce titre, dans le sens où il est inacceptable qu’un journaliste soit condamné à la prison pour avoir écrit et publié un article.

 


Nadya B'Chir

30/01/2013 | 1
min
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