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Le Star Prestige, le nouveau concept inédit de l'hôtel Iberostar Diar El Andalous
27/07/2015 | 10:56
1 min
Le Star Prestige, le nouveau concept inédit de l'hôtel Iberostar Diar El Andalous

L'hôtel Iberostar Diar El Andalous réouvre ses portes à Sousse. L’hôtel est bordé par le golf de Kantaoui et est en bord de mer. Cet hôtel 5 étoiles de luxe introduit un concept inédit en Tunisie : le Concept Star Prestige. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui offrira aux clients ayant réservé une chambre Star Prestige une toute autre dimension du service et du luxe. Ces clients seront logés à l'étage supérieur de l'hôtel et auront accès à la terrasse panoramique qui donne sur le golf, le Port El Kantaoui et la mer. Ils pourront profiter d'un service personnalisé qui va des jacuzzis extérieurs panoramiques en terrasse, lits balinais, un open bar privatif avec boissons et apéritifs salés et sucrés en journée au Check-in personnalisé avec cocktail de bienvenue, ces clients prestige seront donc traités en stars.

 

 

 

Cet hôtel, en bord de plage, dispose de 370 chambres dont 82 chambres Star Prestige. Il dispose de 3 piscines extérieures, 3 restaurants, plusieurs bars, et des structures adaptées à l’organisation de réunions de travail et de congrès.

 

 

M.B.Z








27/07/2015 | 10:56
1 min
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Commentaires (19)

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yaya
| 24-11-2018 22:18
imail pour reservation SVP Merci

Kamel
| 28-07-2015 23:22
Devis pour 2 adultes est 5 enfants de moi de 12 ans
Merci

mizaanoun
| 28-07-2015 13:50
En Tunisie on n'a jamais eu une économie réelle, indépendante et surtout bénéfique pour la majorité du peuple. Ce qu'on a eu est tout juste un appendice de l'économie occidentale, autrement une nouvelle forme de colonialisme qui continue sous différentes appellations. Et en plus ' pour avoir nos milliardaires en euros ' la Tunisie est endettée jusqu'à la fin des temps.

vérité
| 28-07-2015 11:05
Quel prestige et quel luxe ?!!! dans un pays qui au bord de l'explosition: des barbus, des nikab et hijab , foulards et autres signes annoncants le malheur
sans oublier les poubelles dans tout le pays, moustiques et ordeurs d'égouts
à qui va t on faire croire qu'il est bon de venir passer des vacances en Tunisie ? 60 personnes exécutés comme des chiens en deux mois
vous pensez que la destination Tunisie attire du monde encore ? un européen préfére de très aller en Gréce, au portugal ou en Espagne , ça revient trois fois moins cher avec la sécurité et la sereinité en plus
Il ne faut pas rêver, on n'a qu'à voir les prix pratiqués par la CTN pour qu'un Tunisien vivant en France puisse aller rendre viste à sa famille en voiture au bled
reveillez vous, il est bien temps ..
Le cout de la vie de tous les jours et tout le reste
En définitive ça ne vaut plus le coup de visiter la Tunisie en été !!!

nour
| 28-07-2015 10:33
Bonjour, Arrêtons les chamailleries et les discours sont fond. Une autre Tunisie est possible mais elle est dans celle ci !
Les utopies d'hier sont les réalités d'aujourd'hui .

Bonne journée a tous .

nazou
| 28-07-2015 09:40
Est le meilleur cracheur sur lui même !

Jamais content !!et toujours défaitiste !!!

Félicitations à cet hôtel haut de gamme !
Et félicitations à son personnel, qui j'en suis sûre sera à la hauteur !!

Réalité
| 28-07-2015 09:12
Vos commentaire me choque, on a un segment de la population qui vie bien au dessus de leurs moyens. Arreté d'être jaloux, s'ils ont de l'argent je préfère qu'il le dépense en Tunisie que dans un autre pays.
De plus ce n'est ni l'état ni vous qui avez fait cet investissement, donc si vraiment il n'y a pas de clientèle alors vous ne payerez pas les conséquences.
Il est vrai que malheureusement les tunisiens ne sont pas bon en terme de qualité de service, j'espère qu'en montant en gamme, ça va être meilleure.
La Tunisie s'est toujours démarqué par son accueille et des qualités des personnes accueillante, mais là c'est vraiment tombé bas. J'ai l'impression que le tunisien veut faire de l'argent facile sans trop se prendre la tete

Jedoute
| 28-07-2015 07:21
Peut etre est-ce la destination finale du beurre pris en photo hier avec son papier toilette dans sa voiture ? Ces gens la ne savent que faire d'un luxe exagere. Il leur suffit une tente ou un Tipi plante sur la plage. Quand aux touristes il faut dorenavant les oublier car ils ne reviendront plus au Pays de Baghla Liha !
Le pays de Don Tartour de la Mancha et de Sancho Ghanouche assis sur son baudet. Chers amis il faut se rendre a l'evidence, les barbus et leurs sbires haineux du CPR et des ligues droitdelhommistes ont detruit ce Pays qui jadis etait le mien. Il faut s'habituer a passer ses etes ailleurs, perso je suis devenu allergique a une certaine cathegorie de pays, je me suis habitue depuis 2011 a aller en Grece ou a Malte, c'est plus cher que le Tunistan ,le Turkestan ou l'egypstan mais le service y est parfait.

JOHN WAYNE
| 27-07-2015 22:28
La perte d'un être cher est inévitablement accompagnée d'une rétrospective des moments les plus difficiles de la personne en question.
Par exemple, lorsqu'à Paris j'apprenais en ce triste jour par un télégramme froissé et glissé sous la porte de ma chambre de bonne, que mon Père avait quitté ce monde, ma réaction fut de vivre une intense colère liée à la souffrance que cet homme aurait connu de son vivant.
Mon père était un homme chétif, aigri, et constamment pessimiste. L'auteur de mes jours vouait aux Tunisiens sauf à Bourguiba et à sa clique de nationalistes, un profond mépris. Il était par exemple convaincu que les Tunisiens n'étaient qu'un peuple de traitres se complaisant dans un Protectorat qui n'existait que par la complicité de ce dit peuple. Une espèce de colonisation taillée sur mesure par la France dans un contexte de mentalité de collaboration entre cette puissance coloniale et le peuple Tunisien. Pour mon Père, le protectorat Français était né à la demande des Tunisiens.
Une théorie qui étrangement vous rappellera la situation politique de la Tunisie d'aujourd'hui ou un peuple et ses hommes politiques marionnettes, passent le plus clair de leur temps à quémander des audiences de chefs d'états de puissances coloniales dans l'espoir d'intensifier l'ingérence de ces derniers.
Et donc me voici à Paris, effondré et le souffle coupé après avoir lu ce sombre télégramme glissé sous ma porte par la propriétaire du logis ou je louais une chambre de bonne aussi étroite que glaciale.
L'on dit souvent que nos pires des cauchemars finissent toujours par se réaliser. Il y a une espèce de prémonition naturelle chez l'homme.
Par exemple, lorsque je quittais mon petit village du Sahel vers deux heures du matin afin de prendre le premier train pour Tunis en direction du port qui me mènerait à Paris, j'avais serré dans mes bras mon vieillard de père tout en étant convaincu que je ne le verrai plus jamais. Aujourd'hui, j'ai encore en moi l'odeur de cette embrassade avec l'auteur de mes jours. Cet odeur bien particulière était celle d'un homme épuisé par des années de travail et ayant atteint la fin de sa vie. Une odeur à la fois agréable, familière, et angoissante de fatigue, de sueur, et de poussière. Une odeur de renfermé habitait mon Père comme s'il avait déjà posé un pied dans la tombe.
Arrivé à Tunis à l'aube, me voilà foulant les rues pavées et a moitié vides de la ville me menant au petit train qui lui-même me mènera au port de la Goulette. J'ai pour bagages deux couffins dont l'ouverture fut cousue par ces mêmes aguilles et fils qui servent à confectionner des matelas remplis de laine de mouton. Et en transportant ces deux valises de fortune, je suis pris d'un sentiment ambivalent de désir de conquête de la ville lumière, et de tristesse quant à des êtres chers que je ne rêverai peut être plus jamais.
Mais revenons à la mort de mon Père.
Ma première réaction à la lecture de ce télégramme fut de chercher à quitter le logis en question et d'essayer de me perdre dans les rues de Paris afin de tenter de dissiper ma douleur.
A cette époque, il n'existait guère de téléphone disponible dans la bourgade dont était originaire ma famille. Et donc, et après avoir sillonné les rues du quartier latin ou la nuit achevait de tomber, ou les cafés se remplissaient, et ou les lampadaires des rues clignotaient avant de s'allumer, mon unique consolation fut d'écrire une longue lettre adressée à mon oncle paternel.

JOHN WAYNE
| 27-07-2015 22:27
Les mois passent et me voici retrouvant le sourire.
J'alterne mes cours à la Sorbonne avec un emploi de plongeur dans un restaurant du quartier Latin.
Le propriétaire est un Italien aux cheveux gras, épais, et frisés coiffés à l'huile d'olive de Sicile. Il a pour passion un vin au gout de vinaigre qu'il fabrique lui-même dans sa maison située en dehors de Paris et qu'il transporte dans ces mêmes bonbonnes qui servent au transport de l'huile d'olive dans mon Sahel natal. Il a pour autre passion Mussolini qui selon lui avait prodigué a l'Italie et a son peuple une grandeur digne de celle que la Rome antique connut.
Nombreux de mes amis sont Algériens, ou Vietnamiens. Tous parlent de cette fin d'époque coloniale qui semble toucher au monde entier.
Les fins de semaines sont en général consacrées à des visites discrètes aux dames de la Place Pigalle dont certaines ayant la quarantaine et d'une fine élégance, exercent sur l'indigène brun de peau que je suis, une étrange fascination.
Mais notre libertinage a parfois un prix à payer. Il ne s'agit pas d'un prix en monnaie mais de celui que l'on paye après avoir contracté une de ces maladies honteuses.
Nous voici un ami Algérien et moi-même à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière par un morne dimanche matin. J'ai pour la énième fois cette sensation d'avoir été puni de Dieu par ces brulures qui agrémentent mes visites au petit coin.
Une bonne s'ur au visage sévère et masculin nous guide d'un ton sec vers une salle d'examen ou se trouve posée une boite métallique sur une table peinte en blanc.
« Déshabillez-vous ! » nous somme la none en question.
Nous voici debout, caleçons en berne, et attendant le châtiment d'une piqure de pénicilline.
Un jeune interne aux cheveux roux pénètre dans la salle, ébouriffé et de mauvaise humeur.
Il semble vouloir insister sur des détails désobligeants :
«Ou avez-vous été pour avoir attrapé cela» nous demande-t-il sans nous examiner, mais en nous dévisageant d'un air dégouté derrière ses lunettes rondes.
« A la Place Pigalle Missieu» lui répond mon compère Algérien d'un fort accent bougnoul.
«Vous auriez pu faire attention !» lui lance le toubib rouquin de mauvais poil.
Caleçon baissé et dans une position plutôt humiliante, mon complice en débauche Algérien reçoit la première piqure. Il émet un gémissement et grommelle des injures en Arabe sans doute liées au calibre effrayant de l'aiguille.
Je subis le même sort mais sans broncher.
« Ce médecin Français était raciste ! » me confie d'un air humilié l'étudiant Algérien sitôt le toubib disparu dans le couloir.
Nous voici de nouveau flânant dans les rues de Paris.
Des rayons de soleil se hasardent dans le ciel.
Des voitures s'arrêtent pour ensuite démarrer dans des crissements de pneus.
De fortes odeurs de café émanent de bistrots ou des garçons, vêtus de tabliers blancs et cigarette à la bouche, posent bruyamment des chaises sur le trottoir.
Même après la perte de l'être le plus cher, la vie a l'air de continuer.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.