L’ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports, Majdouline Cherni a adressé un message incendiaire, ce mercredi 20 février 2019, au chef du gouvernement, Youssef Chahed à la suite de la nomination du nouveau commandant en chef de la Garde nationale, Mohamed Ali Ben Khaled à la place de Chokri Rahali.
« Monsieur le chef du gouvernement, je vous ai déjà adressé ce message, directement et à plusieurs reprises : Je ne renoncerai jamais au droit de ce pays à la lutte contre le terrorisme. Je suis une femme coriace et je n’ai rien à perdre parce que je me bats pour le sang de mon frère. Vous n’avez jamais compris que la Tunisie est en danger. Vos ambitions politiques vous ont poussé à utiliser l’appareil de l’Etat à votre guise.
Monsieur le chef du gouvernement, aujourd’hui vous avez prouvé que vous craignez les personnes honnêtes et patriotes. Vous avez préféré vous soumettre aux frères musulmans pour servir vos intérêts personnels. Je suis la fille de la Garde nationale et je vous le dis en public : Vous avez joué de l’Etat pour satisfaire vos ambitions politiques. Vous avez le droit de désigner qui vous voulez et de mettre fin à la mission de qui vous voulez, mais vous n’avez pas le droit d’entraver les institutions de l’Etat et de toucher aux normes de l’action sécuritaires », a indiqué Majdouline Cherni en substance.
Elle a, également, ajouté : « Maintenant, j’adresse un message aux Kefois, après la mise à terme de la mission du commandant en chef de la Garde nationale, le colonel-major Chokri Rahali, enfant de la région, vous comprenez que l’honnête et le bosseur ne peut être maintenu ».
Majdouline Cherni a conclu en précisant : « Toutes mes félicitations au colonel-major, Mohamed Ali Ben Khaled, nouveau commandant en chef de la Garde nationale, pour qui j’ai beaucoup de respect. J’espère que le chef du gouvernement le laissera travailler à son aise ».
S.H
Commentaires (27)
CommenterRésistance.
Commentateurs débiles !!!
Une preuve supplémentaire...
Precision
Quand il le faut ,il faut tourner le couteau dans la plaie
Nee respects
Ingratitude et vengeance
Mme Charni ne déroge pas à la règle.
Si on met de côté son frère, Allah yarhmou, tué dans de sales circonstances, que peut-on dire du bilan de Mme Charni à la tête du ministère de la jeunesse et sport ?
Est-il positif ? Qu'à t'elle laissé comme empreinte de son passage ?
Mais dès qu'un ministre est changé, il s'attaque au mécanisme de l'état, par ingratitude et dénoncer ce qu'il acceptait lorsqu'il en faisait partie.
Cela concerne tous ceux et celles qui ont eu le même sort.
L'être humain est ainsi fait et il ne changera pas.