alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 10:43
Dernières news
La plupart des ministres sont embarrassés par la détention, de Sami Fehri, dixit Issam Chebbi (Vidéo)
24/12/2012 | 1
min
La plupart des ministres sont embarrassés par la détention, de Sami Fehri, dixit Issam Chebbi (Vidéo)
{legende_image}

Dans le cadre de sa participation à la manifestation de soutien à Sami Fehri qui a eu lieu aujourd'hui lundi 24 décembre 2012 devant la prison de Mornaguia, Issam Chebbi du parti Al Joumhouri a déclaré, à Business News, que des représentants de son parti, dont Iyed Dahmani et lui-même se sont déplacés sur les lieux, car, dit-il : «Nous croyons qu'il s'agit d'une bataille pour l'Etat de droit et des institutions. Laisser Sami Fehri derrière les barreaux sans qu'il n’y ait de jugement qui l'impose, c'est un nouveau pas vers "l'Etat de la tyrannie"! Il n’est pas envisageable de tolérer qu'en dépit d'une décision judiciaire de mise en liberté, le pouvoir exécutif et le ministère public refusent de l'appliquer».

Par ailleurs, M. Chebbi a ajouté que des membres de son parti ont déjà contacté le chef du gouvernement ainsi que plusieurs ministres, dans le cadre de l'engagement qu'ils ont pris de tout entreprendre pour faire libérer Sami Fehri et lui faire recouvrer ses droits. Il en a conclu que «la plupart des ministres sont embarrassés et ne comprennent pas pourquoi il est toujours en prison». M. Chebbi a ajouté: «Nous non plus, nous ne comprenons pas cet acharnement!».

Issam Chebbi a affirmé, par ailleurs, avoir déjà envoyé une lettre ouverte au ministre de la Justice, lui faisant assumer personnellement toutes les répercussions de la grève de la faim observée par le détenu sur sa santé, surtout qu'il souffre de diabète. "Nous allons aussi contacter, à ce sujet, tous les organismes de défense des droits de l'Homme dans le monde", a-t-il précisé.
«Sami Fehri a décidé de ne pas rester en prison jusqu'au 3 janvier, et d'en sortir mort ou vivant!», a-t-il ajouté avec amertume.

M. Chebbi a affirmé en outre que même avant la révolution, une telle situation n'est jamais arrivée. «On commettait, certes, des dépassements, mais de manière plus discrète et moins criarde».
Il a, enfin, conclu par dire que quand un seul citoyen est opprimé, tout le peuple l'est. Et c’est ce qui explique la grande mobilisation et l'élan de solidarité exprimés par la foule présente devant la prison.

Dorra Meziou

24/12/2012 | 1
min
Suivez-nous