Sur les 6,24 millions de "très diplômés" (masters, grandes écoles et doctorat) que compte la France 710.000 sont "immigrés", selon une étude du Secrétariat général de l'immigration rapporté par l'AFP.

«La part de très diplômés est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale», observe l'étude de Samuel Menard et Sylvain Papon, chargés de mission au ministère de l'Intérieur.
Ainsi, parmi ces immigrés «très diplômés" figurent 26.000 Tunisiens, loin derrière l’Algérie et le Maroc (66.000 chacun). Entre ces trois pays du Maghreb, s'intercalent le Royaume-Uni (40.000) et l'Allemagne (30.000).
Les effectifs de pays d’Afrique (hors Maghreb) sont "assez faibles" alors que certains pays sont au contraire "surreprésentés": Liban (16.000), Roumanie et Vietnam (15.000 chacun). L’Amérique du Sud ou centrale est très peu représentée.

En France, 41,3% des doctorants sont étrangers, une "proportion très élevée, caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d'enseignement supérieur de qualité et ont tissé un réseau grâce aux liens historiques et linguistiques", note l'étude.