L’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inluc) a dénoncé, dans un communiqué émis ce jeudi 21 mars 2019, la campagne de diffamation menée par l’organisation I Watch la visant et l’accusant d’avoir dévoilé l’identité d’un dénonciateur de corruption.
L’Inlucc a, dans ce sens, appelé l’organisation à cesser de créer des conflits et à collaborer avec la société civile en vue de lutter contre le fléau de la corruption.
L’Instance a, par ailleurs, souligné que le dénonciateur en question a présenté à l’Inlucc des données concernant des soupçons de corruption autour de certains responsables à l’institution publique dans laquelle il travaille et a demandé que son identité soit protégée.
Il est, par la suite, revenu sur sa requête acceptant que son identité soit révélée à deux reprises, en novembre 2017 et mars 2018. Cependant, l’Instance a décidé, en avril 2018, de garder secrète son identité.
L’Instance a, par ailleurs, relevé que certains collègues du dénonciateur ont porté plainte à son encontre pour voie de fait. Il a, ainsi, écopé de 4 mois de prison. Elle a, de surcroît, souligné son attachement à appliquer la loi sur la protection des dénonciateurs en dépit de l’absence d’un texte juridique la régissant.
Rappelons que I Watch avait publié, le 18 mars 2019, un témoignage d’un dénonciateur dans lequel il accuse l’Inlucc d'avoir dévoilé son identité à son employeur, l'exposant à de multiples harcèlements.
B.L