Incident du short à Barcelone: Tunisair apporte sa version des faits
Suite à l’article publié par Business News le 26 août 2015 et selon lequel deux touristes ont été empêchés de monter à bord d’un avion Tunisair à Barcelone à cause d’un pantalon jugé assez court par le chef d’escale, la compagnie nationale a décidé d’apporter sa version des faits.
Une deuxième version qui survient deux jours après la publication de notre article et après une première déclaration donnée par Ghassen Ouji du service de communication de Tunisair. En effet, le service communication, contacté par Business News, a indiqué que le problème a pu être résolu et que les deux touristes ont pu, finalement, prendre leur vol vers Tunis.
Dans sa version rendue publique aujourd’hui, vendredi 28 août 2015, sur sa page officielle, Tunisair explique ce qui suit (nous le reproduisons dans son intégralité):
Faisant suite aux informations relayées par certains Médias au sujet des deux touristes à Barcelone , Tunisair voudrait apporter les précisions suivantes, relatives aux circonstances de ce qui s'est réellement passé à l'aéroport de Barcelone:
A l'ouverture de l’enregistrement et avant d'emprunter le vol TU515 à destination de Tunis, deux passagers de nationalité qatarie portant des shorts se sont présentés au Chef d'Escale pour lui demander des informations sur les conditions météorologiques à Tunis afin de se décider s'il fallait récupérer des pantalons de leurs bagages non encore enregistrés. Suite à la réponse fournie par le Chef d'Escale, les deux passagers se sont apparemment organisés en conséquence sur le plan de leurs tenues et sans la moindre pression sur ce plan, pour finaliser ensuite les formalités pratiques relatives à leur voyage. Ils ont ainsi bel et bien été embarqués à bord du vol et sont bien arrivés à Tunis dans les meilleures conditions. Notons enfin qu'aucune réclamation des passagers en question n'a été enregistrée.
Réagissant à ce droit de réponse, Business News informe qu'elle tient à disposition de Tunisair les coordonnées des deux touristes et de leur avocat, témoin avec d'autres passagers, de ce qui s'est RÉELLEMENT, passé. La compagnie peut, bien entendu, se suffire de la version unilatérale de son chef d'escale et de publier des communiqués officiels ensuite sans avoir pris la peine de contacter les premiers concernés, à savoir ses propres clients qui, eux, tiennent une version complètement différente.
R.B.H