Le leader au sein de Nidaa Tounes, Noureddine Ben Ticha est revenu, dans un article publié, vendredi 1er août 2014, sur sa page Facebook, sur la récente démission du chef d’Etat major de l’armée de Terre, Mohamed Salah Hamdi qui a soulevé, et ne cesse de soulever, la controverse.

Noureddine Ben Ticha a ainsi déclaré que la démission du général est un acte de courage qui a pu révéler aux Tunisiens une situation longtemps passée sous silence : « l’institution militaire souffre d’injustice et de tensions, accentuées par le devoir de réserve, imposant le silence aux responsables militaires ».

Par ailleurs, M. Ben Ticha a tancé « les semi-politiciens » du parti de Moncef Marzouki qui ont bombardé l’opinion publique de leurs analyses, affirmant que la démission du Général Hamdi avait fortement ébranlé le président de la République. En effet, selon le dirigeant de Nidaa Tounes, avec cette démission, Marzouki s’est retrouvé évincé du centre de décisions militaires.

M. Ben Ticha a d’un autre côté rappelé que Moncef Marzouki avait fait perdre à l’institution militaire son équilibre, en limogeant durant l’été 2013 les ¾ de l’Etat major. Il a affirmé que le président de la République a perdu la main mise sur l’institution militaire, récupérée par le ministère de la Défense et des chefs d’Etat major. Et c’est justement pour cette raison, d’après Noureddine Ben Ticha, que les proches de Marzouki ont attaqué le ministre de la Défense Ghazi Jeribi le traitant de tous les noms.

Noureddine Ben Ticha a de ce fait indiqué qu’il existait un seul dénominateur commun ayant déstabilisé l’institution militaire et causé la recrudescence du terrorisme dans le pays : Moncef Marzouki et ses proches. « Qu’attendons-nous ?! Je pense que c’est un devoir national imputé aux partis politiques, aux organisations et aux citoyens de mettre le doigt sur les causes de nos maux, et ce afin de parvenir à des élections transparentes sans l’horreur du terrorisme ! »