Habib Ellouze et Sadok Chourou, les deux extrêmes radicaux du parti islamiste Ennahdha, ont publié tous les deux dans la soirée du vendredi 12 au samedi 13 décembre, une lettre aux adhérents et sympathisants de leur parti et aux Tunisiens.
Dans ces deux lettres, les deux dirigeants font part de leur désaccord total de la position du Majlis Choura d’Ennahdha relatif à la présidentielle. Ils s’élèvent contre cette position de neutralité, ou de participation aux élections avec un vote blanc, et appellent les électeurs à voter Moncef Marzouki.
Dans son post, Sadok Chourou accuse Ennahdha de « commettre deux graves erreurs, contre le pays mais aussi contre Ennahdha » s'il n’appelle pas à voter « ouvertement et sans équivoque » pour le projet de Moncef Marzouki. Sans pour autant ouvertement citer les deux candidats, Chourou affirme que « le deuxième projet, mènera le pays vers la voix de la liberté, de la dignité et de la justice et consacrera les valeurs de la révolution ». Un projet qu’il dit « à l’opposé du premier, qui ne durera qu’une seule année et ne sera pas différend de celui vécu avant la révolution avec son lot d’injustices et de corruptions ».
En effet, Sadok Chourou estime que la position prise par les dirigeants d’Ennahdha « laisse comprendre qu’elle soutient le projet de BCE ». Une position qui pourrait engendrer la fragilisation du mouvement et créer une vague de démissions et de scissions.
Habib Ellouze, pour sa part, a souhaité adopter une position plus « modérée » que Sadok Chourou en affirmant que le conseil de la Choura est le seul capable de prendre des décisions impliquant l’ensemble du mouvement. Cependant, Ellouze précise que le décision du conseil a été prise sur la base d’une rupture avec « l’ancien régime de la corruption » et ainsi, selon cette même logique, une totale neutralité ou un vote à bulletin blanc seraient contradictoires avec la décision prise par le conseil de la Choura.
le second veut exciser les femmes (un fantasme sexuel) et envoyer les femmes au jihad nikah(qu'il commence par les femmes de sa famille)
il faut de tout pour faire un monde
et ben tant mieux qu'ils font péter la marmite d'Ennahdha et qu'ils se rejoignent à Jbali et qu'ils commencent à chercher un bon avocat parce que ces fous de dieu devraient avoir du sang sur les mains dont ils doivent rendre compte devant la justice
Il a bien choisi son camp constitué des extrémistes de tout bord qui se partagent tous le même but ultime : démolir les acquis modernistes de la Tunisie