
Alors que les discours des principaux représentants du CPR, de même que celui de Mustapha Ben Jaâfar et Rached Ghannouchi, ont été ponctués de critiques acerbes à l’encontre des médias, à l’extérieur de la salle du congrès, les organisateurs ont donné un aperçu de ce qu’ils attendaient de ces mêmes médias.
Après l’épisode qui a précédé le début de la cérémonie, Tahar Hmila fait encore parler de lui. Alors qu’il était interviewé par un journaliste de Nawaat, un des organisateurs du Congrès a tenté d’éteindre la caméra du journaliste, exaspéré par l’attention portée à M. Hmila. S’en suit une cacophonie généralisée et des altercations entre organisateurs.
Des CPRistes ont même eu la brillante idée de fermer les portes de la salle, pour éviter que les personnes à l’intérieur ne viennent s’informer de l’incident. Idée qui, finalement, n’a pas été mise à exécution, après l’arrivée d’autres « organisateurs », peut-être plus lucides.
Le journaliste agressé a fait part de son indignation : « Ce n’est pas vous qui allez me dire qui je dois interviewer, en me traitant, en plus, de média de la honte ! », s’est-il exclamé. Et son interlocuteur de répondre : « J’ai un droit de contrôle, je fais partie du comité d’organisation (sic) ».
La tension s’est finalement apaisée, et les organisateurs se sont excusés suite à l’incident, affirmant que ces méthodes ne doivent pas être considérée comme représentatives des membres du parti.
M.B.H
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