L’émission Midi Med sur RadioMed diffusée le 27 mars 2019 a vu un clash entre le dirigeant d’Ennahdha Mohamed Ben Salem et le chroniqueur de l’émission, Sofiène Ben Farhat où ce dernier a accusé le parti islamiste de terrorisme, d’avoir un discours de diabolisation envers les détracteurs d’Ennahdha et ceux qui n’adoptent pas sa vision ainsi que d’être contre le caractère civil de l’Etat et l’égalité entre les sexes.
Tout a commencé quand Ben Farhat s’est adressé à Ben Salem en lui disant qu’Ennahdha est venue avec un projet de Talibans en 2011 et que quand ce projet a été rejeté par les Tunisiens, un autre projet a vu le jour qui est le projet pakistanais.
A cela, Ben Salem a répondu en qualifiant Ben Farhat d’être « à côté de la plaque » soulignant que depuis les années 70, Ennahdha était un mouvement pacifique et démocratique.
Des propos réfutés par Ben Farhat qui a dit que « parmi les catastrophes en Tunisie est le fait que des gens de ton niveau soient devenus ministres » l’accusant de mobiliser des gardiens des forêts nahdhaouis en vue de faciliter les actes terroristes en prétendant qu’ils ne faisaient que s’entraîner et l’appelant à porter plainte contre lui s’il le souhaitait.
Ben Salem a ainsi rétorqué en affirmant qu’il déposera une plainte à l’encontre de Ben Farhat le taxant de menteur.
B.L
Commentaires (34)
Commenterterroriste en veille
Le chef-d'oeuvre diabolique de Béji
Chialez si vous voulez, vous n'aurez pas le dernier mot
Bientot le clash en direct entre ennahdha et le peuple tunisien.
mahlek ya Sofiene
Et dire qu'ils se demandent pourquoi ils n'ont pas pu vaincre le Parti d'Ennahdha à toutes les élections !!!
Il ne faut ni me censurer, ni croire pour une seule seconde, que ceux qui encouragent cette vulgarité du langage trivial de ce pseudo journaliste des hôtels de Soliman, Sofien Ben Farhat, pourraient jouir de leur haine contre Ennahdha. La haine est l'antidote de la lucidité humaine. L'ancien ministre d'Ennahdha, Mohamed Ben Salem, montre un niveau très et trop élevé d'un langage d'un vrai intellectuel, qui s'avère l'opposé du langage de ce baratineur aux services de radios fm, dont tout le monde connaît sa tendance politique imposée de l'étranger.
Mohamed Ben Salem s'est avéré un homme de grande valeur humaine, ne pouvant répondre au discours d'un criard, qui fait honte au métier du journalisme. Sofien Ben Farhat s'avère d'éducation des bars et des Souks, qui ne cherche que le buzz pour faire parler de lui et pour gagner des échelons de ses Boss commanditaires. L'ancien ministre ne pourra être habitué à ce genre de vulgarité linguistique digne des bidonvilles. Que Sofien Ben Farhat aille essayer ce genre de discussion houleuse, avec Lotfi Abdelli. Il l'écrasera comme une puce. Mais parler par toute cette vulgarité avec un ministre d'Ennahdha, c'est comme le bandit ivrogne du quartier, qui provoque l'Imam de la Mosquée. Lorsque l'Imam ne pourra répondre au bandit, ça ne veut pas dire que le bandit a gagné. Mais chacun possède sa culture et chacun possède son propre langage.
Tout est proportionnel, même du côté de ceux qui encouragent Sofien Ben Farhat à plus de trivialité.
Journaliste anarchiste...!!!!
Les à-côté-de-l'Histoire !
Tiens donc ! C'est plutôt cocasse de voir des tenants de l'arabisation exclusive du bon petit peuple employer cette bonne vieille formule argotique française !
Auraient-ils attrapé la francophilie ?!
Quant au fond __et à tout prendre__, mieux vaut être à côté de la plaque qu'à côté de l'Histoire ! Surtout des années 70 et suivantes !
On suivra, cela dit, avec intérêt l'issue judiciaire de ce clash.