Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a prononcé un discours, ce lundi 14 janvier 2019, depuis le musée du Bardo, à l’occasion de la commémoration du 8ème anniversaire de la révolution.
Le président de la République a rappelé que la révolution a été menée par des jeunes n’ayant aucune appartenance partisane, encore moins, de référence religieuse. « Personnellement, je n’ai pas participé à la révolution, j’étais chez moi depuis 20 ans. Cependant, j’ai réussi, par la suite à éviter au pays un bain de sang », indique Béji Caïd Essebsi.
D’autre part, il a affirmé qu’après 8 ans, la liberté d’expression et la liberté de presse sont parmi les principaux acquis de la révolution. « Il y a parfois un excès de ces libertés, outre l’absence de limite. Toujours est-il cet excès est le moindre mal. Dans notre démarche démocratique, mieux vaut avoir un excès de liberté que l’absence totale de liberté. Ainsi, les sacrifices des gens ne seront pas perdus ». Et d’ajouter, « Le deuxième acquis c’est la démarche démocratique. Nous avons tenu des élections, et nous avons rédigé une Constitution. Et quelques soient les lacunes de cette Constitution, il est impossible de revenir sur la démarche démocratique qui a caractérisé la Tunisie partout dans le monde », poursuit-il.
« Aujourd’hui, je constate que certains sont préoccupés par d’autres choses. On parle de la création d’un nouveau parti, celui du gouvernement. C’est un recul sur la démarche démocratique, qui n’est toujours pas à l’abri. Cela dit, on ne reproche à personne de vouloir créer un nouveau et j’espère qu’ils n’ont pas tort », indique le président de la République en référence au nouveau projet politique du chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Le président de la République a, également, indiqué que le peuple souffre encore du chômage, de la pauvreté et de la marginalisation. « Toute expérience démocratique prend du temps. Le plus important, c’est que tout se passe sans violence », assure-t-il.
Il est, également, revenu sur la grève générale dans la fonction publique et le secteur public, prévue pour le 17 janvier 2019, mettant en garde contre les dangers qui peuvent en découler, comme ce fût le cas lors de la grève générale du 26 janvier 1978. « Beaucoup ne savent pas ce qui s’est passé et doivent faire en sorte de résoudre cette crise pour en sortir avec les moindres dégâts ».
Le président de la République s’est dit optimiste pour l’avenir, « L’année prochaine sera certainement meilleure. Nous ne savons pas qui sera là l’année prochaine, puisque la vie ou mort est une question qui revient à Dieu. J’espère que ce sera nous, ou celui qui nous succèdera, l’essentiel c’est de préserver la révolution et ses acquis et que Dieu protège la Tunisie ».
S.H
Commentaires (23)
CommenterNouveau Parti.
LA REVOLUTION ET SES INJUSTICES ENVERS L'HISTOIRE .
En se demande et on veut savoir quel genre de liberté acquit de cette révolution malgré que la liberté demeure toujours un sujet métaphysique que chez les révolutionnaires Tunisiens.
Si on raisonne un peu la liberté et la démocratie ne sont une nécessité absolue il y a des préoccupations populaires l'amélioration de la vie la création d'emploi et la sécurité qui sont prioritaires que la liberté d'expression comment voulez-vous un être humain pourra vivre en liberté dans situation pleine de famine et de peur.
On ne peut pas fermer nos yeux sur l'actuelle situation qui est moins digne que celle de l'époque de président Ben Ali .
Il me semble que la situation ne pourra continue dans cette direction un président qui ne préside pas c'est les autres qui décident et lui qui prendra les conséquences des erreurs des autres.
Si les révolutionnaires qualifient Ben Ali du faille ils ont été en erreur car le Président Ben Ali n'a pas été le seul au pouvoir soit qu'elle en soit sa gestion de Ben Ali et son équipages étaenit mieux que l'instant moins de faim moins d'instabilité moins d'inflation et même la liberté était présent tout simplement les chacals féroces qui voulaient saboter le pays au nom d'un faux religieux n'ont pas de place c'est SIDNA Amar 4X4 04 qui s'occupait d'eux mais le vrai religieux était respecté la preuve les Mouftis ont été mieux respectés par le système de Ben Ali.
De BCE à HCE en attendant NCE
Un autre parti de trop car il nuira au Nida déjà mort. Le Nida qui a trahi les tunisiens. Le Nida qui a menti aux tunisiens. Le Nida qui s'est associé au diable pour ce fichu fauteuil strapontin.
Surtout si on confie ce parti à un jeunot totalement dépourvu...
Quoi qu'il en soit, ce serait une flèche contre la démocratie surtout si, pour gérer ce nouveau parti, on désignait un jeunot totalement dépourvu d'expérience politique et encore plus de vue du même métal ! Et si ça vous fait penser à ce que BCE a fait en la matière, persuadez-vous que c'est bien lui qui était visé : "l'expérience" de Nida confié à son fiston totalement immature et dépourvu de toute expérience (cf. plus haut) a porté un coup fatal à notre démocratie balbutiante!
Une citation de Konrad Adenauer!
Je traduis: "Tous les organes humains finiront un jour par se fatiguer, mais pas la langue."
voir le lien:
https://www.zitate-online.de/sprueche/politiker/19383/alle-menschlichen-organe-werden-irgendwann.html
Yé BajBouj
Les Tunisiens ont voté pour toi pour l'unique raison d'écarter les islamistes du pouvoir '?' tu as trahi '?' ce qui me révolte c'est son AMNESIE il oubli pourquoi les Tunisiens ont voté pour lui '?'
Les PARTISANS de la Tunisie ne voteront que pour le parti qui éliminera les islamistes '?'
Les mois qui viennent isoleront la Tunisie si elle ne se débarrasse pas des mangeurs d'hommes '?' Les islamistes seront des parias dans quelques mois '?' parole de Salman ben Salman '?' HC
Le même discours pour la quatrième fois
- La révolution a été menée par des jeunes en quête de liberté, avenir, et dignité, elle est confisquée par les vieux et les religieux. Les vieux veulent préserver l'ancien système et les privilèges et monopoles de la Famille, les religieux veulent impose une dictature théocratique et se procurer de nouveaux privilèges et monopoles.
- Les seuls acquis de la révolution, la liberté d'expression et la liberté de presse. Mais on a une presse de très bas niveau qui se fait l'écho des rumeurs sur Facebook et des disputes entre les personnalités sans apporter du nouveau et sans faire des enquêtes d'investigations ou des analyses.
- Des élections ou le seul choix est entre le parti des théocrates et un parti qui se dit rempart contre la théocratie mais qui devient après les élections son soutien. La majorité préfère s'abstenir vu la fausse nature de ces élections et le manque de choix. Pile ils gagnent, face tu perds.
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Inna lillahi wa inna ilaihi rajioun
RADOTAGE OBNIBULATION POUR NE PAS DIRE AVEUGLEMENT
La Tunisie à détruire avec la stratégie de partage du pouvoir et d'union avec Youssef Chahed utilisée par Ennahdha
Comment sortir de l'impasse :voter pour les listes indépendantes et pour l'espoir Madame Abir Moussi