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Accrochage entre les services de sécurité américains et les journalistes tunisiens
17/03/2011 | 1
min
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La conférence de presse d’Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine ne s’est pas déroulée sans incidents.

La conférence de presse a eu lieu au siège du ministère des Affaires étrangères et c’est le service de ce ministère qui s’est chargé d’inviter (et d’exclure) les journalistes.
A l’entrée, les services de sécurité américains voulaient procéder à la fouille des entrants avec le détecteur manuel de métaux. Refus sec des journalistes, appuyé par les services de sécurité tunisiens qui ont exigé que ces mesures soient accomplies par les Tunisiens et non par les Américains. Fin du 1er acte.

Les Tunisiens ont commencé a accomplir leur travail (en présence d’un chien policier) quand notre confrère Mehdi Houas de Shems FM a commencé a filmer la scène. C’est alors que les agents américains se sont rués sur lui ordonnant d’arrêter de filmer et essayant de lui retirer sa caméra. Cette scène fut à son tour filmée par notre confrère Hafedh Mribah de Shems FM. Les Américains lui réitèrent l’ordre d’arrêter de filmer en essayant de lui retirer sa caméra, à lui aussi.

Après quelques palabres, les 2 journalistes arrêtent de filmer et tentent de monter au 5ème étage où se déroulait la conférence. Les Américains s’opposent à ce que les 2 confrères couvrent la conférence et leur barrent le chemin menant aux ascenseurs. Les services de sécurité tunisiens ont dû intervenir pour permettre à ces journalistes de faire leur travail et de monter au 5ème étage.

Les Américains, ne s’avouant pas vaincus, montent au 5ème et menacent d’annuler la conférence de presse si ces 2 journalistes ne quittent pas la salle.
Comme un seul homme, tous les journalistes (une bonne soixantaine) se sont opposés à ce dictat et ont menacé, à leur tour, de boycotter la conférence. Les Américains ont dû, alors, se faire une raison.
Toutefois, un des leurs a pointé du doigt Hafedh Mribah le sommant de venir lui parler en aparté. Mais devant le refus du confrère, il lui a demandé de rester « sage » sinon il le contraindrait à quitter la salle.
17/03/2011 | 1
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