Ecrit par A4 - Tunis, le 31 Janvier 2014
Arrogants, ils se croyaient vainqueurs
Incompétents, les voilà vaincus
Ils ont fini, mais avec lenteur
Par être presque enfin convaincus
Que l'on ne peut être à la hauteur
Quand on a la haine comme seul vécu
Frustrés, ne voyant plus les limites
Affamés et jamais rassasiés
Ils ont tenté mais sans réussite
Une greffe bizarre de vieux chameliers
D'un chardon sec, une plante maudite
Sur notre vert rameau d'olivier
Sanguinaires, ils n'ont fait que du mal
Stupides, ils voulaient se faire un nom
Guidés par un vil instinct bestial
Ils ont envoyé leurs gorillons
Descendre dans le froid matinal
L'ami moustachu au c'ur de lion
Qu'espéraient-ils, ces haineux bipèdes
Ces ignorants atteints de myopie
Que l'aigle royal de nos pinèdes
De nos hirondelles et chants de pies
Tombe amoureux de leur guenon laide
Ses feuilles mortes et eaux croupies ?
Qu'espéraient-ils, j'aimerais savoir
Que l'on me dise en toute clarté
Comment ces ignares aux idées noires
Vantant la mort en déchiqueté
Peuvent-ils parler à l'auditoire
De liberté ou de dignité ?
Voilà qu'ils s'en vont, qu'ils quittent la scène
Nous voilà épuisés mais vainqueurs
Les voilà partis, c'urs pleins de haine
Comme partent les chiens aboyeurs
En traînant leur gourou, sa bedaine
Et son titre de roi des tueurs !