La situation en Tunisie a causé quelques inquiétudes chez Bombardier Aéronautique, qui est en train d’étudier l’éventualité de l'implantation d'une usine dans le pays.
«La stabilité d'un pays, c'est un facteur qu'on regarde, mais on tient compte du long terme. On ne prend pas une décision uniquement basée sur les deux ou trois dernières semaines», a déclaré, mercredi 2 novembre 2011, le président de Bombardier Aéronautique, Guy Hachey, au cours d'un entretien avec des journalistes en marge d'un sommet organisé à Ottawa par l'Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC), rapporté par le site La Presse Affaires.
M. Hachey a indiqué que les analyses se poursuivaient, que des négociations étaient en cours et qu'il espérait une décision «dans les mois qui viennent».

En outre, la crise économique inquiète Bombardier. En effet, la situation entourant la Grèce a des impacts sur lui : l’incertitude empêche certaines commandes de se réaliser. «La Grèce, ça nous inquiète beaucoup, a reconnu M. Hachey Chaque fois qu'on se tourne de côté, il y a quelque chose de nouveau qui arrive. Ça crée de l'incertitude, de l'anxiété chez nos clients.»
La rareté des commandes a dû forcer Bombardier à annoncer des réductions de cadence de production pour le début de 2012.