Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a indiqué, vendredi 8 décembre 2023, que l’abandon du décret 54 devient une « nécessité », et ce lors de la journée de soutien aux journalistes organisée aujourd'hui au local du Syndicat, à l'occasion de la journée mondiale des droits de l'Homme.
Le président du SNJT a précisé que toutes les forces civiles, syndicales, politiques et sociales en Tunisie ont confirmé le danger de ce décret sur les libertés dans le pays et rappelé qu’il vient en contradiction avec les dispositions de la constitution et ce qu'elle énonce en ce qui concerne les droits et les libertés.
Zied Dabbar a souligné que quarante personnes ont été jugées en vertu du décret 54, dont sept journalistes, en raison de leurs opinions et de leur travail journalistique. Il a qualifié certaines des peines imposées à un certain nombre de journalistes d’« arbitraires et injustes » du fait que les accusés n’ont pas bénéficié de procès équitables, alertant sur le danger de ce climat sur le travail militant des journalistes pour la liberté de la presse.
M.B.Z