
Le professeur et chef du département de droit public à la Faculté de Droit et des Sciences politiques de Tunis, Sghaier Zakraoui, est intervenu vendredi 1er juillet 2022, dans l’émission de la chaine Attesia, « le Grand débat », où il a commenté la constitution qui vient de paraitre et qui doit être soumise au référendum le 25 juillet prochain.
A la question est ce que cette constitution répond à vos attentes : le professeur a répondu par la négative. « La constitution est un contrat social auquel tous doivent participer et ceci n’est pas arrivé ! Elle est en revanche, aujourd’hui, sujette à controverse », a déclaré le professeur.
Pour Sghaier Zakraoui, une constitution est par définition caractérisée par sa longévité et sa stabilité. « Alors que cette constitution ne créera pas de longévité, ni de stabilité politique. Selon moi, la durée de vie de cette constitution est égale à la durée de vie politique du président de la République », a aussi expliqué M. Zakraoui tout en soulignant que c’est l’architecture et le contenu d’une manière générale qui pose problème.
Dans son discours, le professeur a rappelé que la commission juridique en charge de participer à la rédaction de la nouvelle constitution ne s’est jamais réunie.
« Nous avons dès le début insisté sur le fait que la rédaction d’un tel document doit être faite de manière participative. On n’écrit pas une constitution en catimini ! Pire, avez-vous jamais vu un président écrire une constitution ? », a finalement déploré Sghaier Zakraoui.
S.A
faut s occuper des préoccupations du peuple car toutes les jeunes sont en etat de desesperence depuis le depart volontaire de Ben ALi car a cette moment la la situation ete supportable dans l ensemble la vie etait a la porter de toute le monde la Tunisie etait l exemple par rapport a des pays riches AH nous avons regrette le depart de Ben Ali l homme qui avait souffre pour notre dignité et notre mieux vivre ou sont les brave fils de Trablsy la bonne gestion en investissement Malagré que certains ont ete jaloux d eux car ils les considèrent comme des Libyens f origine
Pourtant certains articles devront être réécrits.
En effet cette Constitution est trop liée à la personnalité du potentiel Président.
Un président intégriste aura toute latitude pour appliquer la politique qu'il souhaite sans aucun garde-fou.
Une Constitution doit aussi protéger le peuple des dérives idéologiques des dirigeants en inscrivant dans le marbre certains droits inaliénables et en les soumettant tous à la loi.
Les conceptions et acceptions de l'Islam étant plurielles , l'article 5 dans sa rédaction laisse trop de latitude dans son application.
Il n'est pas trop tard pour modifier le texte final qui sera soumis au référendum...
TAHYA TOUNES
Le JORT ,"une revue sans comité de lecture"!
On n'est pas à Nature, Science ou à la NRF.
Ce serait au demeurant une excellente idée puisqu'il semble bien que les conseillers juridiques ne sont pas légion qui attireraient l'attention du rédacteur des décrets-lois sur les incohérences, approximations et autres abus de droit entachant certains de ses textes nuitamment mis sous presse. On s'épargnerait bien des déboires.
Quant à la crise de légitimité évoquée infra par @Kays, on y viendra tôt ou tard.
Deux légitimités, la présidentielle et la parlementaire, les deux issues du suffrage universel ne sauraient se confondre éternellement. Observez ce qui se passe en France. Fatalement, vient un jour où les deux s'opposent. Le monarque se trouve réduit à l'Etat de "roi fainéant".
La cohabitation peut être houleuse ou apaisée. Selon les caractères de l'un et des autres.
C'est pourquoi, cette copie amplifiée de la Constitution française, de par les pouvoirs exorbitants accordés au président, si elle fonctionne un jour, ne marchera pas toujours.
Il faut en finir avec ces monarques en république et s'inspirer des monarchies démocratiques d'Europe du Nord où le monarque règne sans gouverner. La direction des affaires de la cité étant confiée à la formation majoritaire ou une coalition de partis en accord sur un programme de gouvernement.
Je ne suis pas inconscient du fait que l'émiettement du paysage politique du pays rend, pour l'heure, la chose difficilement envisageable.
Bien à vous.
Se dire qu'une fois encore, La Tunisie
aura ébloui le monde par l'invention de la Constitution jetable ou à usage unique. Si tant est, bien sûr, que le bon peuple avaleur de couleuvres, dit "désireux" sans fin l'adopte.
Au train où va la supercherie, ce ne sera que formalité.
L'ISIE avalise, le bon peuple avale.
Cordialement cher ami.
Votre "cher ami" me touche.
Je vous le retourne bien volontiers. Pour l'évolution, comme beaucoup, j'ai pu croire...Je n'y crois plus.
J'en suis profondément attristé.
Il reste une petite, minuscule lueur d'espoir. Sait-on jamais.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
la Tunisie découvre enfin qu'elle a à sa tête un président prisonnier de son vécu de prof. à l'université.
En effet, ce président élu par défaut ( un accident de parcours de notre histoire comtemporaine) s'avère très attaché à sa spécialité de base, à savoir enseigner, rédiger, parler en arabe classique en cherchant le verbe, les mots avec la peur de se tromper.!!!!
Mais delà, à oser rédiger un document fondamental (une constitution sacrée) pour tout un pays de plus de douze millions de sujets est une performance inédite dans le monde.
Effectivement, " on n'est mieux servi que par soi-même ".
Personnellement, je suis ébahi par le culot de ce personnage hors du temps.
J'applaudis son courage en dépit des risques encourus !
Par son comportement, discipline oblige pour un modeste enseignant, ce fin usurpateur se permets le luxe de défier tous ceux qui s'opposent à sa façon de voir et de gérer tout un pays.
Il s'octroie même le l'idiotie d'écraser tout sur son passage croyant dur comme fer que la populace est indiscutablement acquise à sa folie.
Et tous ceux qui aboient timidement voire discrètement, ne sont à ses yeux que de vulgaires chiens errants ou des brebis galeuses qui finiront par rentrer dans le rang.
Le pire, plus il avance plus il prend de l'assurance dans la réalisation de son '?uvre diabolique.
'?videmment le terrain est bien loti, confortablement ratissé dans la mesure où les lâches, ces faux patriotes militants pour la dignité, tous politiques confondus, se distinguent par leur silence et leur peur, par leur absence,...
Quant au peuple, il est le grand absent de ce karakouz folklorique où le nouveau maître crois plus que jamais que les damnés sont incroyablement acquis à sa cause et que l'accession au trône n'est qu'un jeu d'enfant.
Et à preuve du contraire, ni Annibal, ni César, n'ont fait mieux que notre bien aimé monarque des temps modernes.
En un mot, si par malheur le peuple tunisien adopte ce torchon de papier il cautionne naïvement un dangereux dictateur.
Et, il n'a qu'à creuser sa propre tombe pour l'éternité.
Triste de mon pays.
Sahha lih,les politiciens de pacotille de l'avant 25 Juillet 2021 jèbou èlou fi tbak.
"douze millions de sujets".
Fortuite ou volontaire, la coquille ne manque pas de saveur. En république, nous sommes des citoyens, sujets de droit. En régime monarchique des sujets de sa Majesté. A la façon de l'Ancien Régime, ou l'actuel dans certaines monarchies du golfe entre autres. Ces souverains qui ont pour ainsi dire droit de vie et de mort sur leurs sujets.
Notez que dans certaines monarchies démocratiques, les sujets jouissent d'infiniment plus de droits que les citoyens de certaines prétendues républiques pas toujours réputées bananières.
Si la coquille ne traduit pas votre état d'esprit, elle reflète bien en revanche celui du "régent" de Carthage.
Quant à ce pauvre Mahfoudh, victime de supercherie qui ne reconnaît pas son bébé, et pour cause, on se met à sa place et on imagine son profond dépit.
"Douze millions de sujets" sont dans son même cas, victimes de la même lamentable supercherie.
Bien à vous.

