
Un homme de 37 ans, fiché pour risque de "terrorisme", est suspecté d'avoir tué à l'arme blanche une personne et d'avoir blessé au moins trois policiers samedi dans l'est de la France, lors d'une attaque qualifiée de "terroriste" par le président Emmanuel Macron et la justice.
Selon des témoignages concordants obtenus par l'AFP, l'assaillant a crié "Allah Akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) à plusieurs reprises lors de cette attaque menée dans la ville de Mulhouse et lors de son interpellation par les forces de l'ordre.
Selon le parquet de Mulhouse, l'assaillant a agressé les victimes avec un couteau, dont un Portugais de 69 ans, qui est décédé.
Le parquet antiterroriste français (Pnat) a annoncé ensuite s'être saisi de l'enquête.
"Une personne civile qui s'est interposée est décédée. Trois policiers municipaux seraient blessés", a précisé dans un communiqué le Pnat.
L'enquête est ouverte pour assassinat et tentative d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique, tous deux en relation avec une entreprise terroriste.
L'assaillant est actuellement en garde à vue, a précisé le Pnat, dont l'un des magistrats se rend sur les lieux.
En déplacement au Salon de l'agriculture à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé un "acte de terrorisme", "islamiste", "qui ne fait pas de doute". Le président a exprimé ses "condoléances" à la famille de la victime, mentionnant la "solidarité de toute la Nation".
Le chef de l'Etat a indiqué que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui doit se rendre sur place, "s'exprimera (samedi) soir pour donner les détails sur le dossier". "Je veux dire (...) la détermination du gouvernement et la mienne de continuer le travail qui est le nôtre depuis huit ans pour tout faire afin d'éradiquer le terrorisme sur notre sol", a-t-il ajouté.
"Le fanatisme a encore frappé et nous sommes en deuil", a réagi de son côté le Premier ministre centriste, François Bayrou.
Le suspect est inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, a déclaré à l'AFP le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz.
Deux policiers municipaux ont été hospitalisés en urgence absolue, blessé l'un "à la carotide", l'autre "au thorax", a-t-il précisé, en faisant de son côté état d'un total de cinq policiers touchés.
Selon une source syndicale, le suspect, né en Algérie, fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il est actuellement sous contrôle judiciaire avec assignation à résidence.
Les faits se sont déroulés peu avant 16H00 (15H00 GMT), à proximité d'un marché très animé qui se tenait ce samedi, en plein coeur d'un quartier populaire de la ville.
Militaires en renfort
Quatre périmètres de sécurité ont été dressés, sur les lieux des attaques successives et de l'arrestation du suspect. De nombreux policiers ont été déployés, ainsi que des militaires arrivés en renfort, a constaté un photographe de l'AFP.
Sur la dalle du marché, des policiers municipaux tentaient de préserver des traces de sang des intempéries. Des agents de la police scientifique procédaient également à des relevés. Une dizaine de véhicules de pompiers étaient stationnés.
Sur place, un dispositif policier conséquent avait été mobilisé en début d'après-midi pour encadrer une manifestation de soutien à la République démocratique du Congo, confrontée dans l'Est à une offensive du mouvement armé M23 appuyé par le Rwanda.
"L'horreur vient de saisir notre ville", a déploré la maire de Mulhouse Michèle Lutz dans un message posté sur Facebook.
© Agence France-Presse



Probablement suis je parano faut que je me soigne
Ajoutons à cela l'entêtement des autorités algériennes de refuser de délivrer le laisser-passer pour entériner l'expulsion d'un de leur ressortissants, délinquant récidiviste.
Il ne faudrait pas non plus que le contentieux franco-algérien, réanimé de façon périodique d'un côté comme de l'autre, n'envenime encore plus la perception des résidents d'origine maghrébine en France et en Europe, au regard d'actes similaires perpétrés récemment, en Allemagne, notamment.
Il ne faudrait pas que des millions de ressortissants d'origine arabe, notamment maghrébine, bi-nationaux ou non, installés pour certains depuis des décennies, fassent les frais de haines inassouvies, "réveillées" de temps à autres, beaucoup plus pour camoufler des échecs flagrants de politiques économiques, sociales et culturelles ou de servir d'arguments à des campagnes électorales "au mégaphone", aussi haineuses que primaires de part et d'autre de la Méditerranée.
Car la regaine du maintien de la flamme du "nationalisme algérien" aussi bien que celle du refus entêté de la France de reconnaître exactions et massacres perpétrés durant la période coloniale ne peut plus servir d'alibi pour entretenir des ranc'?urs qui n'ont plus raison d'être au 21eme siècle.
De plus, les médias français, de plus en plus aux ordres de magnats de la presse se bousculant au sein d'une extrême droite nombriliste, raciste et haineuse, pro-supremaciste israelienne jusqu'au bout des ongles, encouragée récemment par les frasques et turpitudes de l'aliené de la Maison Blanche et son valet numérique Musk, ne fait que jeter de l'huile sur le feu, attisant d'une manière insinueuse et sordide l'impact de ce genre d'événement sur l'opinion.
Alors, pour "aplanir" les choses, si j'ose suggérer, que l'exécutif algérien ne s'entête plus à maintenir les "tensions" en soutenant aveuglement le Polisario et ne s'en tienne qu'aux décisions de l'ONU pour ce, qui est de l'autodétermination du peuple sahraoui et que celui du Maroc ne persiste pas à entretenir, à l'instar des roitelets du Golfe, des relations contre nature avec Israël, desaprouvées par la majorité des citoyens marocains, avec le pays au gouvernement le plus sectaire et raciste au monde.
Que les dirigeants des pays du Maghreb retrouvent une certaine cohésion afin de stabiliser leurs relations et mettre en '?uvre ensemble leurs atouts pour que leurs peuples en bénéficient en premier lieu, au lieu de prêter leurs flancs à toutes sortes d'attaques en cultivant leurs dissensions à des fins personnelles.
Quel gâchis.



