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Tunisie - La chasse aux sorcières encore et encore
13/09/2023 | 11:05
6 min
Tunisie - La chasse aux sorcières encore et encore


Il y a douze ans, juste après la révolution, la Tunisie vivait au rythme des arrestations abusives et des poursuites contre les hommes d’affaires et les personnalités politiques de l’ancien régime de Ben Ali. Bis repetita en 2023. La rue tunisienne applaudit sans se soucier des principes fondamentaux de la justice, à savoir son indépendance et la présomption d’innocence.

 

La justice tunisienne de 2023 n’est pas indépendante. Ce n’est pas l’opposition ou les médias qui le disent, ce sont les magistrats eux-mêmes. Difficile d’ailleurs de croire en une quelconque justice sous un régime qui a accaparé les pleins pouvoirs en mettant un blindé de l’armée devant l’assemblée, s’est assis sur la constitution et déclare fièrement que les procédures n’ont pas à être respectées.

Sur le plan économique, c’est le marasme total. La notation souveraine de la Tunisie a été déclassée à plusieurs reprises par les agences de notation et le pays est désormais considéré comme spéculatif. Il y a là une incidence directe sur l’économie avec un chômage en hausse, une inflation à deux chiffres (plus de 30% pour certains produits alimentaires) et des pénuries ou presque de plusieurs denrées (lait, beurre, médicaments, café, sucre, pâtes…).

Pour renflouer les caisses, le président de la République a créé une commission de conciliation pénale chargée de récupérer l’argent spolié par les hommes d’affaires et les hommes politiques sulfureux. Son objectif initial déclaré est de récupérer quelque 13,5 milliards de dinars. À deux mois de la fin de son second mandat, cette commission n’a rien ramené ou presque.

Pressé par le temps et par la situation désastreuse, Kaïs Saïed s’est rendu, la semaine dernière, au siège de la commission et a menacé ouvertement les hypothétiques corrompus : ils doivent signer les chèques et rembourser l’argent qu’ils ont auraient détourné. Le président est également excédé par les procédures judiciaires longues et complexes, les expertises et les contre-expertises. Par cette commission, il entend faire une justice parallèle, juste pour récupérer des montants dont personne ne sait comment ils sont fixés.

Concomitamment, plusieurs chefs d’entreprises et anciens ministres sont arrêtés ou poursuivis.

Mardi 12 septembre, on apprend la diffusion d’un mandat d’amener visant une douzaine de personnes dont l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, l’ancienne cheffe de cabinet présidentiel, Nadia Akacha et la journaliste Chahrazed Akacha.

 

Sur les réseaux sociaux tunisiens, et dans la rue, plusieurs s’emballent. Ils applaudissent et saluent la politique du chef de l’État de poursuivre, enfin, les sulfureux de tous bords.

Ils oublient les pénuries et l’inflation et célèbrent cette nouvelle chasse aux sorcières. La même qu’ils ont vécue après la révolution de 2011 quand des dizaines de figures de l’ancien régime ont été jetées en prison injustement. Comme après 2011, on cite des montants fantasmagoriques (qui dépassent parfois le PIB du pays), on lynche les chefs d’entreprise les plus en vue et ceux en difficulté financière comme de simples voleurs de deniers publics. On se réjouit de l’arrestation de X et on se gargarise des poursuites internationales lancées contre Y. On se moque éperdument de la violation des procédures judiciaires, du fait que les magistrats sont aux ordres et que les dossiers soient totalement vides. « La plèbe », comme les a nommés le célèbre philosophe tunisien Mezri Haddad. « Les mangeurs de foin », comme ils sont surnommés aujourd’hui sur les réseaux sociaux.

Après la révolution de 2011, ceux qui faisaient la chasse aux sorcières, sans s’embarrasser de la justice et de la justesse de leurs propos, étaient les CPR de Moncef Marzouki, les islamistes d’Ennahdha et plusieurs ONG financées par les Américains, à leur tête I Watch (filiale de Transparency international). Pendant des années, ils ont instrumentalisé la justice et l’opinion publique pour faire croire que le pays est riche, mais qu’il est volé par les corrompus. « Il suffit juste de récupérer l’argent volé pour que tout aille pour le mieux », répétaient à l’envi Moncef Marzouki et ses amis islamistes.

En 2023, Kaïs Saïed répète exactement le même disque et il a exactement le même retour, on prend ce qu’il dit pour une vérité absolue. Peu importe la vérité et le processus judiciaire complexe, on entend que ce qu’on veut entendre.

 

Cette chasse aux sorcières 2.0 plaît à une certaine frange aigrie de Tunisiens et accroit visiblement la popularité du président. Sauf qu’elle ne sert aucunement le pays. Il y a une manipulation flagrante de l’opinion dont on cherche à dévier le regard des vrais problèmes et de leurs sources. L’État vit au-dessus de ses moyens et ce n’est pas l’argent spolié qui va le faire sortir de sa crise.

S’agissant des récentes arrestations et de poursuites d’hommes d’affaires, les avocats plaident « non coupable » et crient à la manipulation politique et judiciaire. Plusieurs dossiers seraient vides.

S’agissant du mandat d’amener international, il fait rire tous ceux qui ont une idée, même approximative, du fonctionnement des procédures. « Depuis le 25 juillet, il mutiplie les mandats d’amener et il ne cesse, à chaque fois, de recevoir des gifles. Il n’en a pas assez ! Même Interpol ne le considère pas », ironise Chahrazed Akacha qui assimile les mandats d’amener à du papier-toilette ou des mouchoirs en papier. « Savez-vous que Belhassen Trabelsi fait l’objet de 43 mandats d’amener internationaux », rappelle à juste titre le journaliste et directeur de Tunisie Telegraph, Jamel Arfaoui.

M. Trabelsi, fait partie des hommes d’affaires les plus controversés de l’ancien régime vu qu’il était le beau-frère de l’ancien président Ben Ali et vu ses multiples affaires. Après le Canada, il est allé se réfugier en France. Non seulement, il n’a jamais été extradé, mais la justice française a officiellement décidé de le laisser tranquille considérant, à raison, que son affaire est avant tout politique. Idem pour l’homme d’affaire sulfureux Slim Riahi aujourd’hui exilé aux Émirats. Il y a bel et bien eu un mandat d’amener à son encontre, mais il n’a jamais pu être exécuté parce que la justice grecque (où il a été arrêté une fois) puis la justice émiratie ont considéré que son affaire est politique.

Il y a également le cas de l’ancien président Moncef Marzouki condamné par contumace à quatre ans de prison ferme, pour une déclaration politique, mais qui n’a pas et ne sera jamais extradé.

 

Qu’en est-il des douze mandats d’amener lancés hier ? Très vraisemblablement, ils vont connaitre le même sort que ceux de MM. Trabelsi et Riahi. On les accuse de complot contre l’État alors qu’ils sont de simples opposants politiques. Youssef Chahed, en sa qualité d’ancien chef du gouvernement, ne fait même plus de politique et est parti aux Etats-Unis pour enseigner à Harvard. Idem pour la journaliste Chahrazed Akacha connue pour être une opposante farouche du régime putschiste.

Pourquoi il y a impossibilité d’extradition de toutes ces personnalités politiques ? Pour une raison toute simple, l’article 3 du statut d’Interpol qui mentionne clairement (en rouge) : « « Toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l’Organisation. »

Cette basique règle connue par les juristes du monde entier n’est certainement pas méconnue par Kaïs Saïed, lui-même issu de la faculté de Droit.

Sauf qu’elle est méconnue par une large frange de la population qui croit tout ce que lui dit le pouvoir. Surfant sur l’analphabétisme judiciaire de la population, Kaïs Saïed lui laisse donc entendre qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir pour redresser la situation économique désastreuse en poursuivant les corrompus là où ils sont. Un calmant pour gagner du temps.

Le problème n’est pas dans la manipulation grotesque du président, identique à celle de son prédécesseur Marzouki, le problème est que le stratagème marche à merveille et reçoit approbation et applaudissements.

 

Raouf Ben Hédi

13/09/2023 | 11:05
6 min
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Commentaires
Kane
Tout est dit
a posté le 15-09-2023 à 16:50
Bravo ! Excellent article.
Rayma
Chasse aux sorcières!!!
a posté le 15-09-2023 à 14:30
On prend à témoin les magistrats qui ont trempé à l'époque Bhiri puis on fait semblant que la majorité n'est pas à même de saisir la bonne analyse et enfin on doit passer l'éponge sur ceux qui ont de gros dossiers pour enfin laisser la justice ne s'occuper que des petits vols à la tire ou ceux qui ont piqué une boîte de thon par ci ou un paquet de biscuit par là pour échapper à la soit disant chasse aux sorcières!!!
mtz
c'est quoi ?
a posté le 14-09-2023 à 11:25
es ce que quelqu'un peut nous donner les faits reprochés a ces personnes .surtout parmi les commentateurs qui donnent des avis et des jugements sur tout et n'importe quoi .
tout le monde a le droit de détester ou de haïr des personnes .
mais insulter les gens est impolis et ceux qui insultent aujourd'hui s'exposent a des insultes demain
Crow85
la république des ripoux
a posté le 14-09-2023 à 09:59
c plutôt la chasse aux ripoux....kelk1 comme chahed a une priorité pour une place en prison..
Tounsia
Qui paiera?
a posté le 14-09-2023 à 08:12
Donc d'après vous c'est les 2 resp de AGIL qui vont payer les 20MDT? Personnes ne doit rendre des comptes ?
Votre analyse de détourner l'opinion publique est légitime mais de cette manière la vous n'avez pas pu le faire d'une manière objective
Ancien '?lu de la république française d'??origine tunisienne assil iRRiF luid ETTABOUNA
Merci Mrs et mesdames les juges honnêtes, je vous demande de nettoyer et désinfecter le pays des traîtres et des corrompus, vous êtes courageux et sur le bon chemin
a posté le 14-09-2023 à 04:24
Je m'adresse aux juges honnêtes , vous êtes sur le bon chemin, il faut nettoyer et après il faut désinfecter le pays des traîtres qui sont devenu très riches sur le dos des pauvres et les plus démunis, je m'incline devant les juges honnêtes, vous êtes des Wattanis et wattanias, Mrs et mesdames les juges honnêtes je m'incline devant vous , je ne trouve pas les mots pour vous dire merci mille fois, vous êtes tous et toutes des vrais patriotes, vous aimez la Tunisie autant que moi, ELWATTANiA n'est pas donné à tout le monde, je connais très très bien les fonctionnements de l'administration tunisienne
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
PS ELWATTANIA n'est pas donné à tout le monde
ELWATTAN ne mourra jamais mais nous oui , mais notre historique ne mourra jamais plus
Juan
assil iRRiF luid ETTABOUNA
a posté le à 18:03
ancien élu de Tabbouna assil erriff ...
c'est où en France ?
Hobalwellat
La justice, l'homme malade de l'?tat
a posté le 14-09-2023 à 01:01
Si Raouf, vous avez certainement eu vent - et vous êtes bien placé pour l'apprendre - les dessous des réunions à huis clos de l'ancien Conseil Supérieur de la Magistrature (dissous depuis par M. Saïed) qui commencent à peupler les forums médiatiques (après le 25 juillet 2021) où apparemment invectives, menaces, chantage et autres amabilités semblent avoir été monnaie courante que s'échangeaient certains de ses (anciens) membres. C'est l'un parmi de nombreux symptômes qui caractérisent la maladie de notre homme, la justice.
Hobalwellat
La justice, l'homme malade de l'?tat
a posté le 14-09-2023 à 01:00
Si Raouf, à mon humble avis, le problème ce n'est pas le locataire actuel du Palais de Carthage qui, selon vous, abîme la justice et la rend lige.

C'est plutôt l'appareil judiciaire lui-même qui a toujours évolué en fonction de la météo du paysage politique du pays et qui, par le biais de certaines pratiques troubles perpétrées par d'aucuns de ses membres, endosse une part de responsabilité dans ce que la justice est devenue : l'homme malade de l'?tat tunisien post 1956.

Ainsi, dès décembre 2011, Ennahdha et ses satellites au sein de certains partis et syndicats, mus par des intérêts privés ou corporatistes de tous genres, épaulés en cela par certains juges et procureurs affidés à leur cause, ont-ils instrumentalisé la justice et fait grâce à son concours la chasse aux sorcières parmi les RCDistes et leurs soutiens, réels ou supposés, instruit des dossiers à la demande ou laissé se la couler douce certains hommes influents, pourtant justiciables comme n'importe quel citoyen ayant enfreint la loi.

Or, on voit les manipulateurs de la justice d'hier crier aujour'hui à la persécution et pointer une justice aux ordres qui serait mise au pas par le Président actuel.

Chacun se rappelle de cette séquence vidéo, tournée a priori en cachette, où l'on voit un certain Rached Khriji-Ghannouchi, lors d'une réunion restreinte, demander à des membres d'un groupe prônant un islam radical, venus lui rendre visite, de patienter et d'?uvrer dans l'ombre en vue d'infiltrer progressivement les rouages de l'?tat, notamment l'armée (d'ailleurs c'est la stratégie adoptée par Ennahdha depuis décembre 2011 mais qui a, in fine, montré ses limites). Mais le cheikh ne s'est guère inquiété suite à la diffusion de cette séquence en question. Aucun procureur ou juge n'a osé, à l'époque, le convoquer, ne serait-ce qu'en qualité de témoin, pour lui demander des explications sur ses propos qui étaient pour le moins polémiques.

Depuis quelques mois, ce même leader islamiste dort en prison, déjà inculpé par un juge d'instruction en attente d'un procès ou carrément condamné pour certaines infractions dont la gravité est différemment appréciée.

Dans l'un et l'autre cas où le cheikh est cité, c'est l'appareil judiciaire lui-même qui mène la danse, mais certes sous l'?il vigilant d'un exécutif exigeant et puissant qui s'arroge presque les pleins pouvoirs (Hier Ennahdha et ses acolytes, puis Monsieur Saïed depuis le 25 juillet 2021). Dans tous les cas, l'exécutif d'hier et celui d'aujourd'hui, s'appuient tour à tour sur l'appareil judiciaire pour dicter, chacun à sa manière, sa logique de gouvernance.

Si Raouf, vous avez certainement eu vent - et vous êtes bien placé pour l'apprendre - les dessous des réunions à huis clos de l'ancien Conseil Supérieur de la Magistrature (dissous depuis par M. Saïed) qui commencent à peupler les forums médiatiques (après le 25 juillet 2021) où, apparemment, invectives, menaces, chantage et autres amabilités semblent avoir été monnaie courante que s'échangeaient certains de membres de cette instance. C'est l'un parmi de nombreux symptômes qui caractérisent la maladie de notre homme, la justice.

En d'autres termes, depuis le 15 janvier 2011, notre justice s'est accommodée de l'exécutif en place et nombreux personnels de cette institution se sont trouvés contraints d'embarquer, de gré ou de force, dans le train
menant vers les portes dorées du pouvoir en place ou celles contrôlées par certains milieux influents.

En revanche, la justice n'a aucunement entrepris la moindre démarche critique pour questionner son propre histoire et pointer ses propres errances et erreurs, ni analysé sa part de responsabilité (défaillante) dans la non-construction d'un '?tat de droit, ni engagé une réflexion sincère et profonde sur les voies possibles à emprunter pour un nouveau départ, en direction d'une ère où la justice serait efficace au service de tous les citoyens, sans distinction d'appartenance géographique, partisane ou sociale. Bref, une justice que chacun veut transparente, efficace, impartiale et surtout gardienne du droit pour tous.

En somme, je voulais dire que sans une démarche salutaire sur les plans intellectuel, éthique et politique (dans le noble sens de ce terme), émanant de l'appareil judiciaire lui-même, ce serait toujours un cercle vicieux et la justice demeurerait malade d'elle-même, instrumentalisée et prisonnière. Vous conviendrez si Raouf - j'espère- que l'indépendance de cette institution cruciale dans le devenir d'un '?tat, ne se décrète pas d'un trait de plume. A mon avis, il nous faut encore au moins le temps d'une génération avant que la culture d'un '?tat de droit ne soit enfin inculquée dans notre société (de laquelle sont issus nos professionnels de justice, nos juges, procureurs, greffiers, avocats, agents de la police judiciaire, etc.) et que cette institution ne devienne, enfin, un pouvoir craint mais désiré, intransigeant mais impartial, moderne mais efficace, qui incarnerait l'idéal d'un pouvoir réellement indépendant !
Juan
islamophobia. no pasaran
a posté le à 18:01
c'est pas parce que tu utlise cette langue, que tu dois épouser la position de ta France islamophobe zammourisée .
the people is MOSLIM. accept it or not !!
Pegase
Un grand ménage qui sent la manipulation et la vengeance d'un dirigeant qui rate tout. Qui se saut aux abois
a posté le 13-09-2023 à 18:55
KS, le propre, va "nettoyer" l'administration et récupérer les deniers publics spoliés , pour se passer du FMI et assurer notre autonomie! "compter sur nous-mêmes" le premier ministre (dont on ignore le nom, la voix...) a ét'? nommé spécialement  pour ça. Cette version peut se vendre pour les naïfs et les oublieux. Mais ceux qui ont suivi le "tashih el Massar" (quelle jolie expression!!) savent que ça sent l'arnaque et la vengeance à la fous Il suffit de décrire le déroulement chronologique des faits. "Décrivons! Décrivons, et la vérité sort d'elle d'elle-même", disait un romancier.

Après son 25 juillet, KS entame la division des Tunisiens, "diviser pour régner"selon la formule bien connue. Il s'en est pris aux politiciens, les islamistes, mais pas que, en n'accusant personne il accuse tout le monde (avec son fameux "hom") et aux institutions: toutes y passent (parlement, organismes, associations, partis, ligues, société civiles ....) avec une pression ininterrompue sur la justice et les médias. Il dénigre ouvertement tous les "corps intermédiaires " et avec un simple décret, les casse un après l'autre? Les "Fait fondre" (comme le chocolat) disait l'autre jour un de ses fans- arnaqueurs comme si lui n'etait pas lui un "corps intermediaire".), fait son istichara, écrit son Destour, reste un an et demi sans chef de gouvernement, choisit une inconnue au bataillon, "muette" , refuse de signer le mouvement des juges, et avec la complicité de sa ministre de la justice, la "detergente" , il procède aux arrestations et incarcération arbitraires ( hommes politiques, hommes d'affaires), sur " dossiers vides" disent tous les avocats ds un silence   absolu et suspect du procureur de la République,  limoge la muette, nomme un autre plus que muet, redouble d'effort ds les arrestations, limogeages, denigrements de tous ceux qui osent s'écarter de sa ligne, ou faire des déclarations aux médias....décide enfin du mouvement des juges triés à la volet. Vont commencer alors les jugements populaires. Et la grande liquidation des opposants  sous la houlette de KS en Robespierre. Une Liquidation -vengeance qui aura l'air d'une "mouhasaba légale" que le "peuple veut"

On peut gober tout ça, y croire, y adhérer totalement. Pourtant ce n'est pas sur ces "jugements spectaculaires" ni même sur son intention que KS sera jugé. Mais sur son rendement et  ses résultats économiques. Et là on voit bien qu'il aux abois...et qu'il le sait. Il sait que ses constats étaient faux, et ses solutions illusoires. Et que sa théorie du complot atteint ses limites. Sa colère, ses crises de nerfs, ses visites inopinées (a la BC, a la fameuse la commission-bidon...) ses déambulations nocturnes en sont la preuve. Maintenant c la fuite en avant
takilas
Les fantoches, incultes et médiocres ministres nommés pendant dix ans par ghanouchi étaient complètement inconnus.
a posté le à 04:33
Il y en a même des ignorants qui n'ont jamais travaillé et exercé quoique ce soit et dans n'importe quoi même pas gardien non déclaré de stationnement de véhicules à part peut-être olfa hamdi.
Hammadi
Independante oui
a posté le 13-09-2023 à 18:13
C est comme si elle etait independante a l epoque de ben ali ou pendant la decinie noire
Nephentes
Bizarre tout de meme
a posté le 13-09-2023 à 17:44
Beaucoup trop d'arrestations pour être convaincu de leur bien fondé

Même s'il s'agissait d'un complot intergalactique commandité par les Aliens de Sirius B la diversité la qualité et le nombre de prévenus ne peuvent pas correspondre a une démarche rationnelle et fondée

Qu'en conclure alors
MH
Tout à fait @Nephentes
a posté le à 18:09
Bien vu. On peut se demander quel est le lien entre Youssef Chahed et Nadia Akacha ? Même les périodes ne correspondent pas. C'est du n'importe quoi? Tout ça pour plaire au grand chef.
Tounsi Tounsi
Si eux sont innocents... toutes les filles de joie sont vierges !
a posté le 13-09-2023 à 17:21
S'ils fuient c'est qu'ils se savent coupables.
Comment peut-il avoir de la compassion pour des gens qui n'en ont aucune ? Qui n'ont aucun mal à bafouer l'intérêt général pour satisfaire leurs intérêts personnels ?
Kane
Pas sûr...
a posté le à 16:55
S'ils fuient c'est qu'ils savent de quoi est capable un populiste pour tromper le peuple. Ils ont anticipé, tout simplement, et aujourd'hui les évènements leur donnent raison.
Hassine
[[« Toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l'Organisation. »]]]
a posté le 13-09-2023 à 16:57
Non...dites moi je vous conjure que c'est faut faut
Nos honorables magistrats ne savent ils cette règle basique pour continuer à émettre des mandats d'arrêts
Dites moi ou sommes nous ,j'ai l'impression de m'imposer de peurt de dire exploser
EL OUAFI
Pourquoi occulter la Verité ?
a posté le 13-09-2023 à 15:24
( Qui sème le vent récolte la tempête) Ces messieurs dames, ont eu une responsabilité quelque part dans la gouvernance du pays, or il s'avère que ces gens-là ont commis des délits prémédités, pourquoi ne pas les questionner, sur ces dérives ?
Le dicton tunisien, disait celui-ci brasse le miel à longueur de journée, finira par ramener un pot chez lui !
Cette brochure illustrée, certains ont eu droit à des faveurs, octroyées par amitiés, responsables au gouvernement, un système (Donnant-Donnant, le renvoie de l'ascenseur ou la réciprocité).
il ne faut se leurrer tout ce beau monde a trempé et bénéficié d'une largesse d'un ami haut placé ! Le copinage et les services rendus sont courants dans la société tunisienne
Bruno
La vérité
a posté le 13-09-2023 à 15:11
Sur quelles preuves vous vous basez en parlant de chasse aux sorcières? Les accusés fuyant la Tunisie montreNT qu'ils sont en connivence avec l'étranger dont le but est d'empêcher les pays en voie de développement de se relever c'est pourquoi depuis l'arrivée de Ben Ali au pouvoir , maintenir le pays dans la nécessité est nécessaire pour prolonger son dictat. Seulement voilà avec l'arrivée de Said au pouvoir les vents ont changé. Ce président défent corps et âme l'indépendance du pays. Venons à l'interpol cette organisation est justement crée pour protéger leurs espions de toute poursuite hormis les trafiquants de supéfiants. Donc n'allez pas chercher plus loin. Ces accusés sont des criminels qui travaillent pour le compte des étrangers dont le but est de semer le chaos. Ils ont la double nationalité et ce n'est pas fortuit.Des corrompus et traitres qui sont protégés.
Bouba
Sorciers
a posté le 13-09-2023 à 14:55
Mr Ben Hedi, parceque vous croyez ces personnes des Saintes nitouches, rien que pour l'ensemble de son '?uvre votre protégé Chahed mérite au moins d'été traîné dans la boue,sans parler des autres sbires ,et bien oui ils se sont vraiment essayé aux sorciers et méritent bien leurs sorts
Tounsi
Fameux chahed
a posté le 13-09-2023 à 14:45
Comme meme businesses news il faut enquêter concernant youssef chahed..il était premier ministre et responsable..c'est aux juges de juger de son innocence pas les journalistes
Quand
"Souri tounsi"
a posté le à 21:27
Si vous permettez "comme même" c'est du "souri tounsi" c'est une erreur.
Il faut dire et/ou écrire :
quand même. Quand pas comme !
Fares
Qui vend du vent récolte l'ouragon
a posté le 13-09-2023 à 13:26
Ezzan9a wislit bil hérib. On voit bien que le putschiste saied est aux abois. Les caisses sont vides et la populace a faim. Ces mandats d'amener sont anecdotiques, saied est vu comme un clown sanguinaire à l'échelle internationale. Il n'y a que des fascistes quu osent traiter avec lui, le monde civilisé l'ignore. Saied sortira plus tartour que jamais de cette histoire de mandats d'amener et il justifiera cet échec par un autre complot, comme d'habitude.

Les cordes du mensonge et du charlatanisme sont courtes ya ouled saied.
SAHLI
Emirat Sakhafounien..
a posté le 13-09-2023 à 12:28
La Tunisie descend de la ligue du tiers-monde - et ce pour des décennies !

La Tunisie - un pays en déclin. On ne peut plus l'enjoliver ou l'ignorer. Grâce à l'émirat de Sakhafounien, que ce soit en matière de politique étrangère, de croissance, d'économie, de compétitivité ou d'investissement, nous avons fait marche arrière et perdons pied.

Rabbi Inoub 3linè, le mal est fait !
Thé Mirror
La Chasse aux Criminels, encore et encore, jusqu'au Dernier
a posté le 13-09-2023 à 12:18
NON, mon pays, ton pays Cher lecteur, notre pays Tunisiens, n'est pas, et ne sera jamais, une proie dans les mains des khouanjia and Co.

Dieu merci, la Justice s'est enfin libérée des magouilles de Noureddine Bhiri, le Patron de la Corruption dans les tribunaux tunisiens.

Oui, la Justice travaille tête haute aujourd'hui, et elle finira par les arrêter TOUS: mafieux, voleurs, criminels, khouanjia, contrebandiers, spéculateurs, sanguinaires, etc.

Pendant que la Justice fait son travail en toute liberté, le peuple tunisien applaudit et les ennemis du peuple tunisien se lamentent devant les murs du Théâtre municipal, et en toute liberté eux aussi.
stuc
winou,
a posté le 13-09-2023 à 12:17
il manque mechichi !
Hassine
Celui là...
a posté le à 17:00
Est un os
Ou on tranche par ordre chronologique décroissant