Bien que la promotion de la mobilité électrique en Tunisie soit l’une des priorités de l’Agence nationale pour la maîtrise de l'énergie (ANME) depuis quelques années, ces projets ont pris du retard. Cependant, avec la prochaine publication du cahier des charges relatif aux conditions d’exercice de l’activité de fourniture du service de recharge pour les véhicules électriques, tout va désormais s’accélérer. Du moins, c’est ce qu’espèrent les parties prenantes.
L’ANME travaille depuis quelques années sur le projet de développement de la mobilité électrique. En effet, la rationalisation de la consommation énergétique est devenue un impératif, surtout avec l’instabilité des cours de pétrole et leurs envolées périodiques, remettant de ce fait sur la table la nécessité de migrer vers des énergies plus propres, surtout que le secteur des transports en Tunisie occupe la première place en termes de consommation d’énergie, avec un tiers de la consommation d’énergie finale et plus de 50% de la consommation des produits pétroliers. Il occupe également la deuxième place en termes d’émission de gaz à effet de serre avec plus de 25% des émissions totales.
Cette préoccupation est d’autant plus importante avec les problèmes actuels des finances publiques et la nécessité de rationaliser l’usage de la compensation. En 2024, la compensation prévue des carburants est de l’ordre de sept milliards de dinars, soit près de 12% du budget selon l’hypothèse du prix du baril de 81 dollars.
Ainsi et comme l’a expliqué le secrétaire d’État à la transition énergétique, Ouael Chouchene, lors d’un récent atelier de travail à Tunis, « le gouvernement estime que la mobilité électrique offre une orientation incontestable pour améliorer les performances énergétiques du secteur des transports et pour réduire son empreinte carbone ».
Et de noter que « le ministère de l’Industrie travaille actuellement sur l’élaboration d’une stratégie nationale sur la mobilité électrique, permettant de définir des objectifs clairs sur le nombre de voitures électriques, le nombre de points de recharges, en parallèle avec la stratégie nationale de transition énergétique et la stratégie nationale de développement à bas carbone ».
Profitant de l’occasion, M. Chouchene a précisé que pour le cadre réglementaire, il a été décidé de considérer la recharge des batteries des véhicules électriques comme un "Service", où l’électricité fait partie des différents intrants. Un projet d’arrêté a été préparé dans ce sens permettant d’organiser tous les aspects liés au service de recharge moyennant un cahier des charges.
Pour le cadre normatif et en plus des travaux déjà entamés en matière d’adoption des normes d’homologation des véhicules et des infrastructures de recharge, le ministère a procédé à une actualisation de la norme relative à la nomenclature d’activités tunisiennes en ajoutant le service de recharge des batteries des véhicules électriques, avec un arrêté actualisant la norme NT120 qui est en cours d’adoption.
Pour le cadre tarifaire, et afin d’encourager les investissements dans les infrastructures de recharges, une politique tarifaire non administrée a été adoptée avec obligation d’affichage des tarifs et d’information préalable au ministère en charge.
Les enjeux sont importants, mais la préparation du terrain a demandé un certain temps pour la mise en place du cadre réglementaire, normatif et tarifaire. Toutefois, avec le travail de toutes les parties prenantes, la concrétisation se fera par la prochaine promulgation du cahier des charges relatif aux conditions d’exercice de l’activité de fourniture du service de recharge pour les véhicules électriques. En effet, l’implantation des bornes de recharge est le véritable handicap du développement des voitures électriques, car les nouveaux acquéreurs de véhicules électriques ont la phobie de se retrouver à court d’énergie en plein milieu de la route sans moyen de recharge.
Ainsi, avec la mise en place du cadre réglementaire et tarifaire, les investisseurs auront plus de visibilité et pourront désormais investir dans le développement des bornes de recharges pour préparer le terrain et l’infrastructure nécessaire pour le développement de ce genre de mobilité.
Il faut dire que plusieurs concessionnaires voudraient introduire ce genre de véhicules, mais se trouvent restreints par le faible déploiement des bornes de recharge, qui ne couvrent pas actuellement l’ensemble du territoire. Une situation qui peut donc potentiellement entraver les déplacements de ce genre de véhicules vers certaines régions du pays. La conséquence étant une certaine récalcitrance des Tunisiens à se lancer dans ce genre d’acquisition, et cela malgré le fait que le plus gros de leur recharge se fera à domicile. Mais psychologiquement, ils n’arrivent pas à franchir le pas.
Quand bien même, certains concessionnaires (Kia (17 véhicules électriques vendus depuis 2021), MG (treize véhicules électriques vendus depuis 2021), Audi (douze véhicules électriques vendus depuis 2021), Hyundai (neuf véhicules électriques vendus depuis 2021), Porsche (huit véhicules électriques vendus depuis 2021), Mercedes-Benz (un véhicule électrique vendu depuis 2021), Geely (un véhicule électrique vendu depuis 2021), …) ont sauté le pas en commercialisant ce genre de véhicules et cela depuis quelques années déjà. Mais, avec le développement des infrastructures, le développement des véhicules électriques pourra s’accélérer. En outre, avec le début de la commercialisation, cette année, de la marque BYD en Tunisie, le champion mondial des ventes de véhicules à énergie nouvelle en 2023, la démocratisation de la voiture électrique pourra s’accélérer davantage.
Au fil des ans, l’ANME avec l’appui du ministère de l’Industrie a œuvré à démocratiser le véhicule électrique, en proposant au gouvernement d’adopter plusieurs avantages fiscaux au bénéfice des nouveaux propriétaires de ce genre de véhicules, notamment :
- une réduction du droit de douane à l’importation appliquée sur les autobus, les voitures légères et les véhicules de transport de marchandises équipés d’un moteur électrique de 30% à 0%
- une réduction de 50% du droit de consommation pour les véhicules hybrides
- une réduction de 50% de la taxe sur la maîtrise de l’énergie pour les véhicules hybrides
- une exonération du droit de douane des intrants pour les bornes de recharge de voiture électrique, les vélos à assistance électrique, les scooters électriques et tricycle électrique
- une réduction de la TVA appliquée sur les véhicules électriques de 19% à 7%
- une réduction des droits d’immatriculation appliqués sur les véhicules électriques de 50%
- une réduction de la taxe de circulation (vignette) des véhicules électriques de 50%
Ainsi et à titre d’exemple, pour un véhicule électrique d’une valeur de 100.000 dinars, l’acquéreur gagne entre 45.000 à 50.000 dinars d’avantages fiscaux, a affirmé Abdelhamid Gannouni, directeur de l'efficacité énergétique dans le secteur des transports et directeur du projet d'adoption de la mobilité électrique en Tunisie, et cela grâce à tous les avantages précités.
Certes dans son projet initial d’il y a quatre ans, l’ANME tablait sur la mise en circulation de 5.000 véhicules électriques d’ici 2025, 50.000 d’ici 2030 et 125.000 d’ici 2035, avec l’installation d’une borne pour chaque dix véhicules. Malheureusement, avec le retard pris sur la mise en place du cadre réglementaire et tarifaire, seulement cent à 150 véhicules sont actuellement en circulation dans le pays et l’agence doit mettre à jour ses objectifs. Mais l’agence compte rattraper ce retard.
En plus, et vu que le plus gros de la recharge se fera à domicile, l’ANME œuvre avec la Steg pour l’installation de compteurs intelligents pour la mise en place de tarifs incitatifs pour la recharge nocturne afin d’inciter les utilisateurs à recharger la nuit et contribuer à lisser la courbe de charge.
Une récente étude a révélé que 90% de la recharge se fera à domicile, 7% dans des stations de recharge à vitesse moyenne et 3% dans des stations de recharge à vitesse rapide, a indiqué le DG de l’agence, Fethi Hanchi.
Mieux, il est carrément possible de rouler à zéro dinar en investissant dans une ombrière solaire photovoltaïque (une énergie gratuite et propre, ndlr) pour la recharge de véhicule électrique. Un investissement qui sera rentabilisé au bout de deux ans et demi à trois ans.
En parallèle, l’ANME travaille sur un programme national pour l’introduction de véhicules électriques aux parcs de véhicules des établissements publics, en accordant une aide directe pour l'achat de véhicule électrique sous forme d’une subvention pour réduire la différence de prix entre une voiture électrique et son homologue thermique. Cette prime est de 10.000 dinars par véhicules pour 2024, 7.000 dinars pour 2025 et 5.000 dinars pour 2026. Cinquante véhicules ont bénéficié de cette subvention. L’agence prévoit d’en faire profiter 2.450 véhicules en 2025 et 2.500 véhicules en 2026.
D’ailleurs, dans ce cadre, le président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles et président du Conseil d’administration d’Ennakl Automobiles Ibrahim Debache a appelé les responsables à comptabiliser les voitures électriques hors quotas pour faciliter le développement de ce genre de mobilité.
En ce qui concerne les bornes de recharges, l’agence va octroyer des primes à l’investissement du Fonds de transition énergétique (FTE) pour encourager le déploiement des infrastructures de recharge. 600.000 dinars ont été budgétisés pour la période 2022-2024 alors que 25 millions de dinars sont budgétisés pour la période 2022-2025. L’objectif pour la période 2022-2025 étant de subventionner l’installation de 5.000 bornes à hauteur de 20% avec un plafond de 200.000 dinars par installation, pour qu’ils soient déployés dans les parkings municipaux, les parkings de la zone bleue, les parkings des espaces commerciaux outre dans les résidences collectives. Il faut que lorsque le propriétaire d’un véhicule électrique se déplace, il trouve une borne adéquate à son besoin (charge longue à son domicile ou lieu de travail), charge moyenne dans un centre commercial à titre d’exemple et une charge rapide dans une station-service sur l’autoroute.
Notons que selon Mehdi Mahjoub, membre du bureau exécutif de la Chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles et directeur général d'Alpha Hyundai, 81 véhicules électriques et 1.954 véhicules hybrides ont été vendus au cours des huit premiers mois de 2024 (dont 819 Toyota, 322 Kia, 209 Mercedes-Benz et 119 Hyundai, ndlr).
Le dossier du développement des véhicules électriques est en train de s’accélérer au bonheur de toutes les parties impliquées qui attendaient le déblocage du volet bornes de recharge avec impatience. Cela dit, d’autres volets importants sont désormais sur la table pour étude, notamment le dossier du traitement des déchets dangereux, en particulier les batteries. La Tunisie doit dès maintenant s’atteler à cerner le sujet et à légiférer. Dans ce cadre, Mehdi Mahjoub estime qu’il faut s’inspirer d’autres expériences pour trouver la meilleure solution, la plus efficace, le plus rapidement possible pour faire face au recyclage des batteries.
Affaire à suivre…
Imen Nouira
Considérons une voiture à essence qui consomme 7 litres pour 100 km parcourus: c'est l'équivalent de 7'?8,9 = 62,3 kWh.
Or, une voiture électrique consomme entre 15 et 20 kWh pour parcourir 100 km.
Il n'y a pas photo, comme on dit. Le rapport (62,3/20) est supérieur à 3 !!!
Ceci est dû au fait que le rendement d'un moteur à essence est d'environ 30 %, alors que celui d'un moteur électrique est de 95 % ou plus. D'où ce rapport (95/30) supérieur à 3 !!!
Du point de vue coût:
- Voiture à essence: 7'?2,525 = 17,675 dinars.
- Voiture électrique: 20'?0,350 = 7 dinars (prix STEG y compris toutes les taxes)
Si votre électricité est produite par votre installation photovoltaïque, vous obtenez:
20'?0,150 = 3 dinars (150 millimes c'est le prix de revient maximum du kWh photovoltaïque).
Le budget "carburant" est divisé par 6 !
Et là aussi, il n'y a pas photo !!!
Business News a déjà un très bon Mathématicien et il nous manque un poète de votre calibre...
Elle roule avec élégance
Sans faire de clac ni de clic
Sans pollution et essence
C'est la voiture électrique !
Votre production suffit à peine à satisfaire les besoins actuels, serez vous en mesure de fournir l'électricité aux voitures?
Prises domestiques, réseau de prises... du gros boulot.
C'est la voiture électrique qui a relancé le nucléaire en France, pour le meilleur et pour le pire.
Mais bon, les ventes de voitures électriques sont en baisse, ouf!
Songez au véhicule hybride, beaucoup plus souple et économe pour les petits trajets et dans les embouteillages. La phobie de la panne de batterie en rase campagne est bien legitime, pas de bidon de 5l pour dépanner!
Songez à tout cela...
Mais shut !! Ne le dites à personne! L'argent n'a pas d'odeur...
La Chine qui s'est lancée tête baissée dans le secteur connaît des stocks d'invendus spectaculaires.
Si la solution de l'electrique est intéressante pour les petits transports en commun, véhicules utilitaires et véhicules pour petits trajets quotidiens, deux roues et bicyclettes, elle suppose un vaste réseau de distribution (même si l'on choisit la recharge photovoltaique) et une augmentation non négligeable de la production d'électricité au niveau des centrales (thermiques, soit dit en passant).
Alors réfléchissons à deux fois avant de faire des conneries et de s'en mordre les doigts plus tard.
Pour commencer, entretenons nos axes routiers qui font de plus en plus de peine à voir.
ça fait plus que 70 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos lycées et nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, etc., etc., etc., on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique. En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'ils découvrent quelque chose d'utile, ils ne se soucient guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais ils focalisent sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique.
La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron. Certains livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général.
En Chine les théorie de la relativité et de la mécanique quantique sont des sujets pour les universités de philosophie. Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie.
Il est temps de mettre tous nos livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui peuvent nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et à très bon prix pour les couples en âge de procréer.
Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique qui se limite à l'introduction de l'uniforme scolaire ou à l'interdiction des cours particuliers à l'extérieur des établissements scolaires (des banalités) ...
Il nous faut une école pragmatique et du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention, mouvements libéraux et classicisme. Il s'agit d'un changement majeur et non pas superficiel.
Commençons d'abord par construire des vélos sophistiqués à 100% made in Tunisia avant de parler de construction de voiture. Commençons d'abord par généraliser les cultures agricoles en hors sol avant de parler de construction de satellite et d'envoi de la femme tunisienne à bord d'un vaisseau spatial:)) --> et je vous garantis que l'on pourrait sur cette base faire sortir la Tunisie du sous-développement.
bonne soirée
PS: Liberté pour Madame Sonya Dahmani: Ce qui a dérangé beaucoup de ses adversaires (pour ne pas dire autres choses) est le fait que Madame Sonya Dahmani a fait du maquillage un art, un moyen d'expression, un savoir faire. Pour maquiller, il faut avant tout savoir dessiner, tracer, connaître les couleurs, les formes. Et elle maîtrise tout cela! Baudelaire écrivait, je cite: "la femme est bien de son droit en s'appliquant à paraître magique et surnaturelle [par le maquillage], il faut qu'elle étonne, qu'elle charme. Idole, elle doit se dorer [se maquiller] pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s'élever au dessus de la nature pour mieux subjuguer les coeurs et frapper les esprits, pour consolider et diviniser sa fragile beauté!" fin de la citation.
-->
Et tout cela ne plaisait / plaît pas à certaines et à certains qui ont décidé de ruiner sa vie par pure XXXX (auto-censure)...
- Si le destin des Tunisiens est de passer d'une dictature à une notre, nous la voulons majoritairement du moins libérale et démocratique (revoir la définition du mot démocratie afin de mieux comprendre mon texte).
- au diable avec le poulet et la viande rouge, au diable avec le sucre, au diable avec les bananes. En effet nous voulons majoritairement d'abord la liberté d'expression, même dans une dictature.
- Sans la liberté d'expression la Tunisie va tout droit vers le collapse socio-économique, car ainsi on tue la créativité et l'initiative individuelle. Je donne deux exemple:
a) un tunisien a fabriqué une barque de loisir pour ses enfants --> la police était venu le chercher avec l'accusation que sa barque est destinée pour l'immigration clandestine vers l'Europe:)) --> du n'importe quoi.... nous sommes entrain de ruiner l'intelligence et la créativité de l'élite tunisienne et ainsi de la Tunisie.
b) J'avais l'ambition de fabriquer en Tunisie des engrais liquides pour le domaine de l'agriculture urbaine que je pratique en Allemagne avec un très grand sucée sur un moreau de terrain --> Je n'ose plus le faire de peur que je subirais le même sort que le tunisien qui a fabriqué une barque de loisir pour ses enfants. --> on n'ose plus en Tunisie de peur que l'on interprète mal nos bonnes / positives ambitions pour la Tunisie et tous les Tunisiens.
c) j'avais l'ambition de créer une société de logiciels en Tunisie pour le marché international (vente à travers le web), je n'ose plus de peur du manque de la liberté d'expression en notre pays.
etc., etc., etc.
- Certes, je ne partage pas les idées et les avis personnels de Madame Sonya Dahmani, mais ceci n'est pas une raison afin d'approuver son injuste emprisonnement --> en effet, c'est absurde de penser que ça n'arrive que autres.
- j'insiste que l'emprisonnement de Madame Sonya Dahmani est de trop et met ainsi beaucoup d'autres emprisonnements en question...
Bonne journée
Si on voulait réduire la part des voitures et la pollution en centre-ville, il faudrait construire un Réseau de Pistes cyclables entre les banlieues et le centre-ville, et entre les banlieues mêmes-
Le vélo est un véritable art de vivre. Se déplacer à vélo est mon quotidien en Allemagne, je fais quotidiennement 10Km de mon appartement à mon lieu de travail (20Km pour l'aller-retour) et je fais mes achats au supermarché en deux roues.
Le vélo pourrait devenir le mode de transport préféré par le plus grand nombre des Tunisiens, s'il y avait des infrastructures adaptées.
Il est temps de construire des Pistes cyclables en Tunisie afin de faciliter la vie à nos cyclistes et leur assurer la sécurité. La Tunisie n'est pas aimable envers les cyclistes. Il est temps de rendre le vélo un moyen de transport privilégié en notre pays.
Pour inciter les Tunisiens à prendre leur vélo, la Tunisie devrait prendre l'initiative de développer des Pistes cyclables dédiées au vélo. --> Et vous allez voir que tous les banlieusards feraient plutôt la navette à vélo entre leur foyer et leur lieu de travail que de prendre la voiture, le bus ou le tram, soit une distance de 15 à 20 Km par jour.
Construire des pistes cyclables pour vélos permettrait
a)d'augmenter le nombre de déplacements à vélo sur des distances de plus de 10 km,
b)de réduire les dépenses de santé,
c)de réduire l'utilisation de l'automobile
d)de réduire la pollution de l'air en milieu urbain.
e)de créer de l'emploi afin de construire les Pistes cyclables et pour fabriquer des vélos made in Tunisia à 100%
f)la création d'ateliers de réparation de vélos à travers toute la République
g)la création des lieux de ventes de vélos et de pièces de rechanges
Etc., etc., etc.
Je rêve déjà d'une piste cyclable bordée d'eucalyptus sur toute sa longueur et qui lie le nord au sud tunisien!
bonne soirée
mon papa plus fort que ton papa .....
mentalité pourrie.
La Tunisie a un deficit énergétique, seulement 7% de l'électricité est couverte par les Energies renouvelables . Ce qui revient a dire que les centrales électriques consomment du gaz et du Gas oil.
Bon maintenant faisons un bilan pour les E vehicules
- la batterie pèse environ 400 kg, enorme par rapport au poids du vehicule
- la batterie est non recyclable et l'extraction des composants extraits pour sa fabrication est tres energivore. ( contradiction avec energie propre)
- en cas d'accident ou crash de la batterie impossible de la changer donc c'est tout le véhicule part à la poubelle
- E vehicule encore cher
- pourquoi doit on suivre le monde
- un parc E vehicule atteignant 70% du marche auto sera un gouffre en electricite
- le monde occidental qui cherche toujours à proposer son avance technologique. Marketing oblige et le tiers monde sera toujours tributaire de cette technologie.
Les prix explosent.
Le pays s'effondre...
Et vous croyez qu'on pense aux "voitures électriques" dans ce marasme socio-politico-économique, avec un Dictateur qui ne fait même pas la pluie et encore moins le beau temps ?
Mais QUI va avoir les moyens financiers pour acheter ce genre de voiture, déjà que la pollution par les fumées noires puantes est légion partout sur nos routes avec des nids de poules
oubliez la france et sa polytechnique.
WAKE UP !!!
Les prix des modèles les plus fiables sont inabordables pour la majorité., le double voire le triple de cette somme.
Se tourner vers les voitures les moins chères c'est courir le risque d'une autonomie très faible (bonjour la panne "sèche" en pleine campagne) et d'une durée de vie ridicule. Sans parler de la réparation qui ne se fera que chez les concessionnaires (ils se frottent déjà les mains, les garages chez nous étant totalement incapables de toucher à ces moteurs).
En Europe, les ventes ont chuté de pus de 40% cet été...
en California, des chargeurs solaires Tesla.
California , climat méditerranéen, comme en TN.
GROW UP !!
Par contre, les taxis et taxis collectifs (périmètre d'autonomie limités) certains louages, certains véhicules utilitaires, véhicules destinés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, etc. et rechargeables (au mieux) par le biais de dispositifs à énergies solaires à installer facilement chez soi ou dans des parking ou aires de stationnement, ça devrait être prioritaire.
Il ne faut pas que ces véhicules donnent l'impression de cibler des "élites", comme tous les véhicules en ce moment mais de retenir que l'aspect pratique de ces voiture.
"je n'appelle pas voiture un véhicule qui ne me permet pas d'assurer mon dîner" dit une de mes connaissances. Et comme il a raison...
Et puis pourquoi importer obligatoirement ? Ce type d'automobile peut être assemblé sur place. L'objectif ? Commencer par remplacer les tacots qui circulent, véritables danger publics pour certains.
Les constructeurs vw audi annule la construction d une usine dedié a la voiture electrique.
Les emirats ont interdit les voitures full electrique du fait de leur dangeristé la chaleur les fait "exploser" , la chaleur reduit ausssi leur autonomie. Les pompier ne peuvent pas les eteindrefacilement
Notre reseau electrique n arrive pas a produire un courant sudfisant en quantité et en qualité , je ne rentrepas ds les details de l usure des pneu de la maintenance qui nécessite pour tesla un rapatriement a l usine en europe ou aux usa .je ne parle pas du recyclage et du stockage des batterie .donc tant d energie de la part de nos bouricot , de reunions , d avantages douanier alors que la tunisie ne represente 0.087% des gaz a efft de serre que nous avons une energie gaz perrole pas cher et des moteur essence d europe au top.
Autant d argent jetépar notre etat pour des projets stupide alors que l essentiel manque . merci kalsoune
Ces véhicules ne présentent que des avantages:
- Pas de pollution puisque l'énergie électrique sera fournie par des installations d'énergies renouvelables non polluantes.
- Beaucoup moins d'entretien et pièces de rechange (à jeter dans la nature) que la voiture thermique.
- Des batteries dont la durée de vie est supérieure à celle du véhicule lui même (voir les études récentes: garantie 8 ans par les constructeurs et durée de vie réelle allant de 12 à 20 ans).
- Un coût de l'énergie (électricité) par km parcouru ne représentant que le tiers ou le quart du coût de l'énergie (essence) nécessaire par km pour une voiture thermique (aux alentours de 5 à 6 dinars en électrique contre 15 à 18 dinars en thermique pour 100 km parcourus).
- Produire de l'électricité est beaucoup plus facile que de pomper du pétrole dans le sous-sol: le vent, le soleil, les cours d'eau, etc... donnent facilement de l'électricité.
- C'est pour cela que quand une application passe à l'électrique, elle ne fait jamais de marche arrière pour revenir au charbon, au gaz ou au pétrole: du fer à repasser, à la cafetière et à ... la voiture.
Et que les nouvelles générations de batteries :
-à grosse autonomie (1000km)
-à faible autonomie mais rechargeable ultra rapidement (10mn pour 300km)
Sont déjà là.
Les VE ont du mal en Europe car la plupart supportent de lourds droits de douane.
Une BYD Seal pourrait être très abordable sans le protectionnisme UE envers la Chine.
il faut deja evoluer avant de rever a plus grand , en europe c est un echec et je le vois tous les jours