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Taoufik Baccar : il faut lever les compensations, mais avec beaucoup de précaution
06/11/2022 | 14:52
2 min
Taoufik Baccar : il faut lever les compensations, mais avec beaucoup de précaution

 

L’expert en économie et ancien gouverneur de la Banque centrale, Taoufik Baccar a indiqué, dimanche 6 novembre 2022, lors de son passage avec Hamza Balloumi sur les ondes de Mosaïque FM, que l’accord avec le FMI était nécessaire tenant compte de la situation économique de la Tunisie et qui requiert la mobilisation des ressources financières aussi bien auprès du FMI mais aussi auprès d'autres institutions qui attendent la conclusion d’un accord avec le FMI pour approuver le financement de la Tunisie.

 

Taoufik Baccar a considéré que le recours au FMI n’était pas forcément une démarche positive, mais nécessaire. Il a ajouté que la Tunisie ne devait pas attendre les consignes du FMI pour procéder aux réformes, estimant que le programme des réformes devrait être une initiative tunisienne et qu’il existait un véritable retard dans le démarrage des réformes.

 

« Nos relations avec le FMI remontent à 1986, et nous l’avons remboursé d’une manière anticipée. A ce moment, nous avons considéré que la situation de l’Etat allait en s’améliorant et que nous avions la possibilité d’accéder au marché international. De 1991 à 2010, nous nous sommes complètement libérés du FMI, puisque nous avons eu recours à des institutions financières qui finançaient l’investissement », assure Taoufik Baccar.

 

L’expert économique a appelé à la réforme de la caisse de compensations, dans la mesure où les dépenses sont très importantes et atteignent 6% du PIB, empêchant l’Etat d’impulser l’investissement. Il a considéré que la Tunisie a atteint ce point parce qu’il n’y avait pas eu d’ajustement des prix face aux augmentations salariales durant douze ans, jugeant que cela était inadmissible.

 

Dans ce contexte, il a indiqué qu’il y avait deux manières pour procéder à la levée des subventions : « La première démarche est souple. Elle se base sur le mécanisme des augmentations modérées et l’octroi des aides aux classes pauvres. La deuxième est la démarche brusque. Elle consiste à la suppression des subventions et les augmentations des prix sur trois ou quatre ans ».

Ainsi, il a appelé le gouvernement à la vigilance et à parachever toutes les études et les hypothèses avant de prendre une décision à ce sujet, estimant qu’il y aura un impact social important. Taoufik Baccar a préconisé d’étudier le sujet avec une vision globale afin de pouvoir accorder la priorité à d’autres secteurs comme la santé, le développement et l’éducation.

 

S.H

06/11/2022 | 14:52
2 min
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Commentaires
Khemiri
Compenser '?'.,la compensation
a posté le 24-12-2022 à 17:19
La compensation est le serpent de mer de tous les systemes economiques des Etats à faibles revenus, en ce que pour certains d'entre eux, cette compensation profite indifferement aux milliardaires ( il en existe en Tunisie!) et aux misereux.
La supprimer pour tous est inacceptable moralement et socialement, cibler ses beneficiaires est impraticable administrativement,
Il apparait donc que la seule issue est de trouver une compensation à '?'la compensation consistant à instituer un complément d'imposition pour:
- les produits de luxe (tva)
- la vignette automobile pour les grosses cylindrées
- impots fonciers des propriétés baties et non baties ( l'impot sur la fortune immobiliere de 0,5 % de la loi de finances 2023 est une plaisanterie de mauvais goût!!) tant en ce qui concerne l'assiette (3MD) que le taux ridicule au regard de la situation
- surimposition des revenus au dessus de 4.000 dtn
- last but not least: penaliser la fraude fiscale (peine de prison comme il en existe dans tous les pays developpés) et augmentation des penalités


V
Ignorance
a posté le 07-11-2022 à 13:50
On n'est pas dans une jungle ! Un gouvernement ne doit agir que selon les projets illustrés pendant la campagne électorale. Le gouvernement actuel imposé par la force est à zéro légitimité, des zéros partout...
L'économie
tunisienne. est au bord de la faillite....
a posté le 07-11-2022 à 10:07
L'économie tunisienne est aujourd'hui au bord de la faillite. Tous les experts en sont déjà unanimes. Notre économie nationale a été massacrée par ghannouchi et les autres médiocres qui ont partagé le pouvoir avec lui durant la dernière décennie. Ghannouchi est un pseudo scheikh ignorant et incapable de gérer une épicerie. Aujourd'hui, TOUS les secteurs de l'économie souffrent de problèmes structurels chroniques. Seules des réformes structurelles, profondes et douloureuses pourraient sauver la Tunisie d'un déclin irréversible. Tout l'argent du FMI et de la Banque Mondiale ne résoudraient JAMAIS les problèmes structurels de l'économie tunisienne. Le seul remède s'appelle investissements productifs et
R'?FORMES, R'?FORMES, R'?FORMES !! Pour ce faire, le président Kais Saied est appelé à renforcer son équipe d'experts au Palais de Carthage et à désigner des ministres chevronnés et capables de réaliser les réformes nécessaires en étroite collaboration avec les principaux partenaires sociaux UGTT, UTICA, CONECT, UTAP. Certes, les réformes nécessitent la réalisation d'études sectorielles approfondies et il faudrait commencer ce travail d"experts dans les plus brefs délais. Chaque jour compte, chaque minute compte, la Tunisie n'a plus de temps à perdre. Les entreprises publiques déficitaires et qui appartiennent à des secteurs concurrentiels, telles que les cimenteries, à titre d'exemple, doivent être restructurées puis privatisées. La Tunisie possède actuellement 10 cimenteries, 8 sont privées et 2 seulement sont étatiques. Les 8 cimenteries privées gagnent de l'argent, tant dis que les 2 cimenteries publiques sont DEFICITAIRES...!!!!! Ceci dit que les entreprises publiques sont mal gérées et nécessitent une restructuration approfondie et une gestion RIGOUREUSE et constamment contrôlées par un nouveau secrétariat d'?tat spécialisé dans la gestion, l'Audit et le contrôle permanent des entreprises publiques. En plus, les nouveaux PDG des entreprises publiques doivent être recrutés à travers des appels d'offres de recrutements très sérieux et très rigoureux. Les contrats à objectifs doivent être généralisés. Plus de place au laxisme et à la nonchalance...!!!! Bonne chance à notre chère patrie.
Tunisino
Ce type est limité
a posté le 07-11-2022 à 09:12
Il a omit l'essentiel, le Leadership et le Followership! Il n'était qu'un simple follower sans aucune indépendance ou criticisme, ainsi il a coulé avec les mauvais choix du leader Ben Ali. Ben Ali avait besoin de followers indépendants et critiqueurs pour l'aider à se redresser, sauf que la peur et l'opportunisme étaient la règle. Par ailleurs, la crise actuelle demande un leader de compétences extrêmes qui connait exactement ce qu'il faut faire et qui communique avec les citoyens pour les impliquer dans les sacrifices douloureux à faire pour corriger les erreurs des imbéciles de la deuxième république littéraire et idéologisée, ensuite décoller petit à petit vers l'excellence, ce n'est qu'une question d'une cinquantaine d'années dans la bonne voie pour que la Tunisie devienne agréable à vivre.
retraité
il y a des hommes politiques compétents
a posté le 07-11-2022 à 09:08
on peut critiquer feu Ben Ali mais il a un seul mérite qu'il est entouré par des responsables compétents à leur tête l'ancien premier ministre Mr . Mohamed Ganouchi qui a su maintenir le taux de croissance à 4,5 pendant 20 ans malgré les crises financières internationales crise financière asiatique et crise des surprimes et le démantèlement des taxes douanières avec l'union européenne qui a encouragé les importations au détriment des produits industriels locaux et pendant son règne on n'a pas recours au FMI l'endettement extérieur maitrisé et une augmentation salariale négociée d'une façon triennale et des hausses des prix des produits subventionnées comme le pain par une hausse substantielle de 10 millimes à la fois mais la hausse vertigineuse des diplômés des supérieur dans toutes les spécialités à cause de sa réforme de l'examen du baccalauréat en introduisant la moyenne des notes de l'année scolaire du baccalauréat ce qui fait un candidat qui obtient une moyenne au baccalauréat de 8/20 il a obtenir son bac as'il a une moyenne de l'année 12 ( 8+3 =11 ) or l'économie tunisienne a besoin des gens qualifiés et des cadres moyens et non un grand nombre des diplômés du supérieur ce qui fait qu'on 'a un nombre impressionnant de diplômés du supérieur malgré l'émigration à l'étranger de certaines spécialités comme la médecine et des ingénieurs .
takilas
C'est faisable par étapes
a posté le 06-11-2022 à 21:16
Seulement il faut éradiquer la paresse, la mauvaise foi et les sabotages envers le gouvernement.
Que de comprendre une fois pour toute que la tactique des manigances accomplies par nahdha durant dix ans, est révolue.
veritas
Merci Mr Baccar
a posté le 06-11-2022 à 20:55
Merci de confirmer(mes dires sur Bn depuis des années )que le FMI n'arrête pas d'emmerder le pays depuis 1986 suite à la politique catastrophique de Mzali ,le pays à échapper des griffes du fmi durant les années 90 et là '?'retour à la case départ grâce aux amis de Mzali les criminels islamistes'?'Mzali est une honte aux Monastiriens et aux sahéliens '?'.cette fois pour sortir du joug du FMI il faut un miracle mais tant que les criminels islamistes sont en Tunisie et libres de leur mouvements le miracle tardera à venir '?'espérons que l'armée tunisienne sera au rendez-vous pour accélérer le cours de l'histoire pour sortir le pays du joug islamiste et de la dépendance du FMI qui se félicite du retour de la tunisie sous ses griffes pour le grand d'âme des ennemis de la tunisie et des tunisiens.
Abir
Aah yehlek elmerdolotionnaires
a posté le 06-11-2022 à 15:35
Voici les hommes correctes sérieux calculateurs raisonnables gestionnaires responsables ! Allah yehlek les responsables de la merdolution
Foued
Taoufik Baccar
a posté le 06-11-2022 à 15:21
je me rappelle ta couverture sur les crédits octroyés à la famille royale de Ben Ali .