
Le secrétaire général de l'UGTT a considéré que l'intégralité du processus politique réalisé par le président de la République, Kaïs Saïed, était erroné. Il a estimé que la nomination d'un nouveau gouvernement ne changerait rien à la donne et que le problème se trouvait au niveau de la tête du pouvoir exécutif. « Quel que soit le gouvernement nommé, il se retrouvera face au projet du président de la République », a-t-il signifié.
Noureddine Taboubi a insisté sur la prise de décisions concrètes au lieu de se limiter à des slogans. Il a évoqué le rôle de l'Institut tunisien des études stratégiques dans l'élaboration et l'évaluation de décisions critiques. Il a appelé le président de la République à revoir ses positions et à réviser le texte de la constitution et la loi électorale. Il a estimé que le deuxième tour des élections législatives n'aura pas d'impact en raison de la fragilité du système et du prochain parlement. Il a considéré que la loi de Finances ne comportait aucune disposition encourageant l'investissement. Ainsi, il a affirmé que ce texte a été ratifié par le chef de l'Etat uniquement à cause de l'article permettant l'octroi de prêts à des conditions préférentielles aux entreprises communautaires.
Invité le 24 décembre 2022 à l'émission "Ana Agenda" animée par Mourad Zghidi et diffusée sur les ondes de la radio IFM, Noureddine Taboubi a considéré que la mixité des militants et des secteurs affiliés à l'UGTT permettait à la centrale syndicale d'être proche de la réalité. Faisant allusion à une ancienne déclaration du président de la République Kaïs Saïed, Noureddine Taboubi a assuré qu'il ne venait pas d'une autre planète et que la centrale syndicale était purement tunisienne. Il a mis en garde contre les fuites en avant et le déni.
Noureddine Taboubi a refusé de réagir au sujet des chiffres relatifs aux taux de participation aux élections législatives et au référendum. Il a affirmé ne pas avoir participé au référendum du 25 juillet 2022. Il a considéré que la présence sur terrain et le travail continu était le seul indicateur qu'il prenait en considération. M. Taboubi a déclaré ne pas être convaincu par le processus entamé par le président de la République. Il s'est exprimé en faveur de la mise en place d'un régime présidentiel et non présidentialiste. Il a souligné l'importance de l'équilibre entre les pouvoirs, les prérogatives de contrôle, la coexistence et l'indépendance de la justice et de la cour constitutionnelle.
« Nous l'avions annoncé à la date du 3 décembre... Des élections législatives sans couleur et sans saveur... Le faible taux de participation ne résulte pas d'un boycott... Celui qui gouverne est dans l'erreur et procède à une fuite en avant... L'opposition n'analyse pas la chose de façon objective... Les citoyens désespèrent... Il s'agit d'une politique visant à alimenter ce désespoir et à porter atteinte aux partis et aux organisations... Le résultat est un message du peuple tunisien... Les résultats par centres de vote dans les régions reflètent un scrutin influencé par l'appartenance tribale et familiale... Les partis politiques sont en rivalité pour le pouvoir et bâtissent la vie politique... Nous ne comptons participer ni aux élections législatives ni à une présidentielle », a-t-il ajouté.
Noureddine Taboubi a considéré que le processus actuel commençait à dévier de ses objectifs et des revendications des Tunisiens. Il a considéré que la Tunisie avançait vers les mêmes erreurs du passé. Il a, également, affirmé que l'UGTT avait choisi de se retirer à un certain moment et n'avait pas été exclue par le président de la République. Il a rappelé que la centrale syndicale avait choisi de ne pas participer au dialogue dans la forme envisagée par le chef de l'État. Il a , encore une fois, assuré que personne n'était capable de remettre l'UGTT à sa place. Il a assuré que les nominations de Mohamed Trabelsi et Abid Briki n'étaient que des manœuvres de feu Béji Caïd Essebsi visant à amadouer la centrale syndicale.
S.G

Tu salis ta sale poubelle, tu salis l'environnement ; quoi pour toi c'est normal
En outre mme MALIKA ACHOUR a declaré qu'il y a une 2 éme affaire contre la direction actuelle de l'UGTT afférante au 24 éme congré et que le 4 janvier a été fixé pour les PLAIDOIERIES.
Surement le maintien de taboubi en tete de l' UGTT était dans le but de couvrir des dossiers de poids lourd, que Maitre Wafa Chedly, entre autres, les sait bien.
Vous comprenez maintenant pourquoi ce Tabboubi est devenu de plus en plus nerveux et agressif et furieux,en debut de la semaine seulement
Le ministre de l'Intérieur ,qui s'est entretenu hier avec son homologue Egyptien,pourrait mettre en résidence surveillée toute personne pourrant nuire à l'ordre public et meme taboubi et sa clique (La Tunisie est encore sous l'état d'alerte).
Je ne suis ni pour nahdha ni pour le PDL ni pour personne mais je constate avec Amertume votre crédulité aveugle envers ce type que j'ai soutenu le 25 mais qui s'est avéré incapable et fourbe de surcroît ! Regardez ce qu'il a fait avec la constitution.....l'Ugtt avec tous ses défauts je vous l'accorde est aujourd'hui le seul rempart contre le népotisme et la folie qui règne à Carthage !
Maudit tous les responsables politiques depuis 1956 qui ont pris de force dans la poche de nos travailleurs, les cotisations à l'UGTT : Ce sont des *** et encore, Allah Lè Yar7èmhim 7aiin Ou Mota !
- le Président de le République n'a de leçons à recevoir de personne, et encore moins des *** de l'UGTT,
- depuis 2011, l'UGTT a battu tous les records de grève à l'échelle mondiale. Je défie quiconque de me citer un seul pays, qui a fait autant de grèves que l'UGTT en dix ans,
- le Gouvernement a le devoir d'être ferme avec tous ceux qui se lèvent le matin et qui, au lieu d'aller travailler, décident de faire grève. Pour cela, la règle d'or est la suivante: une journée de grève est une journée non payée. D'autre part, le Gouvernement doit immédiatement cesser de faire le coursier chez l'UGTT: l'UGTT doit ramasser elle-même la contribution mensuelle de ses adhérents, sans passer par les services de l'Etat.

