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Slim Khalbous annonce les étapes du plan de réforme de l'enseignement supérieur
03/01/2017 | 14:31
2 min
Slim Khalbous annonce les étapes du plan de réforme de l'enseignement supérieur

 

Une conférence de presse s’est tenue ce mardi 3 janvier 2017, au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Un évènement durant lequel le ministre Slim Khalbous a annoncé les différentes étapes du plan de mise en œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

 

Le plan annoncé par M. Khalbous a été élaboré sur la base d’un diagnostic effectué par la commission nationale de la réforme universitaire, dont les travaux ont commencé en 2012 et se sont achevés en 2015. Ce plan d’action a été adopté lors de la dernière réunion du conseil des universités qui s’est tenue le 28 décembre 2016 et aura pour objectif principal : l’organisation d’assises nationales de mise en œuvre de la réforme les 30 juin et 1 er juillet 2017.

 

Slim Khalbous a assuré lors de la conférence de presse que la réforme en question sera pilotée par une commission nationale composé par : le ministre, lui-même, le secrétaire d’Etat, les présidents des universités et par les représentants des acteurs clés du secteur : Syndicats, étudiants, enseignants, députés de la commission de l’éducation de l’ARP, des membres de l’UTICA, de l’API ainsi que les associations concernés par la problématique.

 

La commission aura pour mission de produire une vision de l’université à l’horizon 2030 et un projet de loi-cadre, qui englobera toutes les réformes. En tout, 10 commissions spécialisées traiteront de cinq axes majeurs, selon la vision du ministère. Le premier, traitera de la « qualité de la formation et de l’employabilité des diplômés », le deuxième, étant « recherche et innovation », le troisième concernera : « la Gouvernance et la gestion des ressources » et les deux derniers axeront sur : « la carte universitaire » et « l’enseignant et la pédagogie ».

 

Dans son discours M. Khalbous a expliqué qu’avec sa nouvelle équipe, ils travaillent aujourd’hui pour donner une « nouvelle stratégie » au ministère. « Avec la nouvelle équipe, nous avons bouleversé la méthode de travail ! Nous sommes en train d’œuvrer pour atteindre la bonne gouvernance et l’ouverture culturelle, économique, sociale et sur le monde ! Une nouvelle vision de la faculté basée sur les valeurs de la démocratie, le respect de l’autre, la liberté d’expression et académique, le rapport des institutions éducatives avec leur environnement et où l’étudiant sera placé au centre de nos préoccupations ».

 

Le ministre de l’enseignement supérieur a conclu ajoutant que cette « bonne gouvernance » sera aussi basée sur la transparence et que l’éducation d’hier était basée sur le contenue et la connaissance mais que celle de demain sera celle de « la formation », de « l’employabilité » et de la « valorisation de l’excellence ».

« Nous atteindrons l’excellence ! » a-t-il conclu.

 

S.A.

03/01/2017 | 14:31
2 min
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Commentaires (4)

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DHEJ
| 04-01-2017 09:31
Je dirai que ce Khalbous n'est pas encore affranchi comme les membres de sa commission, toujours soumis à la culture "colonisatrice" avec ce fameux mot REFORME!


Une réforme qui aura-t-elle un sens pour multiplier le nombre de diplomates tunisiens à Beijing et en envoyant des médecins tunisiens en Chine dans le cadre du service national!!!


Khalbous n'y voit rien comme les débiles de sa commission, une commission raciste ...


Ali
| 04-01-2017 04:20
Monsieur le Ministre,
La seule et unique solution à tous les problèmes de l'enseignement secondaire et superieur est la démocratisation de
l'accès des tunisiens à l'enseignement superieur . La suppression de l'orientation universitaire répond exactement à la constitution qui garantit le libre accès au savoir pour tout tunisien.
Pour cela. Voici ce que je propose :
" tout tunisien quelque soit son âge, en possession d'un baccalauréat toutes filières confondues et quelque soit sa mention, a le droit de s'inscrire dans l'institution supérieure ( faculté, école ,institut superieur etc ) de son choix à la seule condition de passer un concours d'entrée à ladite institution.
Ce concours
-- est national,
-- se passe la première semaine du mois de septembre de chaque année et à la même heure pour toutes les filières,
-- a lieu dans l'institution choisi par l'étudiant,
-- les sujets à traiter sont les mêmes pour chaque filiere,
-- un sujet de culture générale ayant le même coefficient que les matières principales pour chaque filiere.
-- le nombre de places est fixé au mois de mars de chaque année et publié dans le journal officiel.
Une telle loi permettra
--- à l'élève de prépare son avenir à partir de 15 ans,
--- aux parents de ne plus saigner pour une bonne moyenne au bac,
--- aux enseignants de ne plus courir derrière les cours particuliers et de tricher,
--- enfin à tout tunisien bachelier et quelque soit son âge de passer plusieurs concours dans sa vie et de cumuler plusieurs titres à la fois. Un historien a le droit de faire du journalisme, un journaliste peut faire une licence en informatique ou tout autre
formation de son choix. Voilà la démocratisation de l'enseignement supérieur.

TNN
| 03-01-2017 20:45
Je ne sais pas qu'est ce qui prend nos ministres. On dirait que la seule justification qu'ils trouvent pour qu'ils continuent a chauffer leurs fauteuils est de lancer des réformes, sans jamais les étudier, et encore moins les mener à bon port, avant qu'ils soient catapultés ailleurs. Au suivant!! Cela me rappelle les ambassadeurs qui se succèdent et qui font la même chose: établir la liste des compétences tunisiennes là où ils sont nommés!! Avant qu'ils ne terminent leurs listes, ils sont remplacés par dautres qui reprennent la même tâche à zéro. Et la terre continue à tourner.

Encore une commission!!. Comment parler d'une réforme, de ses objectifs, du rôle de l'étudiant, etc etc alors que la commission qui doit pondre la dite réforme n'est même pas établie? Quelles prérogatives aura cette commission, si tout a été déjà décidé?

A l'époque où il n'y avait qu'une seule université tunisienne (époque de Bourguiba), j'étais enseignant universitaire pendant plusieurs années, puis je suis parti vers des cieux plus cléments. Aujourd'hui, la multitude d'universitées et d'écoles supérieures tunisiennes souffrent des mêmes maux (exactement les mêmes maux) qu'à l'époque où j'ai foutu le camp, il y a plus de 30 ans. Alors de quelle réforme notre valeureux Ministre parle-t-il?

On ne gaspille pas énormément d'énergie et de temps pour réformer l'ENSEIGNEMENT supérieur. Les universités qui se respectent (MIT, Caltech, Berkeley, et autres) sont célébres par leurs programmes de RECHERCHE. L'enseignement dans les universités de renom à travers le monde, est une tâche très secondaire, et les étudiants doivent apprendre beaucoup de choses par eux-même. Il y a ce qu'on appelle des livres scolaires pour ça. C'est toujours mieux qu'un professeur qui a copié des informations sur un vieux site web, et vient les cracher en classe, le même truc année après année, et donner des cours privés l'après-midi.

Une dernière note si vous permettez. Il n'y avait pas de cours privé à l'époque. On gagnait 87 dinars pas mois, mais on ne donnait pas de cours privé!. Nous étions trop fières pour être les esclaves d'une minorité nantie, au détriment de ceux et celles qui ne le sont pas.

alpha1
| 03-01-2017 15:34
http://www.mes.tn/image.php?id=5022