Le porte-parole du mouvement « Pour que le peuple triomphe » a commenté, mardi 26 septembre 2023, le nouveau découpage territorial opéré en prévision des élections du Conseil national des régions et des districts.
Invité de la Matinale de Shems FM, l’universitaire a affirmé que ce nouveau découpage serait la voie vers un développement global de l’ensemble des régions en Tunisie.
Dans le cadre du projet de gouvernance par les bases du président de la République Kaïs Saïed, il a été décidé de créer un nouveau parlement composé de deux chambres. La première, l’Assemblée des Représentants du Peuple, est déjà opérationnelle. La seconde; le Conseil des régions et des districts, ne verra le jour que l’année prochaine après les élections locales prévues en décembre.
En prévision de ces élections, l’État a procédé à un découpage territorial inédit. Le pays a été divisé en cinq grands districts.
- Le premier district inclut les gouvernorats de : Bizerte, Béja, Jendouba et Le Kef.
- Le deuxième district inclut les gouvernorats de : l’Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul, Tunis et Zaghouan.
- Le troisième district inclut les gouvernorats de : Kairouan, Kasserine, Mahdia, Monastir, Sousse et Siliana.
- Le quatrième district inclut les gouvernorats de : Gafsa, Sfax, Sidi Bouzid et Tozeur.
- Le cinquième district inclut les gouvernorats de : Kébili, Médenine, Gabès et Tataouine.
Notant que ce découpage rompt totalement avec ce qu’avait connu la Tunisie auparavant ; le découpage administratif suivant le maillage tribal, précolonial ou encore géographique, M. Dawdi a avancé que dans ce nouveau modèle horizontal il n’y aurait ni commandement ni leadership. « Les métropoles et les mégapoles appartiennent au passé », a-t-il souligné.
L’universitaire a ajouté que ce découpage permettrait d’abolir le tribalisme et le régionalisme pour construire une unité nationale et aller dans une dynamique de développement intégrée sur la base de plans de développement nationaux qui prennent en compte les plans régionaux et locaux, l’idée n’étant pas de créer « des entités districales ».
Selon le président du Parlement, Brahim Bouderbala, ce découpage n'a pas de caractéristiques administratives, ne relève pas de la fonction exécutive, et ne changera rien dans l'organisation des gouvernorats, des délégations et des municipalités.
N.J
'?vitez de mettre de côté ceux qui font tourner l'économie tunisienne, qui font vivre des familles et rapportent la majorité des devises nécessaires à cet '?tat défaillant pour acheter ce qu'il lui faut sur le marché international afin de nourrir son peuple.
Il a fallu attendre 2023 et je-ne-sais-combien de crises pour que le secteur bancaire daigne se bouger pour offrir des produits d'investissement aux TRE. Les autres pays le font depuis des lustres...
La Tunisie a tout intérêt à avoir une politique volontariste et favorable envers les TRE, comme le fait le Maroc, qui dispose d'une classe dirigeante pragmatique et visionnaire. Ils ont compris la puissance économique que représente une diaspora et mettent en place un dispositif gagnant-gagnant.
Mais on a l'une des pires classe dirigeante au monde... avides et dépourvue de vision, car l'avenir de sa progéniture est à l'étranger. '?a ne pense qu'à sa pomme, sans se soucier des conséquences. L'individualisme exacerbé au plus haut point.
En fait la réalité est la suivante : les TRE, nostalgiques et vivant une meilleure vie qu'en Tunisie aiment + leur pays que les dirigeants qui y vivent. Car ils ont l'espoir d'y retrouver ce qu'ils ont trouvé ailleurs : le souci de l'intérêt général, une vision pour l'avenir, le respect du citoyen et un confort minimal de vie.
Il y aurait dû tribalisme, en ce pays lumière du monde ?
Y introduire une horizontalité paradigmatique, mélanger les gens du Sahel avec les va-nu-pieds des terres de réclusion, c'est une atteinte à la majesté et au prestige séculaires de nos "tribus civilisées".
Le coup, tel qu'énoncé par notre homme, serait un coup de maître.
Bousculer les baronnies, déranger des certitudes et des rentes, c'est une attaque frontale.
D'où l'on peut imaginer pourquoi déjà l'on en prédit l'insuccès.
On peut même parier qu'on y mettra ce qu'il faut pour que rien ne change.
Pourquoi, diable, changer ce qui marche bien ? Nous diraient nos doctes.
C'est sûr que ça a eu marché.
Et ça marche encore en faveur des mêmes.
Merci à notre homme de nous offrir cette occasion.
