Six bateaux sont en rade depuis des semaines dans les ports de Radès, Sfax et Gabès. Les marchandises n’ont pas été déchargées car les fournisseurs souhaitent avoir un règlement à l’avance. C’est ce qu’a indiqué le député Sahbi Ben Fradj, jeudi 9 décembre 2021, dans un statut sur Facebook.
Le député a laissé entendre que les fournisseurs avaient exigé d’être payés avant de décharger la marchandise car ils n’avaient plus confiance en l’Etat tunisien jugé « non solvable ».
Il a dénoncé l’inaction de l’Etat en s’interrogeant sur les causes de ces retards. Il a avancé, à ce sujet, plusieurs théories.
Selon le député, soit l’Etat tunisien n’a pas de quoi payer ses fournisseurs en dépit des réserves de devises disponibles couvrant 130 jours d’importation, soit les procédures de versement sont lentes en comparaison avec les factures qui arrivent à la vitesse d’un éclair, soit la capacité de stockage est limitée.
Il n’a pas manqué de noter que le séjour prolongé de ces bateaux engendre des surestaries (charges supplémentaires applicables pour des chargements pour lesquels les clients ont dépassé le “free time” applicable à l’import ou à l’export, ndlr) de milliers de dollars par jour.
N.J.
conseil: produisez moins de diplomés et plus de produits moins cher que les turcs.
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