
Une recrudescence des féminicides est constatée depuis quelques mois et un nouveau crime odieux a été perpétré, jeudi 6 juillet 2023, dans la région d’El Garaa El Hamra à Sbeïtla (gouvernorat de Kasserine). La victime est une jeune femme de 18 ans qui a été poignardée par son père. Ce dernier a aussi attaqué sa sœur de onze ans, lui causant de graves lésions au niveau du visage. La fillette a été transportée à l’hôpital local de Sbeïtla, où elle fait l'objet d'un suivi médical. Son état de santé est stable.
L'enquête a révélé que les deux époux étaient en désaccord depuis plus de deux ans. Autre révélation, la victime, en troisième année secondaire, venait de se rétablir récemment d’un cancer après deux années de lutte. Elle une sœur et deux frères, l’un âgé de huit ans et l’autre de seize ans.
Notons que les unités sécuritaires de la région ont pu arrêter le père. L’enquête a été confiée à l’Unité de recherche de la Garde nationale à Sbeïtla qui a pris les mesures judiciaires nécessaires.
La ministre de la Femme, de l'Enfance et des Seniors, Amel Moussa Belhaj, s'est entretenue, le soir même des événements, avec le gouverneur de Kasserine Ridha Rakbeni. Elle a aussi chargé le délégué régional des affaires de la femme et de la famille, d’accompagner le gouverneur au domicile de la victime pour prendre les mesures urgentes nécessaires au lendemain de ce crime terrible.
La ministre a aussi donné des instructions à une équipe de psychologues affiliés aux structures du ministère pour apporter un soutien psychologique à la mère, à sa sœur et ses frères.
Le ministère a enfin appelé à l’application stricte des dispositions de la Loi organique n°2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
I.N


Vous voyez, je suis français, je vis en France et je sais qu'un père a poignardé sa fille de 18 ans.
Et il en est ainsi de toutes les horreurs de la planète.
Est-ce que cela ne conduit pas à banaliser la violence, à la rendre ordinaire, normale?
Ce qui pourrait faciliter le passage à l'acte d'autres personnes qui, sans cela, n'auraient pas osé.
On peut se poser la question...