
L’avocat et membre du comité de défense dans l’affaire de complot, Samir Dilou est revenu sur sa convocation d'urgence par le procureur général près la Cour d’appel de Tunis. Il a expliqué avoir été interrogé au sujet de la 14e affaire de complot contre la sûreté de l’État et impliquant le Premier ministre de l’entité sioniste, Benyamin Netanyahou.
S’exprimant le 25 janvier 2024 durant « Émission Impossible » de Borhen Bssais sur IFM, Samir Dilou a indiqué s’être présenté au bureau du procureur général près la Cour d’appel de Tunis en compagnie du président de la section de Tunis de l’Ordre des avocats de Tunisie, Laroussi Zguir et d'autres collègues. Il a affirmé avoir été interrogé au sujet de ses déclarations médiatiques portant sur l’affaire.
« J’ai expliqué avoir été contacté par un collègue me demandant de collaborer avec lui sur cette affaire. Je lui ai demandé de consulter le dossier de l’affaire… Lorsqu’une affaire fait l’objet d’une instruction, nous pouvons demander de consulter le dossier… On ne prend pas de copie, mais les collègues chargés de l’affaire nous racontent les détails afin de nous informer… Le procureur général m’a demandé si mon collègue pouvait confirmer mon récit. Je l’ai informé qu’il était présent devant son bureau… Il l’a, aussi, auditionné », a-t-il dit.
Samir Dilou a expliqué que la question des complots était devenue source de railleries et de moqueries. Il a assimilé la chose à la fable du loup et du berger. Il a indiqué que la Tunisie pourrait se retrouver face à une 15e affaire de complot et qu’il s’agirait d’une véritable conspiration. Néanmoins, on pourrait ne pas y prêter d’importance à cause de la banalisation de ce genre d'affaires et du nombre d'enquêtes en cours à ce sujet.
« Je tiens à préciser que l’informateur dans l’affaire d’Henry Kissinger a déjà témoigné dans une autre affaire… Il a témoigné à deux reprises contre Mehdi Ben Gharbia. Une affaire concerne Kissinger. L’autre implique une deuxième personne qui était détenue à la prison civile de Messadine… L’accusé se trouve, actuellement, à la prison civile de la Mornaguia depuis plus d’un mois… Il s’agit d’Ahmed Laâmari… Il s’agit d’une affaire relatant des faits incohérents », a-t-il poursuivi.
Samir Dilou a indiqué avoir été convoqué en tant que témoin et non qu’accusé. Il a expliqué avoir été informé d’une situation d’affolement quant aux railleries et aux moqueries au sujet de l’affaire impliquant Benyamin Netanyahou.
M. Dilou est également revenu sur l’affaire visant la chroniqueuse et avocate, Sonia Dahmani. Elle a été auditionnée, mercredi 24 janvier 2024, par le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis dans le cadre d’une plainte déposée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel. Samir Dilou a fait partie du comité de défense de Mme Dahmani. Il a expliqué que la plaidoirie avait porté sur le décret n°115 relatif à la liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’édition.
S.G


Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA
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