
Le Royaume-Uni a apporté dimanche 1er juin 2025 son soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, rompant ainsi avec sa position traditionnelle et rejoignant d’autres soutiens européens à la proposition marocaine, dans l’objectif de parvenir à une solution pour ce territoire disputé.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole jusqu’en 1975, est contrôlé en majeure partie par le Maroc, mais considéré comme un territoire non autonome par les Nations unies. Un conflit y oppose depuis cinquante ans le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.
Le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, « considère la proposition d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend », a déclaré à Rabat le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, devant la presse aux côtés de son homologue marocain, Nasser Bourita.
M. Lammy a toutefois précisé que le soutien britannique à la position marocaine s’inscrivait dans le cadre des efforts de l’ONU pour trouver une solution au conflit, et a exhorté les parties concernées « à s’engager de toute urgence et de manière constructive dans ce processus politique ».
Jusqu’à présent, le gouvernement britannique mentionnait le Sahara occidental comme un territoire au « statut indéterminé » et soutenait « les efforts déployés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable garantissant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », selon le site du Foreign Office.
Rabat milite pour un large soutien à son plan d’autonomie après avoir obtenu, en 2020, la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur ce territoire contesté, en échange de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël.
Depuis, le Maroc pousse ses autres partenaires occidentaux à adopter la même position. Ces pressions ont entraîné des tensions avec l’Espagne, l’Allemagne et la France, mais ont finalement porté leurs fruits : Madrid et Berlin soutiennent désormais officiellement le plan d’autonomie marocain, tandis que Paris lui a apporté un appui renforcé l’été dernier en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ce territoire.
« 50e anniversaire »
« Cette année est une occasion unique de parvenir à un accord avant que le conflit n’atteigne son 50e anniversaire en novembre », a encore souligné M. Lammy.
Un cessez-le-feu avait été conclu au Sahara occidental en 1991 et une mission de l’ONU (Minurso) devait y organiser un référendum d’autodétermination qui ne s’est jamais concrétisé.
Depuis, les Nations unies appellent régulièrement les différentes « parties » à « reprendre les négociations » pour parvenir à une « solution politique durable ».
Le cessez-le-feu a volé en éclats à la mi-novembre 2020, après le déploiement de troupes marocaines à l’extrême sud du territoire pour déloger des indépendantistes qui bloquaient l’unique route vers la Mauritanie, selon eux illégale car inexistante en 1991.
Le Conseil de sécurité demande des négociations sans conditions préalables, tandis que le Maroc exige qu’elles portent exclusivement sur son plan d’autonomie.
« Nous sommes convaincus que la seule solution viable et durable sera celle qui sera mutuellement acceptable pour les parties concernées et qui sera le fruit d’un compromis », a encore déclaré M. Lammy.
Son homologue Nasser Bourita a salué ce changement de cap, déclarant que la nouvelle position britannique contribuait « grandement à faire avancer cette dynamique et à promouvoir la voie onusienne vers une solution définitive et mutuellement acceptable sur la base de l’initiative d’autonomie ».
Dans le communiqué conjoint signé à Rabat, le Royaume-Uni a souligné que l’agence de crédits à l’exportation « UK Export Finance » peut envisager de soutenir des projets au Sahara dans le cadre d’un « engagement » de cet organisme public « à mobiliser » cinq milliards de livres sterling (environ 5,9 milliards d’euros) pour de nouveaux projets économiques au Maroc.
© Agence France-Presse



Et pendant combien de temps encore devraient-ils baiser la main d'un "roi" : c'est vraiment honteux.
Le Sahara occidental est membre fondateur de l'Union Africaine et siège aux côtés du Maroc dans cette institution, soit une reconnaissance de fait par le Maroc.
De surcroît, le Maroc reconnaît formellement la République Sahraouie. En effet, le Maroc qui a été admis à l'Union Africaine (UA) en 2017 a ratifié l'Acte constitutif de l'UA par le Dahir n°1-17-02 qui cite explicitement la République Sahraouie parmi les membres fondateurs de l'UA.
.c'est que les abrutis anglais français et les autres cherchent à tout prix, à ce que L'Algérie les rejoignent.
Le voyage de Macron dans les pays d'Asie avait ce but .
La main de bribri c'était la main de dieu, bien malgré elle bien sur.
Je ne sais pas si j'ai réussis à réconcilier tout le monde.
J'crois pas non !
Non, VOUS serez perdants à cause de votre fanatisme.
Vous l'êtes déjà !
Et vous êtes obligés de "les" suivre?
Et vous voyez, franchement, Israel est infiniment supérieur à vous.
Vous n'êtes que des bandes de m....s.
C'est la même culture, à quelques détails près.
Les différences sont les mêmes qu'entre allemands et autrichiens, alors moi pas comprendre !
Si demain quelqu'un me dit de détester mes voisins belges ou espagnols ou allemands je dirai NON.
Point barre.
VOUS etes responsables.
Ne l'oublions pas !
Sans oublier l'Italie et son gardien de parking Kais Saïd
Il suffit de comparer la visite de ce ministre anglais en Tunisie et au Maroc pour comprendre que personne ne prend au sérieux votre petit pays devenu wilaya Algérienne .
Le Maroc défend uniquement ses intérêts , on vous laisse avec Zaim Kais et votre Oumma Arabia de mes deux .
Les Sahraouis on a grandit , étudier et travailler avec eux , ce sont nos frères . Par contre les harkis soutenus par votre patron algérien resteront à Tindouf .
Pour la Palestine , votre Kais n'a qu'à envoyer l'armée tunisienne au lieu de blavlater dans le vide .
Vous n'avez d'hommes capables de défendre vos intérêts en Tunisie .