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Les journalistes du quotidien arabophone tunisien Attounissia, qui ont entamé un sit-in depuis plusieurs jours en raison de la fermeture sans préavis de leur journal, se sont réunis pour une réunion de crise aujourd’hui vendredi 3 juin 2016 au siège du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) avec des membres de la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux et des membres du SNJT dont Zied Dabbar est le membre exécutif.
A l’ordre du jour, trouver des solutions à la situation de grande précarité des journalistes d’Ettounsia. A cet effet, plusieurs plans pour sauver le journal et redresser ses finances ont été évoqués par les intervenants. Néji Bghouri, président du SNJT a indiqué que « Nous avons une responsabilité morale vis-à-vis des journalistes de Attounissia qui sont dans une grande précarité, il faut aujourd’hui trouver une solution, il faut que quelqu’un assume ».
Il a expliqué que l’affaire comportait 2 volets : le premier volet est celui de l’urgence financière vu que les 50 salariés n’ont pas perçu de salaire depuis 4 mois. L’avènement du mois de Ramadan contribuant à accentuer le malaise ambiant. Le 2ème volet est celui du devenir du journal.
La possibilité de reconvertir le journal en une société de rédacteurs a été évoquée. Cette société appartiendrait aux journalistes eux-mêmes. Cependant, la solution parait hasardeuse car gérer une société telle que celle-ci exige un minimum d’expérience au niveau économique pour parvenir à rentabiliser le journal et ce comme l’a indiqué Nizar Bahloul, PDG de Business News et membre de la Fédération des directeurs de journaux.
La réunion de crise consacrée à discuter du destin des journalistes et de leur institution n’est en réalité que l’arbre qui cache la forêt, comme l’ont fait remarquer les journalistes en présence. En effet, la crise de la presse écrite et de la presse tout court est globale et touche tous les journaux tunisiens qu’il soit imprimés ou électroniques, hebdomadaires ou quotidiens.
Le devenir du journal Attounissia demeure aléatoire mais la situation semble prendre un tournant suite à cette réunion. Il semble qu’ériger un Conseil du Journalisme soit une impérieuse nécessité et l’Etat tunisien doit se pencher très sérieusement sur la question. Ce Conseil, s’il a lieu, comblera par sa mise en place le vide juridique qui existe aujourd’hui au niveau médiatique et permettra de faire émerger des solutions légales. La réunion a eu lieu en l'absence des représentants des radios et des télévisions qui pourtant, étaient au siège du SNJT pour une conférence sur le discours de haine dans les médias.
K.H
Commentaires (1)
CommenterBN a la solution
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