
L’organisation Al Bawsala a dénoncé, mardi 28 juillet 2020, la décision du bureau du Parlement de voter à huis-clos sur le retrait de confiance au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, lors de la plénière de jeudi 30 juillet.
L’organisation a indiqué, dans un communiqué, que le bureau du Parlement n’avait pas motivé sa décision et qu’aucune référence juridique n’avait été mentionnée pour justifier cette décision.
Une décision qui pourra aggraver l'opacité de la plénière du 30 juillet durant laquelle le vote de confiance se déroulera à huis clos et sans débats. Ajouter à cela le fait qu'il sera impossible de savoir qui aura assisté à la plénière et qui sont les députés absents, laissant ainsi la porte ouverte à toutes les tentatives de manipulation visant à avorter cette motion de retrait de confiance.
Dans son communiqué, Al Bawsala a ajouté que deux lectures différentes du règlement intérieur avaient été présentées dans ce sens. La première indiquant qu’il est possible de recourir à un vote à huis-clos suivant les mêmes procédures d’élection du président du Parlement qui, d’ailleurs, se déroule à huis-clos. La deuxième lecture se base, elle, sur l’article 127 du règlement intérieur qui n’impose le vote à huis-clos que lors qu’il s’agit d’élire une personne.
L’organisation a, par ailleurs, relevé une ambiguïté quant à la composition de la commission de dépouillement. Selon Al Bawsala l’identité des membres de cette commission créée au début du cycle parlementaire n’a toujours pas été divulguée. Par ailleurs, cette commission n’est pas autorisée à surveiller le procession de vote dans le cadre d’une motion de retrait de confiance.
N.J.
On va probablement entrer dans les dernières batailles contre les kwenjya et ils sont violents.
Préparez vous à leurs milices armés. Et je ne blague pas.
Tu découvrira aussi que le langage manipulateur ne fonctionne que dans tète vieillard .
Kleb tounes sont dans l'ambarras et la pexplexité: Ghanouchi vs électorat.
Il veulent le huis-clos et sans débat notamment pour lui éviter une nouvelle humiliation qui de plus risque d'être retransmise à travers le monde.
Et même si le votre par malheur ne passerait pas son humiliation serait une défaite en soi.
Dans la vie, il faut savoir quitter la table ... au bon moment.
Ce qui m'étonne qu'il n'ait pas appris la leçon ni de Bourguiba ni de Ben Ali.
C'est vous dire à quel point le pouvoir aveugle et rend les gens sourds muets.
Merci bcp I3aychek. Liltik zina.
Pas mal et bien pensée.
C'est dune originalité sans pareille.
Les assemblées nationales planétaires nous envient l'indiscutable transparence de nos ex-gardiens d'étables et d'écuries, devenus rois suite à la plus belle imposture de tous les temps.
Je pense que meme KS ne veut pas que le gvt passe. il veut dissoudre ce parlement mais il veut une base juridique solide
1- Un peuple révolté
2- un président qui désapprouve l'ARP et implicitement soutient le peuple dans sa révolte
3- Un président du parlement qui agit comme un dictateur
4- Un bureau du parlement qui manipule le système.
5- Une leader parlementaire révolté Abir Moussi et un président de la république révolté.
Vive la 3ème république
Ca nous rappelle la fin de Ben Ali. Un système mafieux qui s'est installé partout, un président qui ne préside plus mais dicte les règle, un peuple révolté et déprimé.
Ghannouchi n'est plus sûre du Jeudi, la donne a changé.
Les menaces ont touchés tout le monde, au point que la vice présidente Chaouachi est EN CE MOMENT à l'hôpital militaire suite à une crise, on l'a transporté il y a 2 heures.
Il y a une partie des Klebs Tounes et aussi la majorité de Tayar et beaucoup d'indépendants, qui ont changer les comptes de Bhiri. Ce dernier vient de menacer : Si ghannouchi sera destituer, il n'y aura pas de vote pour le gouvernement Mechichi.