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Renvoi définitif de l'élève qui a brandi des sous-vêtements en classe : les détails
16/11/2021 | 11:36
3 min
Renvoi définitif de l'élève qui a brandi des sous-vêtements en classe : les détails

 

Une vidéo a créé une vive polémique et une indignation sur la toile, lundi 15 novembre 2021. Elle montrait un élève en plein cours en train de se moquer de son enseignant en agitant des dessous féminins  (soutien et slip) et créant l’hilarité de ses camarades.

 

On apprend, mardi 16 novembre 2021, que les faits remontent au vendredi 12 novembre et que l’élève a été renvoyé définitivement de son établissement scolaire privé.

Au micro de l’émission Shems Maak sur Shems Fm, le directeur du lycée, Kamel Trabelsi, a expliqué que l’élève souffre de troubles psychologiques et comportementaux et vit une situation familiale difficile. Il n’a pas donné plus de détails pour respecter la vie privée de l’élève.

Il a précisé que l’élève était renvoyé pendant trois jours depuis mercredi et qu’il avait réussi à se faufiler vendredi à 17h45 dans sa classe pour faire cette scène. Samedi, un conseil de discipline s’est tenu où il a été décidé le renvoi définitif de l’élève.

 

Le directeur a spécifié que l’élève a intégré son établissement cette année, qu’il est le fils de hauts cadres du ministère de la Santé et que sa mère a fourni lors de son premier renvoi une attestation des problèmes psychologiques dont il souffre.

Un accompagnement avait été décidé en faveur de l’élève avant l’incident qui a conduit à son renvoi définitif. Interrogé si le renvoi est la solution, le directeur a expliqué que le psychiatre de l’élève a décidé qu’il était nécessaire de l’éloigner de l’établissement pour le moment.

Il a aussi précisé que l’élève s’est excusé auprès de l’enseignant qui a eu droit à un hommage pour le calme dont il a fait preuve face au comportement inacceptable de l’élève.

 

 

L’enseignant agressé a aussi commenté l’incident assurant que l’élève est un adolescent qui passe par une période délicate et qu’il faut garder son sang froid face au comportement de certains élèves. « Je ne pouvais partir et le laisser en classe parce que cela pouvait générer plus de chaos. Pour moi, il s’agit d’un jeune qu’il fallait laisser partir de son plein gré et non le chasser, parce qu’on ne peut prévoir sa réaction ».  

Il a par ailleurs assuré qu’un enseignant se doit de garder son calme en toute circonstance afin d’éviter d’éventuels drames. « L’enfant souffre de problèmes psychologiques et familiaux. Après l’incident, il a admis sa faute et est venu s’excuser. J’ai accepté ses excuses car c’est à nous, les adultes, de se montrer compréhensifs et de guider les jeunes. Je compatis avec l’élève et sa famille et il ne faut guère donner à de pareils incidents de telles proportions ».

 

I.N

16/11/2021 | 11:36
3 min
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Commentaires
hourcq
Un métier difficile.
a posté le 16-11-2021 à 23:09
'?tre professeur aujourd'hui c'est risquer d'être confronté à ce genre de situation dans sa classe, une ou plusieurs fois dans sa carrière surtout face à des adolescents.Bravo à cet enseignant qui a su garder son sang-froid face à la provocation de cet élève pour le moins perturbé. Rien de tel qu'une attitude calme en effet pour que cela ne dégénère pas.
Quant à mettre définitivement à la porte ce jeune homme, c'est une autre affaire.
Après tout , il n'y a eu ni insultes, ni agression physique.Des excuses et un suivi psychologique auraient suffi tout en le changeant de classe ou de lycée par précaution, pour éviter la récidive.La sanction est improductive quand elle est disproportionnée car elle peut rendre un jeune encore plus rebelle et agressif vis à vis de la société qui l'exclut.
On connaît tous maints exemples de personnes qui ont fait des bêtises dans leur jeunesse et qui ont parfaitement réussi dans leur vie.Laissons donc sa chance à ce jeune au lieu de le condamner à la marginalité.
BI
Quand l'ivresse vire à la folie
a posté le 16-11-2021 à 19:57
De nos jours, la consommation régulière de drogues fait partie du quotidien de nombreux jeunes. L'euphorie du week-end à cause des drogues festives comme l'ecstasy, la cocaïne ou le cannabis ...crée brièvement un sentiment d'euphorie et vous fait oublier la grisaille de la vie quotidienne.

Peu de personnes concernées s'inquiètent des risques pour le corps et l'esprit associés à l'abus de drogues. Même une seule dose peut causer de graves dommages psychologiques. Par exemple, la psychose induite par la drogue est souvent associée à des hallucinations, des délires et d'autres symptômes désagréables et, si elle n'est pas traitée correctement ou incorrectement, peut durer plusieurs mois ou être complètement irréversible.
MFH
L'enseignement : Ya nari alih..
a posté le 16-11-2021 à 19:47
Ou comment ménager le chou et la chèvre. L'élève semble être une mauvaise graine comme il y en existe des milliers et des milliers et fils d'une personnalité connue par dessus tout et le proprio de l'école s'est défendu comme un beau diable pour sauver le prestige de son école. Les 2 complices dans ce jeu sont le prof par son excès de sang froid et l'élève manipulant le téléphone qui n'a négligé aucune prise de vue de la scène.
Gg
Malade? Mais non!
a posté le 16-11-2021 à 19:01
Il est juste mal élevé, provoc et rebelle. Ce sont les parents qu'il faut interroger...
takilas
Dans quelques c'est les parents qui sont à l'origine des troubles psychiques.
a posté le 16-11-2021 à 18:53
Les parents ramènent des leurs enfants à des psychiatres, généralement sans raison, mais le comble c'est ces perents imposent des tranquillisants qu'ils désignent même par leurs noms, la grande question reste à savoir comment ils connaise'ssent leur noms et comment le médecin se fait enbobiner ?
Et qui c'est la victime ?
Les tableaux des médicaments concernés devraient être approuvés par des contres-visite
Certains parents s'impliquent trop sur les décisions à prendre par le médecin pour des raisons diverses et gâchent ainsi l'avenir de leurs enfants d'une part et le suivi de leur état de santé d'autre part.
Moh
Moh
a posté le 16-11-2021 à 17:29
Renvoi définitif de toutes les écoles de la République. Si cet élève est un malade mental, il faut l'interber dans des structures appropriées et pas lui faire fréquenter un établissement scolaire!
Tunisino
Les enseignants
a posté le 16-11-2021 à 13:28
Les enseignants sont devant un défi historique, cadrer les élèves délaissés par leurs parents et par l'Etat, en attendant que des Snaguers (des vraies compétences) tiennent le pays pour le mettre sur les bons rails, pour toujours.
Erine
Haro
a posté le 16-11-2021 à 13:08
Et les autres élèves qui en pensent ils?
Sont ce des conditions de travail?
Ridiculiser son enseignant c'est porter préjudice à toute la classe
'?a suffit!!!!!Laissez ceux qui le mérite travailler
Laissez ceux qui ont vocation à suivre des études le faire sereinement
Libérez donc la majorité silencieuse de cette ambiance oppressante!!!!!
Pourquoi ne tenir compte que des élèves dérangés sans volonté sans objectifs ds la vie que celui de mener tt le monde a l'échec!!!!
Slim Fakhfakh
comment
a posté le 16-11-2021 à 13:02
Et vous avez cru que le cetificat fourni, par un parent qui est un "haut" cadre dans le ministère de santé , est authentique .
Je suis désolé mais il faut être con de croire à ce genre de certificat , mais dites plutôt que le lycée privé a crains de perdre 5000 dinars par an de revenus , c'est pour cette raison il a réintégrer l'élève ( tout est question d'argent )
GZ
La bonne affaire
a posté le 16-11-2021 à 13:01
Il n'y a pas de responsabilité pénale en cas d'altération des facultés mentales, d'absence de discernement, de démence même passagère etc...
Des sous vêtements à une époque où tout est accessible à tous, partout...
Une admonestation paternelle aurait pu amplement suffire plutôt que d'ajouter des problèmes aux problèmes de ce garçon et ses parents.
Si je félicite l'enseignant pour son flegme, je ne tire pas mon chapeau
au conseil de discipline pour sa décision justiciable de recours en retrait.
Noisette
Cours
a posté le 16-11-2021 à 13:00
A la porte
Il n'est pas fait pour suivre des études
Qu'il aille se faire soigner
Ce n'est pas un établissement psy
Pauvre prof et merci pour votre patience et votre sang froid
Alya
Aie
a posté le 16-11-2021 à 12:59
Présentée comme ca, l affaire aurait meritee plus de réflexion et de décision moins hâtives. Pauvres parents, meilleure santé à l ado. Et surtout merci à ce proviseur qui a du affronter un fb de fous
Lol
'?chec des prof
a posté le 16-11-2021 à 12:20
Le système éducatif doit être adapté à tous les élèves y compris ceux qui présentent des problèmes psychologiques.
Les enfants ne peuvent pas être considérés comme des adultes.
Jetter massivement les mineurs à la rue est un aveu d'échec pour les professeurs.
Il ne faut pas s'étonner de voir la criminalité et les incivilités flamber après.
GZ
@Lol
a posté le à 18:10
Bonsoir.
Vous avez parfaitement raison.
L'école de la République doit être ouverte à tous, sans exception ni discrimination. Surtout pas en raison du handicap. Tous les arguments contraires ne trouvent leur raison que dans une sorte de racisme, d'exclusion en raison de la différence et le rejet de l'altérité.
Ces enfants, ados et adultes déjà en souffrance et leur famille n'ont pas besoin d'être ostracisés de surcroît, mais d'affectation, d'ouverture et d'accueil.
Et que je sache l'école est un droit pour tous sans condition.
Je le redis, la décision indéfendable, indigne de ce conseil machin est justiciable d'un recours hiérarchique ou gracieux. A la place des parents je ne manquerais pas d'épuiser tous les recours possibles pour faire reconnaître à ce gosse son droit à l'éducation.
Certains commentaires ici me font vomir.
Bien à vous.

Alya
Reponse a GZ
a posté le à 22:00
Ce n est pas l ecole de la république. J ai écouté l intervention du directeur de l établissement. Il s agit d une institution privée, enseignement primaire, secondaire, et même universitaire. Le proviseur a même précisé que le jeune lyceen venait juste d être inscrit dans leur institution. Dans ce cas, ils ont le droit de le renvoyer .
GZ
@Alya
a posté le à 10:41
Bonjour.
Merci pour les précisions.
Il n'en demeure pas moins que comme le fait remarquer @hourcq ci-dessus, comme en matière de justice pénale, il faut proportionner la sanction aux conditions de l'infraction et à la personnalité de l'auteur. Ici, elle est exagérée.
Nonobstant la latitude laissée à la direction de l'établissement.
J'ai personnellement fait partie de conseils de discipline de collège qui pour des faits de violence - toute relative- infligeaient une sanction de trois jours en présentiel -obligation de suivre les cours- sans que cela engendrât une quelconque perturbation de la vie de l'établissement.
Bien à vous.
Alya
Reponse a lol
a posté le à 14:44
Apparemment, l enfant frequente un établissement privé Si j ai bien compris. Et ces établissements privés si c est le cas ont le droit de choisir les élèves. Des le primaire, ils renvoient les enfants dont les capacités intellectuelles sont en deca des autres élèves. Que dire alors d un ado psychologiquement pertube