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Professeur Mohamed Douagi : Ce drame était prévisible !
10/03/2019 | 12:45
2 min
Professeur Mohamed Douagi :   Ce drame était prévisible !

 

 

Le Professeur chef de service de réanimation néonatale, à l’Hôpital militaire, Mohamed Douagi est intervenu, ce dimanche 10 mars 2019, sur les ondes de Mosaïque FM pour revenir sur le décès des 11 nouveau-nés au centre de maternité et de néonatalogie de Tunis, affirmant que le risque zéro des infections nosocomiales n’existe nulle part dans le monde.

 

Pr. Douagi a expliqué qu’une infection nosocomiale est une infection survenant au cours ou à la suite de la prise en charge d’un patient soulignant que dans cette affaire les raisons ne peuvent être déterminées de suite. « « On ne peut savoir à quel niveau de la chaîne de préparation du produit d’alimentation parentérale, il y a eu défaillance. Ce sont l’enquête et les analyses qui le détermineront. Cela dit, ce genre d’infection est foudroyant d’autant plus lorsqu’il s’agit de bébés prématurés et gravement malades. Une fois atteint, on perd le bébé dans les trois heures qui suivent quels que soient les moyens déployés par la suite". 

 

Cependant, il a affirmé que ce drame était prévisible et qu’il a déjà tiré la sonnette d’alarme il y a déjà neuf mois, « Un service de réanimation néonatale à la Rabta gère 15000 naissances et se compose de 5 médecins. Nos politiques acceptent le départ de la nos compétences vers l’Arabie Saoudite et pour faire plaisir au FMI se réjouissent du départ de l’assistant dans le cadre des départs volontaires et demande à la seule chef de service et ses deux jeunes assistantes d’offrir les meilleurs soins aux 15000 nouveau-nés sans compter les transferts. Allez, continuez à profiter de la plage et la coupe du monde et préparez-vous à insulter les médecins de cette équipe (et autres) lorsque les bébés mourront par manque de soins[…] », avait-il mis en garde dans un statut publié le 18 juillet 2018.

 

S.H



10/03/2019 | 12:45
2 min
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Commentaires (22)

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Monem Lachkam
| 09-04-2020 12:47
autant d'amertume et de haine en ce moment précis, sont vraiment mal-venues de la part de celui qui s'est souvent comporté comme étant la voie de la sagesse, et trahissent une réaction sommes toutes humaines mais destructrice, et une déception partisane, à la nomination des nouveaux responsables et du cercle proche de ce gouvernement. Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression de ne pas être le seul, à subodorer la déception de celui qui aurait espéré que ça se passe mal, pour venir disserter sur l'incompétence des décideurs, et vue que ça se passe plutôt bien pour nous, grace au hasard, à la volonté divine, ou à la bonne gestion, il perds de sa superbe et de son self contrôle. On est nombreux à ne pas avoir choisi ce gouvernement, à ne pas l'avoir plébiscité , et à ne pas être d'accord avec la majorité de ses décisions, mais on a la décence de ne pas venir jouer aux cassandres, à un moment où notre pays, exige de nous d'être unis, positifs, et de remettre nos différends à plus tard. On ne cessera apparemment donc pas, d'être surpris, par la fragilité de ceux ceux qu'on a mis au dessus du lot.

DIDON
| 25-04-2019 21:42
Nos médecins souffrent ...et nous ne bougeons pas ....voilà la triste vérité. ..au lieu de crier de manifester de porter à bras le corps nos valeureux médecin, de les defendre, de lesxaider a se faire entendre on ne fait rien et on les laisse payer la mauvaise gestion de ce ministère et le manque de budget effroyable. Bientôt il n y aura plus de médecins en Tunisie et ce sera à cause de notre silence et des mauvaises décisions de nos gouvernements.nous sommes tous des lâches !

Abdelkader
| 11-03-2019 10:20
Ce terme générique , un peu fourre-tout , permet la dilution des responsabilités et renvoi à une certaine impuissance face à ce fléau que les plus rigoureux protocoles n'arrivent pas à éradiquer , or à ce stade , on ne peut exclure une défaillance humaine , un manquement du personnel hospitalier .
Décréter qu'il s'agit d'une maladie nosocomiale sans enquête IMPARTIALE , est pour le moins curieux .
Le personnel hospitalier doit pouvoir exercer un droit de retrait quand les conditions d'hygiènes sont déplorables , il y va de leurs vies , de celles des usagers et en cas de défaillances , leur responsabilité ne peut être engagée .

Avicenne
| 11-03-2019 10:13
J'allais dire la même chose que vous.
J'ajouterai simplement que ce " prof " ne sait pas cacher sa roublardise. Il titubait hier au J.T. A sa place, je n'aurais pas accepte ce rôle de figurant dans cette tragédie. Parce que dans ce genre de situation, il vaut mieux se taire et méditer. Pour ensuite réagir en faveur d'une médecine plus humaine.
Je souhaiterais pour finir, que nos chers "prof" enrichissent l'enseignement qu'ils prodiguent à leurs étudiants par le parcours des médecins d'antan, Avicenne et autres. Ces jeunes médecins apprendront avec intérêt que treize siècles avant, les médecins de Baghdad étaient des philosophes d'abord.

Vieux Tunisien
| 11-03-2019 09:41
Ce Monsieur qui se dit Professeur essaie de défendre la mafia qui commercialise des médicaments périmés et justifie ces crimes par le manque de personnel.
Je l'ai écouté hier soir sur la Watania 1 , il avait du mal à s'exprimer et cherche ses mots ce qui est grave pour ce prétendu professeur.
Pour résumer les causes principales de ce désastres sont :
1 - La mafia qui gangrène tous les secteurs de l"économie y compris les produits vitaux pour les gens c'est à dire les médicaments
2 - Les syndicats qui passent leur temps à réclamer des augmentations de salaire
3 - Les agents de santé qui n'ont rien à cirer des malheurs des gens à tel point qu'ils mettent les cadavres de BB dans des cartons
4 - les organismes de contrôle corrompus qui n"assument pas leur responsabilité
5 - L'Etat avec ses ministres incompétents et qui passent leur temps à s'ocuper de leur patrimone et la contruction de leur Villa avec piscine à Gamarth

ammarfeti
| 11-03-2019 05:23
cela ne m"etonne pas
mot meme j"etais victme ce l"hopital mongi sim de l"ariana'la salle d"operation ressemble plus à une porcherie qu"à une salle de soins et aucune hygienne dans les chambres)
l"hopital maamouri de nabeul n"est guere mieux,apres trois operations infructueuseq cj"ai du me faire opere a paris a l"hopital belan montparnasse en 2006

Acyl
| 10-03-2019 20:51
Dites la vérité...ce n est pas la peine de faire une enquete et perdre du temps..Quel est le role de A MEKKI DANS LE RECRUTEMENT DES INCAPABLES Cet ignorant y est pour beaucoup de choses dans cette tragédie...tout le personnel recruté après 2011 appartenait à ennah..donc l affaire est claire..On sait que ce crime n est qu une manoeuvre de diversion qui a pour but d alleger les pressions sur la secte et son appareil secret...elle use de ses taupes et de sa 5ème colonne..pour réaliser de telles atrocités...Ne cherchez pas loin..n est- pas Monsieur le Prof




A .N .
| 10-03-2019 20:32
Ce professeur raconte n'importe quoi ce soir sur Alwatania 1 .
Ce Mr . veut protéger ces confrères et il s'enfou des parents et de leurs bébés .
Ce Mr ne doi5 pas être dans commission d'enquête.

BBL
| 10-03-2019 18:50
Nous pleurons notre Tunisie. Nous pleurons un système judiciaire indépendant capable d'éradiquer cette criminalité au su de tous. Le politique, il faudra qu'il se lave les mains du sang de ces victimes nouveaux nés, enfants, militants... Nous pleurons cette méconnaissance des suites d'un vote volé à des démunis ont contre un carton de subsistance pour calmer une faim immédiate. Nous pleurons cette absence de l'Etat et de ses fonctions régaliennes et qui a permis à des voyous sans vergogne de prendre la parole et de sequestrer le travailleur dans un débat et surtout un combat qui ne le concerne pas. Pourquoi un pays plie l'echine Devant un enfant et ce même pays laisse des criminels tuer au sens propre comme au figuré d'autres enfants. Les mots ne suffisent plus. La tristesse est grande. Reposez en paix

Le déçu
| 10-03-2019 17:34
Si l'autorité de la hiérarchie n'est pas rétablie très vite et si la dérive syndicaliste reste tolérée dans nos institutions sanitaires le pays devra s'attendre à d'autres drames.Quels manquements ont été sanctionnés, quels vols de medicaments ont été élucidés et sanctionnés,.Quelles immixtions dans la bonne marche des services par des pseudo syndicalistes véreux ont été stoppés. Il est urgent que la restructuration des hopitaux soit mise en branle