
Apparemment le tribunal administratif et l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) ne sont pas d’accord sur le retour à la course présidentielle de certains candidats. Alors que le tribunal martèle que ses verdicts sont définitifs et prennent en compte les verdicts de la justice judiciaire, l’Isie considère qu’elle est la seule garante du processus électoral et son conseil est le seul apte à prendre des décisions en se référant aux décisions de tribunal adminstratif et de la justice judiciaire.
Le porte-parole du tribunal administratif, Faycel Bouguerra, a indiqué, jeudi 29 août 2024, que les décisions émises par le tribunal administratif concernant l’élection présidentielle sont définitives et ne pourront faire lobjet daucune forme de recours. Pour lui, le retour de plusieurs candidats dans la course électorale est désormais « une réalité judiciaire ». Et de rappeler dans une déclaration à Mosaïque FM rapportée dans son bulletin d’information de 12h00, qu’il n’y a pas eu de verdicts définitifs dans les affaires concernant les prétendants à la présidentielle, faisant référence aux verdicts privant certains candidats de leurs droits civils, selon les documents transmis aux magistrats. Donc, les décisions du tribunal sont bien fondées, toujours selon ses dires.
Pour sa part, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, a précisé, le même jour, que le conseil de l’instance prendra sa décision concernant la liste définitive des candidats à la présidentielle en se référant aux décisions du tribunal administratif, aux verdicts émis par la justice judiciaire (faisant référence aux récents verdicts condamnant certains prétendants à ne plus se présenter pendant dix ans à cause de falsification de parrainages).
Ainsi et dans une déclaration à Mosaïque FM, Farouk Bouasker a affirmé que le conseil de l’Isie examinera le bien fondé des décisions et leurs argumentaires, puis rendra sa décision conformément à la loi et à la Constitution. Et de soutenir que le conseil de l'Isie est le seul garant de la bonne tenue des élections et du processus électoral.
L’instance devrait annoncer la liste définitive des candidats à la présidentielle le 3 septembre.
I.N.

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
Ce bras de fer annoncé est un bon cas d'école pour tous ceux qui n'ont pas encore compris le rôle joué par une Cour Constitutionnelle dans toute Démocratie.
Abir Moussi la première n'en avait pas saisi l'importance,que de fois faisait-elle référence au Tribunal administratif au lieu de militer pour la mise en place d'une cour constitutionnelle,elle fut la première à en payer le prix,mieux elle avait tout fait pour la saboter,je la plains pour cela.
Revenons au cas présent,le Tribunal administratif a son verdict contesté ,par l'ISIE qui a le pouvoir de mettre les gens en prison,alors devinez la suite;
Déjà du temps de la première République ,que de décisions du Tribunal administratif qui n'ont jamais été exécutées,c'est que l'on n'était pas en démocratie et les citoyens ne pouvaient parler on n'avait pas besoin de l'article 54 pour cela,pourtant il y avait bien une Cour constitutionnelle;
Là on peut parler à BN,mais il n'y a pas de Cour Constitutionnelle;
Voilà on paye cash son absence depuis le 25 Juillet 2021 où une interprétation personnelle de l'article 80 nous a conduit à la situation vécue aujourd'hui,toute la suite est prévisible,largement prévisible......
Bossuet avait dit dans le temps:"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
Qui pour arbitre,attendez un peu;qui,qui,qui? mais bien sûr KS qui en l'absence de Cour Constitutionnelle aura le dernier mot.
J'appelle donc le Président de la République à intervenir pour libérer l'ISIE des magouilles du Tribunal administratif.
Le Tribunal administratif n'est pas à sa première magouille: tout le monde se rappelle des coups bas joués par ce tribunal dans l'affaire des juges révoqués, et dans l'affaire de Bechir Akremi.
La Tunisie n'a pas besoin de cette justice administrative corrompue et malsaine.
Ce n'est guère un hasard que le Tribunal administratif remette en course présidentielle Ennahdha (Abdelatif Mekki) et le RCD (Monther Zneidi), deux partis politiques qui ont pillé le pays et et humilié les tunisiens des décennies durant.
Il faut fermer la boutique Tribunal administratif.
B........... ra ..............V o'?'..... Mon cher,
Parfaitement d'accord avec vous, d'ailleurs, tout le monde verra bien que personne ne reprendra place à la course aux élections, en dehors, KS est MZ.
Effectivement, il y a trop de magouilles.
Pour le compte de X. et toujours dans le but de faire plaisir au GOUROU, qui rêve de se retrouver dehors avec ses potes, une fois qu'un de ses traitres sera au pouvoir.
C'est beau, le rêve.
On avance bien,(à pas de géant), comme dans tout le reste d'ailleurs.
Pauvre patrie...

