Le pain tunisien est consommable chaud. A la soirée, il ressemble plus au caoutchouc qu'à une nourriture humaine. Le lendemain, on peut manger du caoutchouc, mais pas ce pain. Deux jours après, même les poules et les chiens, n'en veulent plus. La preuve, c'est que même les gargotes de "Lèblèbi", n'utilisent qu'un pain «arbi» spécialement fait contre l'élasticité et la moisissure. Même le pain qu'ils appellent "semoule", "spécial", "complet", "embèssèss", "tabouna", etc, qu'ils vendent cher, finit aussi au lendemain non pas en caoutchouc, mais cassable comme du verre.
Que reste-t-il donc, hormis d'imposer aux boulangers tunisiens un minimum de qualité pour qu'on puisse consommer leurs pains pour au moins deux journées successives, au lieu de demander aux citoyens de laisser leurs enfants souffrir de faim, suivant les coups de chance du quitte ou double?
Ici en Allemagne, le pain est consommable pour plus d'une semaine. On n'arrive même pas à trouver des miettes à jeter.
Il faut cesser d'être juge et partie à la fois. Il faut dire la vérité. Qu'on soit heureux que notre culture musulmane, ne nous permette pas de jeter le pain dans la poubelle. Le pain sec est ramassé pour la nourriture des animaux. Il ne faut pas intimider nos nouveaux Francisés «laïcs» sans foi ni loi, jusqu'à ce qu'ils nous diront qu'ils devront jeter le pain sec dans leurs sacs poubelles, parce qu'ils ne craignent pas Dieu comme ceux d'Ennahdha, mais qu'ils l'aiment en tant que leur partenaire, avec qui, ils partagent leurs gains talmudiques. Du donnant-donnant.
Allahomma aâfinè wè aâfikom minè al-maghdhoubi aâlayhim, wè minè al-dhallines.