
Le voile se lève peu à peu sur les circonstances de la fusillade qui a coûté la vie à dix personnes, dont plusieurs étrangers, mardi 4 février 2025 dans un centre d'enseignement pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède.
Voici ce que l'on sait de ce qui constitue, selon le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, « la pire tuerie de masse » de l'histoire du pays :
Que s'est-il passé ?
Un homme armé s'introduit mardi en milieu de journée à Campus Risbergska, un centre de formation pour adultes de plus de vingt ans, à Örebro, ville d'environ 130000 habitants à 200 km à l'ouest de Stockholm.
Une fusillade se produit. Informée à 12h33 (11h33 GMT), la police envoie « un très grand nombre » de patrouilles.
Les premiers des quelque 130 policiers dépêchés sur place arrivent sur les lieux cinq minutes après les premières alertes, suivis cinq minutes plus tard par une équipe d'intervention spécialisée.
En plus du tireur, qui s'est vraisemblablement suicidé, dix morts sont retrouvés à l'issue d'une « longue fouille » des vastes locaux partiellement enfumés, ainsi que six blessés, admis à l'hôpital pour des blessures par balles.
Trois armes sont retrouvées à côté du corps du suspect. Les policiers trouvent aussi « énormément de douilles » et des munitions non utilisées.
Les motivations de la fusillade restent officiellement inconnues à ce stade.
Sur une vidéo filmée par un étudiant qui se cachait dans les toilettes de Campus Risbergska et diffusée par la chaîne TV4, on peut entendre des coups de feu et une personne crier : « Vous allez quitter l'Europe ! »
Qui est l'auteur ?
La police dit avoir identifié le tireur mais refuse de révéler son nom à ce stade, dans l'attente d'une confirmation par son empreinte ADN.
Selon la presse suédoise, il s'agit de Rickard Andersson, un homme de 35 ans, sans emploi, qui vivait reclus après s'être éloigné de sa famille et de ses amis, et qui avait des problèmes psychologiques.
Selon Aftonbladet, il aurait caché ses armes dans un étui à guitare et aurait revêtu une tenue militaire dans les toilettes du centre de formation avant la fusillade.
La police parle, elle, d'un homme « inconnu » de ses services, « motivé » et qui détenait un permis pour quatre armes de chasse.
Qui sont les victimes ?
Au moins plusieurs d'entre elles sont des étrangers.
Elles sont de « plusieurs nationalités, différents sexes et âges », a précisé à l'AFP la policière chargée de l'enquête, Anna Bergqvist.
L'ambassade de Syrie à Stockholm a indiqué avoir exprimé ses « condoléances » à deux familles syriennes, sans plus de détails.
Une ressortissante de Bosnie-Herzégovine a aussi été tuée et un ressortissant de ce pays des Balkans a été blessé, selon le ministère bosnien des Affaires étrangères, qui dit s'appuyer sur des informations données par les familles vivant à Örebro.
Parmi les blessés, tous adultes, trois femmes et deux hommes ont été opérés et leur état est « sérieux mais stable », indiquaient les services régionaux de santé mercredi.
La sixième personne a été plus légèrement blessée.
© Agence France-Presse
Olaf Palme mourut des coups d'un assassin.
Il paraît que le coupable était un étranger ou immigré.
Désormais, le mal vit dans les cervelles des indigènes.
Voilà qui explique la prudence des autorités sur le criminel, ses motifs, etc.
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C'est triste pour ses innocents, le monde devient de plus en plus fou. Un monde plein de tarés