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Noureddine Ben Ticha : Rached Ghannouchi n'est pas l'envoyé spécial du chef de l'Etat en Algérie !
23/01/2017 | 10:04
2 min
Noureddine Ben Ticha : Rached Ghannouchi n'est pas l'envoyé spécial du chef de l'Etat en Algérie !

 

Le conseiller présidentiel chargé des relations avec l'ARP et les partis politiques, Noureddine Ben Ticha est intervenu ce lundi 23 janvier 2017 sur la chaine Nationale au micro de Hatem Ben Amara pour commenter les dernières évolutions qui ont eu lieu sur la scène politique.

 

Sur les élections municipales, le conseiller présidentiel a déclaré que certains travaux politiques ne peuvent être effectués que par l’autorité municipale, à ce sujet il a précisé : « Ces élections auront lieu à mon sens fin 2017, début 2018 mais sachez que nous n’avons aucun pouvoir sur la fixation de cette date. En tout état de cause, il y a des avancées relatives à la mise en place de la loi électorale qui permettront à ces élections d’avoir lieu».Il a également ajouté qu’une proposition circule à l’intérieur de l’ARP pour que les militaires et les sécuritaires puissent jouir du droit de vote.

 

Concernant le voyage officiel effectué par le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, en Algérie et sa rencontre avec le président algérien Abdellaziz Bouteflika, M. Ben Ticha a commenté « Rached Ghannouchi n’est pas l’envoyé du président de la République en Algérie et d’ailleurs tous les présidents de partis sont libres de rencontrer qui ils veulent ». Le conseiller présidentiel a, par ailleurs, indiqué qu’il n’y aura pas de célébration commémorant la date du 26 janvier qui correspond au jour de l’adoption du texte final de la Constitution par l’Assemblée constituante en 2014.

 

Revenant sur les dernières déclarations de Slim Riahi accusant le chef de l’Etat d’être sorti du contexte de l’union nationale, Noureddine Ben Ticha a déclaré : « Slim Riahi est sorti du cadre politique en allant au-delà de ce qui est permis. Il a également porté atteinte à la fonction présidentielle ». A la question de Hatem Ben Amara : « Avez-vous peur que Slim Riahi et Mohsen Marzouk aillent dans le camp de l’opposition ? » Le conseiller présidentiel a répondu : « Ils vont où ils veulent du moment qu’ils respectent la dignité présidentielle !».

 

Enfin sur la nouvelle loi criminalisant la consommation des stupéfiants, encore en cours d’élaboration, M. Ben Ticha a indiqué que le président de la République a pour objectif la protection de la jeunesse et que la loi incarne une avancée importante. Clôturant son passage, il a déclaré : « A chaque fois que le gouvernement d’union nationale avancera dans ses travaux, les critiques fuseront, mais nous sommes encore debout tels un palmier et ils devront faire plus d’efforts pour nous atteindre ! »

 

K.H

23/01/2017 | 10:04
2 min
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Commentaires (6)

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Mansour Lahyani
| 24-01-2017 15:51
Il ne manquerait plus que ça ! Remarque, les deux parlent d'une même voix, on les confondrait ! Mais nous n'en sommes tout de même pas encore là...

uno
| 23-01-2017 21:36
je pense que les algériens ont assez d'expérience dans le domaine du terrorisme organisé par les grandes puissances par la création des fanatiques auto destructeur de leurs propre race(Pays) donc c'est intelligent de récupéré Rached Ghannouchi afin de calmer les jeux en Algérie ,les chinois aussi ont inviter Rached reçu à Pékin presque en tant que chef d'état avec Frikha,loukil et d'autres personnes,les chinois ainsi que les algériens pensent que Rached pourra calmer le jeux le jour ou les grandes puissance manipule les islamistes pour une auto destruction dans ces deux pays
Ben.H.A

Abdo
| 23-01-2017 18:20
Un conseiller dépassé par le temps et par l'espace.

Lotfih
| 23-01-2017 13:37
Bce est l'émissaire de Ghannoushi à Carthage.

El Chapo
| 23-01-2017 12:51
Il n'est pas votre envoyé spécial en Algérie..
Il est votre Ayatollah et Ruhullah qui pense aux intérêts de la omma tunistanaise ...

Nuances...Nuances

kameleon78
| 23-01-2017 11:20
Comme je vous l'avais maintes fois dit et redit, Ghannouchi veut exister sur la scène internationale, il y a ceux qui disent une "diplomatie parallèle" mais c'est inexact car le leader de Nahda n'a pas les moyens de ses ambitions, il est "hors-jeu" puisque les prérogatives en matière de politique étrangère reviennent à Carthage. Tous les déplacements de Ghannouchi sont d'ordre privé ou officieux, mais la Nahda veut laisser croire que ses voyages ont un objet officiel, en vain. L'année 2016 ce fut pour Ghannouchi l'"Annus Horribilis" (année horrible) avec les revers des islamistes dans tous les pays et plus particulièrement en Syrie, l'isolement politique de son ami Erdogan lâché par les Occidentaux, vous rajoutez à cela le retour en force de Poutine l'ennemi juré des islamistes dans la région et cerise sur le gâteau l'élection de Trump. Avec toutes ces mauvaises nouvelles pour lui, il essaie de montrer qu'il existe encore, d'où ses voyages mais cela tourne en rond, c'est soit la Turquie soit les pays du Golfe. Ghannouchi sait que la politique internationale a un impact sur la scène nationale, c'est cela qui l'inquiète, si le Parti Islamiste succursale locale des Frères Musulmans n'existe plus à l'international il perdra de son influence en politique intérieure d'autant que des nuages noirs s'amoncellent dans ciel de Montplaisir avec l'éventuel retour des terroristes des lieux de tension et ses conséquences judiciaires.