L’ancien président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaâfar, a exprimé son étonnement concernant la décision de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, et du député du Front populaire (FP), Mongi Rahoui, de refuser de rencontrer le président de la République élu, Kaïs Saïed.
« Si le PDL était majoritaire au parlement, faudrait-il alors songer à quitter le pays ? Je m’adresse maintenant à Mongi Rahoui : pourquoi refuser de rencontrer le président de la République ? », s’est-il interrogé lors de son passage ce dimanche 10 novembre 2019 sur Express FM.
Interrogé sur les bruits qui circulent concernant sa probable succession à Youssef Chahed à la tête du gouvernement, Mustapha Ben Jaâfar a préféré esquiver la question du journaliste affirmant : « Je suis honoré que mon nom ait été cité dans les coulisses et par certains médias. Cela veut dire que le passé de la personne a été pris en considération. Toutefois, j’estime que le pays a besoin aujourd’hui d’un code de la route ».
Par ailleurs, l’ancien président d’Ettakatol a démenti l’information diffusée par le député de la coalition Al Karama, Abdellatif Aloui, selon laquelle il serait parti avec les clés du parlement sur décision unilatérale et sans consulter personne.
« Je ne suis pas parti avec les clés. J’ai juste suspendu les travaux de l’Assemblée. A cette époque, le pays était face à un grave danger et on avait même propagé la rumeur d’une probable guerre civile dans le pays. Je préfère donc ne pas répondre à Abdellatif Aloui», a-t-il aussi déclaré.
Dans un statut publié sur sa page Facebook, vendredi 8 novembre 2019, le député de la Coalition Al Karama, Abdellatif Aloui a considéré que l’ancien président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfar « n’était pas digne de confiance ».
E.B.A.
Commentaires (8)
CommenterZitouna tv fait signe du retour de tbib esskolli !
Ce qui n'est pas inné n'est pas forcément acquis
Puis-je vous répondre ? Oui ?
Ben, parce que ces deux politicards n'ont aucun sens de la politesse, des convenances et du savoir vivre à la tunisienne !
Pour ça, il faut être bien né !
Maxula.
Face aux calomniteurs.
Les luttes internes qui ont conduit à la création de Karama illustrent les enjeux sans toucher au corps de la doctrine islamiste dont la visée est hégémonique et totalitaire.
Nous avons assisté à la réapparition des menaces, des attaques et autres mises en cause de personnalités et de gens exposés. Le climat créé lors des élections a contribué, comme un tour de chauffe, à rétablir Ennahdha au devant de la scène et favorise chez ces plus excités le retour des pratiques que nous avons connues du temps de la Troïka.
Ces individus sont ennemis de tous ceux qui ne partagent pas leurs vues, de ceux qui leur cèdent pas, et davantage encore de ceux qui leur résistent.
Ils ne méritent point l'honneur de leur répliquer ou répondre, mais plutôt une forme de mépris égale à leur indignité.
Arretez
Au secours Si El Béji emmenez le!!!
Bandelettes
Trop jeune !
C'est du sadisme pour ce petit jeunot !!!