
L’ancien candidat à la présidentielle, Mondher Zenaidi, est sorti de son silence et posté, vendredi 7 février 2025, une première publication trois mois après la proclamation des résultats en octobre dernier. Il a expliqué son silence par sa volonté de « ne pas perturber le « mensonge de la construction et de l'édification ».
Mondher Zenaidi s’est porté candidat à la présidentielle de 2024. Exclu par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et deux fois réhabilité par le tribunal administratif, sa candidature n’a finalement pas été retenue.
Il est visé par un mandat d’amener international émis par le pôle de lutte contre le terrorisme en raison de publications, dont des vidéos, sur les réseaux sociaux sur fond d’accusation d’avoir tenté de porter atteinte au processus électoral et à l'État et ses institutions.
Nous publions une traduction de son texte :
« Plus de cent jours se sont écoulés depuis la mascarade électorale. Pendant cette période, j’ai choisi de ne pas perturber l’illusion de "l’édification et de la construction". Mais malgré mes craintes exprimées immédiatement après l’annonce des "résultats officiels", le bilan catastrophique des trois premiers mois a dépassé toutes les attentes… Aujourd’hui, la situation devient extrêmement préoccupante pour le présent et l’avenir du pays :
- La recrudescence des suicides parmi les Tunisiens, conséquence d’un profond désespoir et d’un horizon bouché.
- Les crises d’approvisionnement et la disparition des produits de base : huile d’olive, pommes de terre, bouteilles de gaz domestique...
- La poursuite des arrestations arbitraires, des procès iniques et des condamnations abusives, les accusations de trahison et de complot, alors même que certaines voix appellent à l’unité nationale face aux défis internes et externes.
- Les mauvaises réponses à la crise de l’émigration des compétences nationales, en particulier des médecins et des ingénieurs.
- Le projet de loi de finances 2025 et la pression fiscale accrue qui pèse sur le citoyen.
- L’aggravation de la crise du secteur éducatif et la détérioration des conditions de travail des enseignants.
- La destruction des systèmes de production et de distribution.
- La multiplication des scandales liés à l’approbation accélérée des emprunts, alors que le discours officiel prône "l’autosuffisance" ; pas une semaine ne passe sans que le Parlement ne ratifie un nouveau prêt.
- La dégradation sans précédent de l’image et du statut du pays à l’international, jusqu’à l’isolement diplomatique.
Que peut-on attendre d’un système sans crédibilité et sans solutions, sinon qu’il transforme la société en un "pays de files d’attente", qu’il favorise la montée de la violence, de la criminalité et du suicide, et qu’il remplace l’action et la réalisation par des illusions et des supercheries ? Les scandales des entreprises citoyennes, du comité de réconciliation pénale et de la récupération des fonds détournés, ou encore ceux du comité d’audit des emprunts et de vérification des diplômes, ne sont que des exemples des tromperies qui commencent à être mises au jour par les Tunisiens…
Aujourd’hui, il est du devoir de chaque Tunisien, de nous tous, de nous poser cette question :
Est-ce cela le projet que nous acceptons pour la Tunisie ? Est-ce vraiment tout ce que nous pouvons offrir à un pays miné par le découragement, rongé par les crises et menacé par la pauvreté et la faillite ?
Ce qui se passe aujourd’hui contre les Tunisiens est un crime, et se taire face à cela en est un autre.
C’est pourquoi, après une période d’observation et de réflexion sur les meilleures stratégies pour gérer une nouvelle phase différente des précédentes, et après avoir constaté sans le moindre doute que le pays continue de s’enfoncer à tous les niveaux vers un effondrement total sous un régime populiste, j’ai décidé, avec de nombreux Tunisiens refusant la résignation et le fatalisme, de lancer officiellement et concrètement le projet "Société du Devoir", sous la bannière "Notre Devoir". Nous en avons déjà esquissé les grandes lignes et nous travaillons à en consolider les bases pour en faire un projet national inclusif, porteur de solutions et d’alternatives à la crise économique, sociale et politique, et porteur d’un nouvel espoir pour les générations futures.
Le monde connaît aujourd’hui des mutations rapides : des régimes tombent, des alliances s’effondrent, des frontières changent en quelques heures… Il est de notre devoir à tous de tracer l’avenir que nous voulons pour notre pays, qui traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire depuis l’indépendance.
Nous ne perdrons jamais espoir en notre pays, car il regorge de compétences et de patriotes sincères capables d’accélérer sa transformation : du néant à l’élan, du désespoir à l’espoir, de l’échec à l’accomplissement, de la destruction à la reconstruction, de la stagnation au redressement économique, des divisions et des rancœurs à la solidarité et à la foi en un destin commun…
À ce titre, je tiens à adresser un message rassurant à notre peuple bien-aimé : en combattant la médiocrité, l’incompétence et l’échec, et en luttant pour le droit des Tunisiens à une vie meilleure, nous ne ferons jamais le jeu de la division. Contrairement au populisme en place, nous ne monterons pas les Tunisiens les uns contre les autres, nous ne diviserons pas, nous ne discriminerons pas. Nous ne cultiverons ni la haine, ni la vengeance, ni la Schadenfreude. Nous ne contribuerons pas à affaiblir davantage notre patrie, à la dénigrer ou à saper sa dignité, quelles que soient l’injustice et l’oppression. Car la nation est une et indivisible, bâtie par des générations pour perdurer. La lutte pour sa réforme et son relèvement est une affaire tunisienne, qui ne doit en aucun cas compromettre ses principes, sa souveraineté, son unité, sa dignité, ses intérêts et son image…
C’est précisément à partir de ces principes que nous nous opposons à l’ordre populiste déclinant : nous sommes son antithèse.
Certes, nous ne disposons ni des leviers de l’État accaparés par ceux qui ont détourné la "volonté du peuple" au profit du "règne de la démagogie", ni des hordes d’opportunistes, de flagorneurs et de propagandistes qui se nourrissent à toutes les gamelles. Mais nous avons la foi en l’appui de Dieu et la confiance dans la volonté du peuple de bâtir un avenir meilleur, où les Tunisiens retrouveront leur volonté, leur confiance, leur sérénité et leur sourire.
"Pour que la Tunisie revienne aux Tunisiens."
Que Dieu protège notre pays. »
La version originale en arabe :
M.B.Z
Le pays a besoin de gens courageux pas de gens comme mondher zenaidi.
Qu'il se rendort......
Mais son réveil est sûrement dû à ce que joe Wilson a dit.....
A suivre.
Le tunisien est nas mlah ,sage mais pas du tout naïf ou bien dupe .
La simplicité ,la correction, la modestie, le respect des gens... représentent une force de caractère et une qualité noble difficiles à abattre ;
L'ironie est faite pour les singes et l'opposition négative déprime la vie.
Merci encore et à Dieu.
Vraiment tragi-comique!
Le Patriotisme ne se fait pas à l'aide des étrangers.
Feu Bourguiba, paix ait son âme
Avait dit s'il arrive malheur à ce pays ça ne viendrait que par ses enfants.
Ils n'attendent que ça
Ce programme sera affiné par les macronistes pour que ça sonne plus joli en 2027 et surtout embaucher plus de journalistes pour le promouvoir.
je lui pose juste une question comment il fait
pour vivre à l étranger
s il est patriote comme il le prétent il n a qu a rentrer au pays et comme il sait qu il n a pas la concience tranquille il ne pourra le faire
Je vais vous expliquer pourquoi :
Depuis 17 décembre 2010 la majorité des commentaires ne sont que des critiques dans un sens négatif ,non fondés, non convainquant, et puis leur seul but c'est d'influencer l'opinion public par des histoires bidon !
Dans ma culture ;je ne lance jamais un avis sauf si on me le demande puis être sûr de ce je dis .
La majorité de vos commentateurs diffusent des fausses informations sur certaines choses dont ils ignorent leur réalité .
Leur seul resource est jaridet " KALOU"!!!!!!
D'après ce qu'on m'a fait apprendre quand j'étais jeune ,ceci rentre dans un cadre de l'impolitesse et du non correct !!!!!!!!!!!
Etre libre dans ses expressions ne veut pas dire tirer vers l'arrière car le results de tout ça c'est faire du sur place et jamais avancer ou se remettre sur pied pour avoir mieux puis se développer.
Prière en tenir compte et ce afin devous permettre de participer à minimiser la peine que nous endossons depuis assez longtemps car il y en a marre de nous voir tourner en rond.
Toz fi cette liberté d'expression qui nous abîme chaque jour.
Merci pour votre écoute et rabbi yefthelna bsiritna pour le bien de tous.
Et c'était toujours comme ça chaque fois que le président parle de traitres et de corrompus. Il y a quelqu'uns qui levent leurs doigts pour dire PRESENT. C'EST MOI C'EST MOI!!!! (...............tehmzou mrefkou).
Monsieur, Mel ekhir mel ekhir, aujourd'hui aucun pays arabe ne peut avancer s'il ne fait pas la normalisation.
Sinon ils leurs mettent les bâtons dans les roues de partout.
Min ghir kithb ala baathna
Et sûr que vous êtes prêt à le faire et à à vendre votre âme pour réussir.